SAFARI-REPAS //

Samedi soir 4 mai, Safari-repas des Maratouristes. Pensez à bien vous inscrire auprès de Philippe et à choisir une étape d’accueil (apéro, entrée, plat ou final…) / week-end des 22 et 23 juin, pique-nique des Maratouristes

mercredi 31 juillet 2013

Echappée Belle: Philippe se prépare en Ubaye

C'est en Ubaye, la vallée de Barcelonnette dont il connaît presque tous les sentiers et les sommets, que Philippe prépare actuellement son Echappée Belle de fin août.
Depuis le 12 juillet, en savoie il n'avait eu que du beau et du chaud pour cavaler en montagne. L'accueil en Ubaye fut différent avec une journée de pluie, sans orage. Ce n'est pas grave, quand il fait plus frais, ça monte mieux.
Ce jour-là, 16 km avec 900 m+ et 900 m- en 2h12'.

parti de Barcelonnette sous le soleil, j'ai vite vu que cela allait se gâter. La pluie venait de l'ouest, de Gap en bas de la vallée. On voit sur la photo la station de Pra-Loup qui est déjà sous l'averse. Moi pas encore !

de l'autre côté de la vallée de l'Ubaye, vers l'est, des trombes d'eau tombent sur Jausiers

malgré la pluie, on prend le temps d'admirer les champs de lis martagon...

mardi 30 juillet 2013

Trail-endurance: allez consulter le nouveau mag en ligne

http://www.trails-endurance.com/

Parmi les nombreuses superbes pages à consulter, une vidéo sur l'Echappée Belle que fera Philippe fin août; ça fait envie grave !!!

http://www.trails-endurance.com/videos/lechappee-belle-2013/

lundi 29 juillet 2013

Minou au cross du Mont Blanc : info ou intox ?

 L'année dernière, Jacques n'avait pu boucler le cross du Mont Blanc.
Michèle a décidé de reprendre le flambeau et elle prépare déjà en ce bel été 2013 l'édition 2014 du cross du Mont Blanc.

c'est dans les Alpes du sud, entre Grenoble et Gap que Jacques et Michèle sont allés faire quelques sorties en montagne


dimanche 28 juillet 2013

UTMB / CCC: les Maratouristes se préparent

C'est en famille que Anne et Henri sont allés faire quelques tours de notre parcours du temple d'Amour. Il est vrai que l'été avance et que les ultras de fin août approchent, CCC pour Anne et UTMB pour Henri...

Anne a bien récupéré de son joli marathon du Mont Blanc. Place au renforcement musculaire sur le mur du Temple d'Amour

avant un séjour en Haute-Savoie en août, Henri peaufine sa prépa sur  le Temple d'Amour.

samedi 27 juillet 2013

Le Mont Blanc, le Mont Blanc, le Mont Blanc...

Le Mont Blanc, même quand on ne grimpe pas dessus, on le voit tout le temps.
Lors de l'ITT le 14 juillet, Didier et Philippe ont pu l'admirer. Dimanche sur la Villarinche, Philippe l'a également vu.  Même dans le soleil, on le reconnaît facilement.
Fin août, d'autres Maratouristes en feront leur cible de l'été. Sophie D., Henri et Thierry seront sur l'UTMB, ils en feront le tour. Nicolas et Sophie H. se contenteront du demi-tour sud sur la TDS alors que Anne se lancera sur le demi-tour nord avec la CCC.
Les départs ne sont que dans quelques semaines mais ça s'approche et ils doivent déjà faire des rêves où ils sont assis à une terrasse chamoniarde face au Mont Blanc revêtus de leur veste de finisher...

le Mont Blanc vu depuis la descente de la Grande Motte sur l'ITT

Vue sur le Mont Blanc, si si il est là dans le soleil, au-dessus de la vallée du col du Glandon


vendredi 26 juillet 2013

Trail de l'Etang du Bois de Clos: notez la date

C'est le dimanche 6 octobre prochain que le trail de l'Etang du Bois de Clos sera organisé par notre ami Jean-Yves et son équipe.
Deux courses nature sont au menu un 12 km et un 24 km avec deux boucles de 12. Il est possible également de faire 12 en marchant ou de faire un relais de 2x12 km en courant.
Ces courses ont lieu à Fontenay-sur-Eure à 5 minutes de Chartres.


jeudi 25 juillet 2013

Trail de la Villarinche: reportage photos de Philippe

Une semaine après l'ITT et les arrêts des deux Maratouristes, Philippe avait très envie de retourner sur une course, de remettre un dossard. C'est ce qui le motive toute l'année, galoper en montagne, grimper de forts dénivelés...  N'arrivant pas à digérer son échec de l'ITT, il devait vite rechausser les chaussures de trail.
Ce fut fait ce dimanche.
22 km, ce n'était pas énorme mais 1800 m+ était autre chose. En fait ce sont ces 1800 m qui ont donné envie à Philippe d'aller sur la Villarinche à Saint-Colomban-des-Villards dans la vallée du col du Glandon.
L'objectif était simple, bien grimper sans s'occuper de la suite. Et cet objectif a été atteint, les 1800 m sont passés très bien. Le final, 7 bornes de descentes a été un peu long, l'ITT étant encore dans les pattes.
Reste une belle sortie sur les contreforts du massif de Belledonne où aura lieu l'Echappée belle de fin août et une série de photos d'une région magnifique.













même à 2200 m il faisait chaud



le névé de la course !

début de la descente plutôt raide, les chamois savoyard larguent aisément les Beaucerons...




une quantité de torrents ont tremper sa casquette et s'asperger. Le bonheur


mercredi 24 juillet 2013

La Villarinche: On a évité de peu la cata pour le blog !


Sans ce coureur vigilant, vous n'auriez pas eu de photos de la Villarinche sur le blog. Au bout de quelques minutes de course, Philippe  a perdu son appareil photo. Vous savez celui qui le suit sur toutes les course et avec lequel il a déjà fait des milliers de photos pour illuster l'un des 2530 articles déjà publiés sur le blog...
S'apercevant de cette perte, Philippe fait dem-tour pour le chercher. Heureusement, ce coureur arrive et lui dit aussitôt:"Je l'ai!" OUF !


mardi 23 juillet 2013

Philippe a couru la Villarinche

Finalement, Philippe n'a pas su résister et dimanche matin, il était au départ du trail de la Villarinche à Saint-Colomban-des-Villards, dans la vallée du col du Glandon en Maurienne.
Cinq jours d'antibiotiques l'ont guéri de l'infection des sinus qui l'a privé du cadeau de finisher de l'Ice-trail Tarentaise.

"J'avais très envie de recourir rapidement pour voir si je savais encore grimper !!! Les 1800 m+ placés sur les 15 premiers km du parcours de 22 km m'ont donc parfaitement convenu. Les 7 derniers kilos, tout en descente, raide au début et roulante ensuite n'ont pas été aussi brillants, j'avais encore l'ITT dans les pattes."

41 coureurs  seulement étaient au départ. Philippe était pointé 27 en-haut. Il doit finir dans les 34/35 en 4h12'.

lundi 22 juillet 2013

Raid familial du 31 août: préparez-vous !

Dans 7 semaines, notre ami Christophe Lusurier organise le 4ème raid familial. Il aura lieu cette année dans la région de La Ferté Vidame.
VTT, tir à l'arc, course à pied, c.o. de nuit, énigmes, bivouac, le programme est très complet et devrait vous plaire.


dimanche 21 juillet 2013

L'embarras du choix

Vous êtes en vacances en Savoie. Vous n'avez pas envie de regarder le Tour de France à la télé ce dimanche. La météo annonce une très belle journée. Que faire ce dimanche ?
Il suffit de lire les pages SPORTS SAVOIE du Dauphiné Libéré et vous n'aurez que l'embarras du choix...

* A Queige, hier samedi à 4 heures partaient les coureurs de l'Ultra Tour du Beaufortain. Un ultra de 103 km et 6200 m+ à faire en moins de 26 heures. Une course déjà faite par Philippe en 2006 à l'époque où elle se courait en deux étapes, Quiege-Cormet de Roselend et Cormet de Roselend-Queige.

* A Valmorel, la station d'Edith, départ dimanche matin du trail de la Madeleine. Deux jolis parcours de 29,7 km avec 1900 m+ et de 20,6 km et 920 m+.

* A la même heure la Villarinche part de Saint-Colomban des Villards dans la vallée de la Maurienne sur la route qui monte au col du Glandon. Le parcours fait 22 km et 1800 m+.

samedi 20 juillet 2013

Ice trail Tarentaise: le compte-rendu de Philippe

Pas de bol ! Je n'ai pas pu m'amuser sur mon premier gros objectif de l'été... Pourtant cette année, tout était là pour bien gazer:
* les conditions, superbes, avec un ciel bleu de rêve...
* les jambes en qui j'avais confiance après la belle série Vulcain-Piqueurs-Grand Raid 73-Aravis-Cross Mont Blanc.

deux Maratouristes confiants au départ

Mais voilà, un troisième paramètre, inattendu, m'a joué des tours: mes sinus.
Sinusite, maux de tête toute la semaine avant la course où j'ai tourné au Doliprane et eu du mal à dormir...
Ajoutés à cela, 4 apéros ou repas bien arrosés dans la semaine et vous aurez un mélange à qui j'attribue la fatigue extrême qui m'est tombée dessus dans la Grande Motte et ne m'a jamais lâché.

4 h du mat' dans les rues de Val d 'Isère, le départ est pour bientôt

Parti cool, j'étais bien à Tignes où l'on voyait le jour poindre.
Dans la montée vers la Grande Motte, cela allait bien. Sans forcer outre mesure, je double. Quelques rares me passent.
Arrive la zone de chaînage où l'on doit enfiler nos yaktrax pour aborder la partie enneigée, gelée à cette heure, du glacier. Et qui vois-je poindre juste avant le soleil ? Didier ! Sur mes talons après 800 m+ ! Sans dévaloriser la perf de notre infatigable Didier, je n'ai pas dû monter aussi vite que je le pensais.

500 m+ au-dessus de Vald 'Isère. Les lumières de la ville...

autour du lac de Tignes, on sent le jour poindre (j'aime bien ce verbe...)

zone de chaînage, Didier arrive

regroupement de coureurs sur la zone de chaînage

yaktrax au pied, ça monte vers le ravito... on reconnaît aisément Didier en orange dans le groupe

au fond en-haut le sommet de la Grande Motte. C'est la 1ère fois en 3 éditions que le course peut y passer, météo oblige...

trail estival ou hivernal ???

je suis au ravito, il reste 600 m+ à faire pour aller en-haut

des bénévoles aux petits soins pour les coureurs

et mon Didier arrive déjà
Didier prêt à passer la Grande Motte

Quasiment ensemble on arrive au ravito 200 m+ plus haut. On en repart vite. Ne restent que les 600 m+ sur le glacier. Magnifique surtout que j'imagine à ce moment faire course commune avec Didier, ça va être superbe. Il semble en forme, ça va être une bonne journée.
Mais voilà, lentement, régulièrement, inexorablement, Didier prend un mètre, deux, cinq, dix, il me lâche, sans accélérer.
Pas de problème d'altitude, je respire bien mais je suis de plus en plus fatigué, je dois m'arrêter souvent pour reposer les jambes.

derniers mètres avant le sommet, ça bouchonne, on reconnaît Didier en orange, le coureur isolé derrière le grand groupe et devant deux coureurs...

au sommet, vue extraordinaire sur les Alpes. Il ne manque que la table d'orientation

début de la descente, faut pas déconner, rester prudent sur ce monotrace gelé

Près du sommet, ça bouchonne dans les parties techniques d'escalade. J'apprécie ces arrêts obligés.
Je me rassure : "on avait 2h15 d'avance sur la barrière au ravito. Je peux lever le pied, ça va revenir..."
Jamais ! La descente dans une neige bien plus molle qu'à la montée ne m'amuse pas trop.
Certains glissent sur les fesses et vont vite. Je préfère m'appliquer à marcher en rythme pour récupérer et retrouver les jambes.
fin du glacier et du gros névé qui suivait, alternance de bosses et descentes vers le col de Fresse

Sur le replat qui suit, je ne peux suivre les groupes qui me doublent; ça va revenir, patience. Mais pour l'instant, ce qui revient ce sont les coureurs qui étaient derrière moi.
Ouf, le col de Fresse (droit devant) arrive. Juste avant une bénévole contrôleuse vérifie les passages.

ravito du col de Fresse

la Grande Motte vue du col de Fresse. Entre ce sommet et ce col, Didier me met presque 25 minutes !
C'est pas beau la montagne sous le soleil ?

Ouf, le col de Fresse est là. Je ne dois pas être brillant car une bénévole m'apporte une soupe à l'endroit où je me suis allongé. Puis elle me remplit mon camel. Chapeau le dévouement mesdames !
sympas et jolies les bénévoles du col de Fresse

Puis après avoir mangé comme il faut (je n'ai eu aucun souci digestif, comme d'hab'!) je repars au bout de 10 minutes. Le col de Rocheure, c'est loin, c'est long, 15 bornes et c'est haut, presque 800 m+ cumulés pour y arriver. Pour rester dans les barrières, il faut le faire en moins de 3 heures. Normalement, ça passe largement mais ce dimanche ...

à la vitesse où je vais, j'ai le temps d'admirer les fleurs, ici des gentianes

Je m'arrête souvent, pas uniquempent à cause des fleurs. J'ai mal aux jambes. Je récupère le réseau. Je vois vos messages d'encouragement, d'inquiétude car sur internet, vous voyez que Didier est loin devant !J'appelle Danye. "ça va pas fort, fatigué, incapable d'avancer en rythme... Mais j'y crois, ça va revenir, ça revient toujours..."
C'est pas souvent que Danye m'entend dire que ça va pas. La 1ère fois depuis l'UTMB 2006 je crois... Elle comprend alors que ça va vraiment pas fort et me conseille de m'allonger 10 minutes. OK. Je mets mon téléphone à sonner. Il n'aura pas le temps de le faire car un gars me secoue. "ça va ? tu as encore un dossard ?" A des deux OUI, il répond :"OK, je t'attends, je suis le serre-file !"
Merde, déjà le serre-file, ai-je dormi 2 heures ? Et non, 5 minutes.

un vallon comme je les aime (pas ce jour-là), une belle descente et la remontée vers le col en face...

alternance de névés et de prairies, ici on est à plus de 2500 m

quel parcours génial !

tiens, d'autres fleurs, des gentianes de Koch


petit lac encore un peu gelé


la fin approche pour moi. eu-haut à gauche le col de Rocheure (plus de 2900 m d'altitude) où je n'arriverai jamais. 400 m+ à grimper dans la neige...

Le serre-file est avec un gars pas en forme non plus. Vexé, je repars à un bon rythme. Tiens, ça va mieux. Mais je n'ai pas le temps de finir cette pensée que la fatigue me retombe dessus.
Là, le moral en prend un coup et l'idée de l'abandon commence à germer en mon esprit. Je continue quand même et, suivi à 50 m par le serre-file et son coureur, j'arrive au contrôle du pied du col de Rocheure. Trois coureurs sont là, sans dossard, ça ne sent pas bon du tout. La bénévole me dit :"vous avez fait 37 km et 2600 m+ en 9h45. Il vous reste moins de 6 heures pour faire 30 km et 2400 m+". Pas besoin de calculette pour savoir, qu'avec le mal que j'ai à passer le moindre faux-plat, il me serait impossible de grimper 2400 m+ dans les temps.

dans la descente, hors-parcours, cascade, névé, vaches...

En étudiant après la course nos temps de passage, j'ai vu que Didier était presque 10 bornes plus loin que moi et qu'il n'est pas passé ! C'était mission impossible et j'ai donc pris la bonne décision en disant à la dame que le 404 arrêtait. C'était pas mon jour mais comme dit Jacques, c'est mieux qu'une blessure.
Mais c'est rageant car il me faut désormais attendre un an pour inscrire cette course à mon palmarès !
Seul point positif de la journée: je sais déjà ce que je ferai aux alentours du 14 juillet 2014 !

début de week-end calme avec petit déj' au soleil à Saint-Pierre

qui a dit que c'était le bordel dans une chambre de trailers la veille d'une course ?

La veille de la course, l'organisateur avait dir dans les colonnes du dauphiné Libéré :"c'est une course élitiste et il y aura 50% d'abandons. " Il avait presque raison avec 62% de finishers.
Raison de plus pour y aller et finir en 2014 !

MORALE de l'histoire. Comme le Grand Raid 73, l'ITT est une course de montagne dure. Il faut vraiment être en forme et n'avoir aucun souci pour espérer finir. Les barrières horaires exigeantes s'ajoutent à la difficulté du parcours. En tête du classement des Maratouristes grimpeurs, Didier et Philippe ne sont pas passés cette année car ils n'étaient pas à 100 %. Mais ce n'est que partie remise...