SAFARI-REPAS //

Samedi soir 4 mai, Safari-repas des Maratouristes. Pensez à bien vous inscrire auprès de Philippe et à choisir une étape d’accueil (apéro, entrée, plat ou final…) / week-end des 22 et 23 juin, pique-nique des Maratouristes

jeudi 23 juin 2022

4 jours en vélo le long de la Moselle pour Dick

Il y a un mois, je faisais du vélo avec Simon, le propriétaire du magasin de vélo où j’ai acheté mon vélo de course assisté, et ancien coureur licence amateur. Il me disait qu’il avait un projet en tête de suivre la Meuse à vélo, de la source au plateau de Langres jusqu’à Rotterdam. 1000km en 7 étapes, 150km par jour. Je lui disais alors que c’était un beau projet, mais pas pour moi, car je ne faisais plus de longues distances à cause de mes cervicales, et certainement pas 7 jours d’affilé.

Par contre, son projet est resté dans ma tête, et la fois d’après je lui ai proposé une variante un poil plus facile : la Moselle, 530km de Bussang à Coblence. Faisable en 4-5 jours.

Pour tester si je pouvais tenir la distance, nous avons fait une 1e étape, de Bussang à Flavigny-s-Moselle, le 26 mai dernier. Le but initial était de faire 100km ; nous en avons fait 123. Le lendemain, je me sentais bien, donc nous avons convenu d’essayer de faire le reste en 3 jours (nous avons jugé inutile de refaire ce que nous avions déjà fait).


L’occasion de le faire s’est présentée le weekend dernier. Marijke nous a déposé vendredi matin à Flavigny, d’où nous sommes partis vers 9h30. Première escale : Thionville, 148km. Lors de la 1e étape, nous avions déjà découvert la voie bleue, une piste cyclable qui relie Dijon à Luxembourg, en longeant la Moselle ou le canal des Vosges. Peu de voitures, peu de vent, un beau soleil : des circonstances assez favorables. Jusqu’à la pause de midi, car après, on crevait de chaud. Et on commençait avoir de plus en plus de mal aux fesses, malgré les bons cuissards que nous avions : était-ce le manque d‘habitude ? La chaleur ? En plus, nos sacs à dos semblaient peser 1 kg de plus tous les 10 km… heureusement que nous avions la bonne idée de demander à Marijke de les récupérer le samedi à l’hôtel a Thionville, car elle allait nous rejoindre en Allemagne.


Samedi matin, nous partions de bonne heure, car ils annonçaient encore plus chaud : à midi, on avait déjà fait 100km. De Thionville nous roulions vers Schengen sur la frontière franco-luxemburgo-allemand, où, tout à coup, le paysage changeait : des vignobles faisaient leur apparition. D’abord juste sur la rive gauche, puis, une fois la Moselle parti vers l’est en Allemagne, des 2 côtés, à perte de vue. En plus, la Moselle commençait à se tortiller davantage, ce qui faisait que nous faisions 3 fois plus de kilomètres que par la route « normale ». Mais bon, notre but n’était pas de rallier Coblence au plus vite, mais de suivre la Moselle. Les 60km qui nous restaient l’après-midi furent dures, à cause de la chaleur, mais cela ne faisait que d’augmenter la satisfaction quand nous sommes arrivés à l’hôtel, où, de surcroit, Marijke nous attendait ! Après une boisson de sport et 2 bières (de 50cl, 3 pour Simon !), nous avons passé un agréable moment dans un restaurant croate avec vue sur la Moselle.


Dimanche matin, rebelote, départ 7h30, car en plus de la chaleur il y avait la contrainte "train de retour" pour Simon ; Marijke et moi, nous partions aux Pays-Bas. L’objectif était d’arriver à « confluence », l’endroit où notre très chère Moselle se jette dans le Rhin, à 13h ; or, nous y étions à 13h02, bien épuisés mais tout autant content de l’avoir fait ! Séance photo, un repas, puis départ à la voiture, à la gare, aux Pays-Bas…

Ce fut une aventure magnifique, nous en avons pris plein les yeux, les douleurs aux fesses/dos/cheville/genoux… sont déjà oubliés. Mais surtout, cette aventure a scellé une amitié entre Simon et moi, qui risquerait de perdurer pour longtemps !

Pour finir : Philippe, sachant que j’ai un vélo de course assisté, s’était inquiété de savoir si la batterie avait tenu le coup. Or, l’assistance ne fonctionne pas au-delà des 25 km/h, et nous avons roulé 95% du temps plus vite, je n’ai donc quasiment pas utilisé de batterie. Tout au contraire : le vélo pesant plus de 14kg, il s’est tourné en désavantage à cause de son poids, le double du vélo de Simon.




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