SAFARI-REPAS //

Samedi soir 4 mai, Safari-repas des Maratouristes. Pensez à bien vous inscrire auprès de Philippe et à choisir une étape d’accueil (apéro, entrée, plat ou final…) / week-end des 22 et 23 juin, pique-nique des Maratouristes

lundi 31 août 2009

Stéphane et Jean-Yves finishers du GRP (Grand Raid des Pyrénées) !

Comme en 2006 à l'UTMB, Jean-Yves et Stéphane ont fini main dans la main un ultra en montagne. Cette année, il s'agissait du Grand raid des Pyrénées (150 km et 9000 m+) qu'ils bouclent à la 291ème place (sur 309 classés et 484 partants) en 47h32'.
Superbes paysages sur ce GRP pyrénéen

C'est un superbe doublé cet été pour Jean-Yves qui était finisher de la Montagn'hard début juillet (115 km et 10.000 m+).
Pour les Maratouristes, cela fait deux finishers sur un ultra
en cet été 2009, Stéphane au GRP et Philippe à la TDS.

On notera que leur amie Mumu, Murielle, les accompagnait dans cette aventure pyrénéenne. Mais en raison d'un souci à un genou qui l'a empêché de s'entraîner cet été, elle a dû s'arrêter au km 55 après plus de 14h30 de course.
Jean-Yves, Mumu et Stéphane le week-end dernier dans les Pyrénées

Jean-Yves pendant ce GRP 2009

samedi 29 août 2009

Philippe finisher de la TDS (Sur les Traces des Ducs de Savoie)

6h39 samedi, vue de la vallée de Chamonix depuis le col de Voza. Depuis 4h48 ce matin, c'est parti.Mais frayeur avant le départ avec une bruine soutenue. Beaucoup de monde en coupe vent. Je reste en Tee shirt Maratouriste. Avant les Houches, finie la pluie. Je suis en 57 minutes au pied du col de Voza.


6h50 samedi, en 1h52, je suis au col de Voza. ça va. Pas très chaud mais ça transpire. J'ai un peu d'avance il faut se calmer. Les 1600 m à grimper au mont Joly approchent.


7h31 samedi, vue depuis Champel sur Saint Nicolas de Véroce à droite
et le mont Joly dans les nuages. Au premier plan, un des nombreux bénévoles dévoués et compétents de la course



8h06 samedi, je retrouve mon accompagnatrice préférée à Saint-Nicolas de Véroce où j'apprécie (il fait frais) la bonne soupe de pâtes de Fred. Onze minutes de pause. On nous annonce que nous étions 700 au départ. En fait, il s'avère que nous n'étions que 632 !


8h46 samedi, le début du Mont Joly est raide.


10h01 samedi, sommet du Mont Joly. Moins de 2 heures depuis Saint-Nicolas et 2h07 pour 1600m depuis le torrent de la Villette. Quel pied ! maintenant il faut gérer sur la crète. Soleil voilé au sommet. Puis nuages.


11h12 samedi, bonne soupe au col Joly. Bonne nouvelle je ne perds plus de place en descente. Mi-soleil, mi-ombre.


12h02 samedi. Ca gaze toujours autant. Je ne gère pas, je me fais plaisir. Est-ce que ça va durer? Superbe col de fenêtre au dessus du col de Balme d'où l'on découvre enfin le Mont Blanc.


14h27 samedi (9h28 de course), Cormet de Roselend. Après le col du Bonhomme, l'inédit col de Sauce puis plongée sur le Cormet et sa bonne soupe. Un peu mal aux jambes, mais les autres souffrent aussi.


15h31 samedi, dans le "très dur" Passeur de Pralognan qui, comme son nom ne l'indique pas, ne permet pas de passer à Pralognan. La vue sur le Mont Blanc, à droite, aide à grimper.


15h55 samedi, le "passeur dePralognan", c'est pas un col, c'est UN MUR D'ESCALADE ! Je suis pointé 190ème au sommet malgré les 25 minutes au Cormet avec Danye.


17h12 samedi, descente du col de la Forclaz sur Bourg-Saint-Maurice. Interminable, je ménage mes genoux.


17h23, samedi, toujours dans la descente sur Bourg-Saint-Maurice


20h31, samedi, feu de joie de bénévoles dans la montée interminable du col du Petit Saint-Bernard. Merci pour tous vos encouragements, la nuit va être longue et dure. A demain.


8h28 dimanche, 1000 bravos au finisher (et à Jacques qui vous a permis de me suivre en direct sur le blog)!


17h17 dimanche, après la remise des prix, photo de deux finishers heureux, Kilian Jornet vainqueur de l'UTMB (166km) en21h33 et Philippe 380ème de la TDS (106km) en 27h20.

vendredi 28 août 2009

Départ de l'UTMB

A 10 minutes du départ de l'UTMB, la tension monte, l'émotion est là. ça fait très envie. Vivement août 2010 que plusieurs Maratouristes reviennent à Chamonix.




samedi 22 août 2009

GRP et TDS: deux Maratouristes en course

Deux Maratouristes, Stéphane et Philippe, seront en lice fin août sur deux ultras en montagne. Et que ce soit Stéphane au GRP (Grand Raid des Pyrénées) ou Philippe à la TDS (sur les Traces des Ducs de Savoie), ils se lancent sur des courses inconnues des Maratouristes. Pour la TDS, c’est normal puisqu’il s’agit de la première édition de cette épreuve.
Stéphane et Philippe étaient tous les deux au départ de la Montagn’hard début juillet. Ils n’ont pu terminer et nous doivent une revanche sur le GRP et la TDS. Jean-Yves, ami des Maratouristes, était avec eux sur la Montagn’hard qu’il a réussi à boucler. Il sera aux côtés de Stéphane sur le GRP.

Jean-Yves, Philippe et Stéphane devant l'église de saint-Nicolas-de-Véroce début juillet pour la Montagn'hard

GRP (Grand Raid des Pyrénées)

* 153 km, 8900 m +, 550 coureurs et 50 heures maxi.

* Départ vendredi 28 août à 5 heures du matin de Vieille Aure, arrivée avant dimanche 30 août à 7 heures du matin à Vieille Aure.

* Vieille Aure est situé dans les Hautes Pyrénées près des stations de Piau Engaly et Saint-Lary-Soulan. Ce village est près du Parc national des Pyrénées et de la Réserve naturelle du Néouvielle.

* Comme à l’UTMB, les coureurs peuvent prévoir des vêtements, du matériel, de la nourriture qu’ils placent dans des sacs confiés à l’organisation. Les coureurs retrouvent ces sacs au km 65 et au km 111.

* 9 ravitaillements dont 3 avec plats chaud au km 65 (Villelongue), au km111 (Luz-Saint-Sauveur) et au km123 (Tournaboup).

* site de la course http://www.grandraidpyrenees.com/

* suivi de la course en direct sur http://chrono.geofp.com/grp2009/

* dossards de Stéphane 328 et Jean-Yves 329

* objectif de Stéphane: finir en moins de 50 heures ... avec Jean-Yves


TDS (sur les Traces des Ducs de Savoie)

* 106 km, 6700 m+, 1200 coureurs et 31 heures maxi

* Départ samedi 29 août à 5 heures du matin de Chamonix, arrivée avant dimanche 30 août à 12 heures à Courmayeur.

* pas de dépose de sac.

* 7 ravitaillements dont 1 avec plat chaud à Bourg-Saint-Maurice au km 67.

* suivi de la course en direct sur http://www.ultratrailmb.com/accueil.php

* suivi de la course avec photos sur le blog maratouriste

* dossard de Philippe 9337

* objectif de Philippe: finir

Profil de la TDS 2009

vendredi 21 août 2009

4 Maratouristes en repérage sur le TGV

En ce mois d'août, quatre Maratouristes effectuent une randonnée pédestre sur le sentier qui fait le tour des glaciers de la Vanoise. Martine, Florence, Henri et Didier ont ainsi reconnu le parcours d'une course qui nous fait envie, le TGV (Tour des Glaciers de la Vanoise), course de 72 km qui a lieu tous les ans début juillet au départ de Pralognan-la-Vanoise.
Martine (n°44 devant à gauche) au cross du Mont Blanc 2008 suivi de Henri

Florence lors du trail en duo de Cernay-la-Ville avec Didier le 8 mai 2009

Nous attendons avec impatience leurs commentaires puisqu'ils sont de solides trailers tous les 4. Rappelons que Didier et Henri sont finishers UTMB (2005 pour l'un et 2008 pour l'autre) et que Martine et Florence prennent part à de nombreux trails (cross du Mont Blanc, Petit savoyard, Raid 28 ...).
Didier et Henri au départ du dernier Grand Raid 73 en mai à Cruet

jeudi 20 août 2009

Les bouchons sur la CCC

Sur le site de l'UTMB et de la CCC, de nombreux nouveaux coureurs s'inquiètent et cherchent à savoir s'il y a des bouchons en début de course.
Voici quelques photos de la CCC 2008 prises par Philippe (659ème en 22h36'). Elles montrent bien qu'il faut attendre Arnuva et le Grand Col Ferret pour ne plus être à la queue leu leu.
Mais que tout le monde se rassure, on peut doubler. La preuve, Philippe était 1209ème à Bertone et sans accélérer outre mesure, il est passé 698ème au sommet du Grand Col Ferret, 18 km plus loin. La solution est surtout de ne pas traîner, plus que de raison, aux ravitos même si les bénévoles sont sympas et le paysage superbe.
Quant à l'UTMB, depuis 2007 et le nouveau parcours qui monte au-dessus de Voza pour passer à la Charme et descendre sur Saint-Gervais, on ne connait plus les célèbres bouchons qui bloquaient les coureurs avant les Contamines.
km 8: Après Plampincieux, on attaque la montée vers Bertone

km 12,3 Arrivée sur Bertone. Là on fait la queue

km 12,8 Loin au-dessous de Courmayeur, vue sur le ravito de Bertone avec à droite les coureurs qui arrivent au pointage-ravito et à gauche ceux qui en repartent.

km 14 Sur l'arête qui mène au sommet de la Tête de la Tronche (au fond à droite)

km 16,6 Descente de la Tête de la Tronche vers le col Sapin

km 30,5 Arrivée au Grand Col Ferret

km 39,6 Arrivée à La Fouly

km 43,4 Sentier entre La Fouly et Praz-de-Fort

km 86,5 Au petit matin en direction de la Tête aux Vents

GRP et TDS : suivi par SMS

Comme les années précédentes, il sera possible de suivre les coureurs de l'UTMB, de la CCC, de la TDS et du GRP sur internet en temps réel.
Il est même possible de s'abonner à un service SMS qui vous envoie un texto à chaque passage de votre coureur favori à un point de contrôle. Cela permet de suivre son avancée et de connaître sa progression au classement.
Cette année, seuls deux Maratouristes prennent part à ces grandes courses de fin août, Stéphane sur le GRP (Grand raid des Pyrénées, 150 km et 9000 m+) et Philippe sur la TDS (Sur les Traces des Ducs de savoie, 106 km et 6700 m+).
Sur le GRP, Stéphane sera accompagné de Jean-Yves, finisher de la Montagn'hard début juillet.
Sur la TDS, Philippe aura le dossard 9337.
Sur le GRP, Stéphane aura le dossard 328 et Jean-Yves le 329.

Voici les adresses où vous pouvez vous inscrire pour recevoir les textos.
Pour le GRP http://chrono.geofp.com/grp2009/custom/grp2009/SMS.pdf

Pour la TDS http://www.ultratrailmb.com/sms.php?page=sms

mercredi 19 août 2009

Marathon du Mont Blanc: dimanche 27 juin 2010

Les dates 2010 du cross et du marathon du Mont Blanc sont connues.
Le cross de 23 km et 1300 m+ se déroulera samedi 26 juin alors que le marathon (42 km et 2300 m+ aura lieu le lendemain, le dimanche 27 juin.
Plusieurs Maratouristes souhaitent réaliser le doublé cross + marathon. Un bel enchaînement dans le cadre de la préparation à l'UTMB de fin août.
Avec un tel panorama (de gauche à droite l'Aiguille d'Argentière, l'Aiguille Verte, les Drus, les Aiguilles de Chamonix et le Mont Blanc), difficile de ne pas s'arrêter un long moment au ravitaillement du col des Posettes pendant le marathon du Mont Blanc...

dimanche 16 août 2009

Joli programme sur la région drouaise

Les coureurs à pied de la région drouaise sont tous les ans gâtés lors de la rentrée de septembre. Ils ont quatre courses très sympathiques à leur programme en quatre semaines.
La série débute dimanche 30 août avec LA FORESTIERE (http://laforestiere28.free.fr/) où une course pour les femmes (7,5 km) et une course pour les hommes (11,3 km) sont au menu. Cette épreuve est organisée par l'US BELHOMERT et elle se court en forêt.
Une semaine plus tard, dimanche matin 6 septembre, les courses de Garnay proposent un 10 km et un semi-marathon su route. Le parcours est une boucle de 5 km qui comporte une grosse côte. Les coureurs empruntent deux ou quatre fois la côte en fonction de leur course.
La semaine suivante, dimanche matin 13 septembre, il est possible de courir la Ronde de Luray, un 10 km sur route dans les rues du village.
En 2008, Denis, finisher UTMB 2007, était le seul Maratouriste en lice à Luray.

Enfin, les Foulées de Vert-en-Drouais, dimanche matin 20 septembre, terminent la série avec deux courses, une de 7,5 km et une de 15 km. Le parcours à 80 % sur route, comprend une jolie bosse d'un bon kilomètre à faire une fois sur le 7,5 km et deux fois sur le 15 km.

Toutes ces courses et les autres faisant partie du calendrier départemental 2009 des courses hors-stade d'Eure-et-Loir sont sur le site du comité 28 d'athlétisme http://comiteeureetloir.athle.com/asp.net/espaces.html/html.aspx?id=14507

La Montagn'hard: Jean-Yves meilleur descendeur que grimpeur !

Lors de la Montagn'hard, deux challenges originaux ont été créés par Olivier Tribondeau et son équipe organisatrice.
La plus longue montée de la course, entre Les Contamines et le Mont Joly (1415 m+), ainsi que la plus longue descente, entre le Mont Joly et le ravitaillement des Tappes (1060 m-), étaient chronométrées.
Un classement était ensuite établi sur ces deux portions de courses, uniquement pour les finishers des deux parcours, 95 km et 115 km.
Sur la montée, Jean-Yves se classe 87ème sur 99 avec un chrono de 2h50.
Jean-Yves dans la longue montée du Mont Joly

Le meilleur grimpeur, Alexandre Hayetine, met 1h38' ! Pour un tel dénivelé, chapeau ! Surtout qu'il venait de faire 56 km, qu'il restait 60 km après et que ce gars finit 8ème de la course... Cela lui fait du 870 m/h.
Sur la descente, Jean-Yves se classe 73ème sur 99 en 1h14' alors que le meilleur descendeur, Eric Bonnotte, a descendu ces plus de 1000 m en 30'. 2100 m/h, quel bolide.
Jean-Yves dans la descente entre le Prarion et Bionnassay

Journée de la vie associative

Samedi 17 octobre, la ville de Dreux et le Cercle Laïque organisent conjointement la 1ère journée de la vie associative. Différents ateliers sont proposés et chaque association (représentée par un maximum de deux personnes) devra en choisir deux. En fonction des réponses, seuls deux ou trois ateliers seront effectivement mis en place le 17 octobre.
A/ quels services pour la vie associative ?
B/ l'adhérent n'est-il qu'un consommateur ?
C/ comment accompagner les bénévoles dans la gestion de l'association ?
D/ comment développer le partenariat associatif ?

Il sera possible de déjeuner sur place. Les Maratouristes intéressés pour participer à cette journée peuvent contacter Philippe.

samedi 15 août 2009

La Montagn'hard: récit du vainqueur

Récit de course par Antoine Guillon (lu sur le site Ultrafondus)
http://www.ultrafondus.fr/index.php/Recits-bruts/Montagn-Hard-2009-Antoine-Guillon.html


Montagn'hard 2009
Envie d’ultra, envie de montagne et de dénivelé, voilà comment je me suis retrouvé avec un dossard pour la première édition de la Montagn’Hard. Connaissant Olivier TRIBONDEAU, il était certain que le parcours et l’organisation seraient à la hauteur de mes espérances.
C’est du petit village de Saint-Nicolas de Véroce, près de Saint-Gervais-les-Bains, que le départ sera donné. La verdure environnante atteste de la fraîcheur et de l’humidité des lieux.
Fin de journée, je prends mon dossard, prépare mon Camel-back Cinetik 11 avec la poche à eau et non pas les bidons car il faudra de l’autonomie sur certains points. Je monte la tente sur un parking, prends un léger repas et me couche pour un petit somme avant le départ prévu à 4 h du matin. Etonnamment, je dors très bien. Je suis serein. Mes affaires étant prêtes, je n’ai qu’à remplir ma poche à eau et rejoindre la ligne de départ.
Antoine Guillon, vainqueur de la Montagn'hard, sur le podium

Nous sommes 250 coureurs. Je retrouve Thierry CHAMBRY arrivant de La Réunion et Grégoire, le frère de Guillaume MILLET, venu relever le défi des 10 000 m de dénivelé positif. Nous sommes nombreux à Saint-Nicolas de Véroce avec cette idée en tête. Après les dernières recommandations d’Olivier, nous nous recueillons tous pendant une minute, à la mémoire des 3 coureurs décédés lors du Raid du Mercantour. C’est avec ce rappel de notre vulnérabilité face à la montagne que nous nous élançons dans la nuit.
Comme nous attaquons par de la montée en forêt, le rythme est assez cool. Très rapidement le peloton s’étire, formant une guirlande de loupiottes. J’alterne déjà marche et course. A mes côtés, Thierry est là, Lionel FAVRE-FELIX aussi (4ème au Mont-Blanc 2004), et François LACHAUX. Le jour pointe tandis que nous évoluons dans les buissons de rhododendrons en fleurs. Le Mont-Blanc se teinte d’orange, c’est splendide. J’adore ce sentier parsemé de rochers blancs, bordé de végétation. Nous le disons tout haut, c’est magnifique. Conformément au dernier point météo, le ciel est exempt de tout nuage, ça va chauffer. Nous descendons au premier ravito des Toilles. Je trouve cette pente assez similaire à celle de Saint-Gervais par la Charme sur l’UTMB. Autant dire qu’il ne faut pas s’emballer. Toujours à 4, nous pointons en tête. Je ne m’arrête pas, et continue seul sur la piste qui bientôt remonte sur le Prarion. Je ne cherche pas à m’échapper, en profite pour ralentir, manger une barre et trottiner en attendant le retour des coureurs. Cette accalmie fait partie d’une gestion pépère. Faut bien se mettre en tête qu’il y en a pour 20 h selon Olivier. J’espère 19 h quand même.
Thierry revient, et nous grimpons ensemble dans le monotrace technique qui suit. Les 2 autres coureurs nous rejoignent à leur tour. Des petits ruisseaux coupent le sentier. Ça devient bien technique, et j’admire l’aisance de Thierry. Je lui fais remarquer que le terrain s’apparente aux chemins réunionnais ! Je reprends la tête du petit groupe, bien en forme, en m’aidant des bâtons. La fin du Col du Prarion offre une vue dégagée sur le Mont-Blanc. C’est vraiment beau. La descente suivante est assez ludique. De nouveau dans la forêt, il faut garder un œil sur le balisage pour ne pas se louper car il s’offre plusieurs chemins. Pas de problème, Olivier a bien matérialisé le parcours.
Olivier Tribondeau, organisateur de la Montagn'hard

J’arrive à Bionnassay où le ravito me permet de faire le plein d’eau, de même que les 3 autres coureurs. Je prends mon temps, mange de la banane et des noix de cajou, et repars. Thierry est assez loin, et les 2 autres derrière moi. La montée au col du Tricot est formidable. Toute fleurie, serpentant parmi les buissons dans un chaos rocheux, avec des vues saisissantes. Rien que pour ça, le déplacement vaut le coup, et ce n’est pas fini puisque je cours depuis 4 h seulement.
Je rattrape Thierry, tandis que Lionel se rapproche également. Les sensations sont excellentes. Etant proche de l’UTMB, c’est un peu normal car ma préparation est quasiment bouclée. Cette Montagn’Hard est en quelque sorte l’occasion de me tester et de faire un premier bilan de la saison. Ça grimpe longtemps, et bien, de même que la chaleur. Enfin une petite descente, et c’est la traversée d’une passerelle suspendue au-dessus d’un torrent. On se croirait au Népal du coup ! Je laisse François qui m’a rattrapé traverser en 1er, car on ne passe qu’un par un. Il m’attend de l’autre côté et c’est mon tour. Très impressionnant ! Le sentier grimpe de nouveau pour atteindre le sommet du Col du Tricot à 2 120 m. La descente suivante est encore bien pentue. Formée de grands lacets sur un monotrace pierreux, c’est impeccable pour ne plus avoir de cuisses en bas si on ne joue pas du frein moteur ! Je laisse le François me distancer légèrement. Derrière, plus personne en vue. J’avais bien remarqué que Lionel et Thierry décrochaient dans l’ascension. C’est assez surpris que j’arrive 1er aux chalets de Miage. François LACHAUX a dû rater une bifurcation … Je me ravitaille donc seul et reprends le chemin sous les encouragements de l’équipe dynamique de bénévoles. La femme de Thierry m’annonce qu’il est gêné au niveau de l’estomac. Il faut dire qu’il vient juste d’arriver de la Réunion. Ce n’est pas évident dans ces conditions.
Je croise quelques randonneurs vers le sommet du Truc. Ils sont au courant de la Montagn’Hard et me plaignent ! S’ils savaient comme j’en profite !! Je me retourne de temps en temps mais personne en vue. Je descends assez rapidement jusqu’aux Contamines. Curieux de se savoir sur le parcours UTMB à contresens ! L’ambiance des lieux y est toute autre, mais bien sympathique. Je retrouve Anne et mes enfants. Déjà 7 h de course ! Je change de tee-shirt, optant pour un manches-courtes, bien que le ciel se parsème de nuages. Je suis le Bon Nant, rafraîchissant, dans la petite forêt qui le longe. Mais bientôt je le quitte pour entamer la montée du Mont Joly. Petit pointage pour prendre le chrono du meilleur grimpeur, petite pause photo avec les bénévoles, et c’est parti !! Je n’ai pas l’intention de changer d’allure pour les 1 500 m positifs qui s’annoncent. J’alterne la marche et la course quand l’inclinaison me le permet. Je transpire beaucoup, il fait lourd. Au sortir de la forêt, le sommet de la montagne semble dans la brume. A son approche, tandis qu’à 30 minutes derrière moi je n’aperçois toujours pas de coureur, les nuages s’accumulent. La dernière partie est franchement raide. Je m’arrête pour enfiler ma veste étanche.
Antoine Guillon (à droite), vainqueur, en compagnie de notre ami Jean-Yves (au centre) et de Eric Bonnotte, troisième de la course et vainqueur du challenge du meilleur descendeur (30' pour 1200 m sous les trombes d'eau !)

J’atteins le sommet sous la pluie battante, stoppe au pointage. Là, un retentissant coup de tonnerre déchire l’air, en même temps que la foudre s’abat sur le paratonnerre à 5 m de moi ! D’un coup, c’est la panique au pointage. Je file, n’ayant pas d’autre choix que passer la crête. L’idée de devenir paratonnerre à mon tour ne me séduit pas. La présence de mes bâtons n’est pas pour me rassurer non plus ! Je les tiens d’une seule main et les laisse traîner au sol. La grêle tombe à fond, dans des bourrasques violentes. Quel merdier !! Je quitte enfin la crête que j’ai entièrement marchée par crainte de la foudre, et me dérouille comme je peux dans la descente devenue ruisseau de grêle et d’eau. Je tombe deux fois, complètement vautré dans ce mélange boueux et froid. La pluie qui cingle aura tôt fait de me nettoyer.
J’arrive au ravito de l’Etape, y prends 2 soupes très bénéfiques et ne m’attarde pas plus car le froid me gagne. Anne et les enfants sont au croisement de Notre-Dame-de-la-Gorge. Ils se doutaient que j’avais pris une belle saucée !! Ragaillardi, je continue vers la Balme, en compagnie de Serge, l’avaleur de dénivelé, venu vérifier le balisage, faire une sortie trail et des photos. Ça fait du bien de discuter un peu. Je lui raconte l’orage, et il me semble bien qu’il s’en prépare un second. Encore une montée technique jusqu’au Hameau des Prés, sous la pluie. Je suis agréablement surpris de ne pas sentir d’échauffements aux pieds alors qu’ils sont trempés. Cette fois, il pleut fort pendant que nous descendons vers la Balme. Ravitaillement express pour moi, soupe et noix de cajou, après plus de 12 h de course.
Je repars seul, en direction du Lac Jovet. Je cours beaucoup sur cette section, pour me réchauffer surtout. Beaucoup de cailloux sur le sentier rendent la course cahoteuse, mais bon, ça avance quand même, et bientôt s’offre à moi la vue splendide du Lac Jovet. Il ne pleut plus, l’eau est translucide, j’aperçois les poissons, c’est super beau. Petit pointage où on m’annonce qu’il faut faire le tour complet du lac, chouette ! Puis c’est le retour vers la Balme, mais au lieu d’y redescendre, il faut obliquer pour grimper le Col de la Cicle. Serge est là, qui m’attendait patiemment pendant ma boucle au lac. Nous grimpons le col, enfin lui le grimpe vraiment, tandis que j’avance tranquillou après 7 000 m positifs et 80 km dans les pattes. Il prend des photos. Ce col est très impressionnant. D’en bas on n’aperçoit pas le sentier qui sinue dans le pierrier. Encore un joli coin. Je parviens au sommet à rythme égal, réchauffé par quelques rayons de soleil diffus. Comme quoi il faut s’attendre à tout en montagne. Je peux délier les jambes dans la descente vers le Signal. En alpage, le chemin permet de bien courir. Serge me quitte au ravito. Ces moments étaient sympas à partager. Beaucoup d’herbe dans la partie suivante. Après 16 h de course, je sens que l’estomac fatigue un peu. Il va falloir gérer convenablement l’alimentation. J’ai trouvé un équilibre avec les gels GO2 et les fruits secs. Depuis 6 h, je bois un mélange d’eau et de coca, en relais de ma boisson énergétique les 10 premières heures. Ça va bien. Les noix de cajou salées me font beaucoup d’effet, riche idée d’Olivier !! J’aperçois en haut une petite tente, encore un pointage. Je suis le sentier sous l’œil intéressé des vaches, seule présence ici. Je vois encore le ravito du Signal, et toujours personne à environ ¾ d’heure. Décidément, je crois bien que je finirai seul cette Montagn’Hard.
Au pointage, on m’annonce que l’Aiguille Croche est ôtée du circuit, trop dangereuse après les pluies. ¾ d’h de moins, ce n’est pas pour me déplaire. D’après le profil de la course que je me suis emmené, il me faut descendre 1 000 m jusqu’à l’altiport avant la dernière montée. Je cours toujours, profitant d’un long chemin en balcon. Des troupeaux de vaches m’obligent à marcher. Leurs cornes impressionnantes le sont d’autant plus que les bêtes ne semblent pas disposées à bouger d’un poil. En plus, ma veste rouge promet une belle corrida si je les énerve. Je n’ai pas envie de vérifier si je suis encore capable de courir au seuil !! Pas mécontent de laisser de la distance entre les troupeaux et moi, je finis par allumer ma frontale, dans la descente très raide pour l’altiport. Attention où l’on met les pieds, c’est plein de trous masqués par les touffes d’herbe.
Au bas de la pente, Maurizio SCILLA de Lafuma et Fabien HOBLEA, venus tous deux courir la Moins Hard, m’accueillent chaleureusement et m’accompagnent sur les 800 m de la petite route de l’altiport. Ça fait chaud au cœur. Un dernier ravitaillement, une soupe, le plein d’eau, et c’est la dernière section : 600 m + et 800 m -. Fabien et Maurizio courent à mes côtés jusqu’à l’entrée de la forêt, et je continue seul en suivant le balisage réfléchissant. Un panneau « Mont Joly » me perturbe un peu. Je n’ai pas envie de retourner là-bas, est-ce normal ? Avec la fatigue, on a vite fait de se poser des questions stupides. Bon, pas le choix, je suis le balisage et je verrai bien où ça me mène. Logiquement, je devrais rencontrer quelqu’un. Bien raide, cette côte-là encore ! Enfin, à la sortie du bois, un signal lumineux haut perché m’indique un dernier pointage au sommet. Ben mon vieux, j’y suis pas encore !!
Dans la nuit étoilée, avec l’apparition de la lune, je peux couper la frontale pour le plaisir. Par moments seulement, histoire de ne pas louper une bifurcation. Bref pointage, vue dominante sur les villes éclairées, je file vers Saint-Nicolas, encore caché par quelques mouvements de terrain. Dans le cas peu probable où il nous resterait encore des cuisses, Olivier a fait en sorte de nous servir une descente aux enfers, droit dans la pente !! Fabien et Maurizio sont encore là ! Nous finissons ensemble, Fabien devant pour annoncer mon arrivée. Quel plaisir !!
Je débouche dans Saint-Nicolas. Un petit comité d’accueil, normal vu l’heure, mais beaucoup d’émotion. Olivier parcourt les derniers mètres avec moi et je lui donne mes premières impressions sans réserve. C’était super beau, vraiment, et aussi très dur. A courir avec beaucoup de précautions, jamais dans le rouge, pour en profiter comme il se doit …

jeudi 13 août 2009

Ecotrail de paris: les inscriptions sont ouvertes

En 2009, 5 Maratouristes (Gaétan, Denis, Henri, Didier et Christian) ont pris part au 6ème Ecotrail de Paris, une longue épreuve pédestre de 80 km (1500 m+) entre Saint-Quentin-en-Yvelines et le premier étage de la Tour Eiffel à Paris. Didier avait déjà couru la 1ère édition de ce trail en 2008.
C'est une course dont le départ est fixé samedi 20 mars à 12h30 et qu'il faut terminer avant 1 heure dimanche matin 21 mars. Le nombre de coureurs est limité à 1500. Il ne faut pas tarder à s'inscrire, les inscriptions ayant été vite closes l'an dernier.
Didier en 2008 après son arrivée au 1er étage de la Tour Eiffel

Résultats 2009: 188/ Gaétan 8h55'34 (88ème SEH/338) ... 253/ Denis 9h14'23 (28ème V2H/177) ... 426/ Henri 9h51'09 (60ème V2H/177) ... 608/Didier 10h31'08 (234ème V1H/374) ... 831/Christian 11h28'30 (297ème V3H/338) sur 1001 classés.

Infos et inscriptions sur le site de la course: http://www.traildeparis.com/pages/public/index.php?v=event&id=6&cid=71