SAFARI-REPAS //

Samedi soir 4 mai, Safari-repas des Maratouristes. Pensez à bien vous inscrire auprès de Philippe et à choisir une étape d’accueil (apéro, entrée, plat ou final…) / week-end des 22 et 23 juin, pique-nique des Maratouristes

samedi 8 juillet 2023

Étape 1 / Défi PP35 / 120 km et 8000 m+ en 26h18

Étape 1 / 47,46 km et 3298 m+ en 11h09 (11h53 dont 44 minutes de pause).

On part à  5 heures de Saint-Pierre en voiture pour aller au départ à Aiguebelle. Rendez-vous est pris avec Adélaïde et Danye pour la fin d’après-midi à Arêches où nous dormons le soir. 

5h28, nous commençons. 

Quelques hectomètres plats, un passage en tunnel sous la voie ferrée et la route se redresse vite. Tout le monde dort dans les petits hameaux traversés. 

La trace sur la montre nous conduit gentiment. On quitte la route au bout d’une demi-heure pour attaquer sentiers et routes forestières. A un moment je rate une intersection et on continue droit vers …. une falaise. Demi-tour sur 50 m et pour retrouver le sentier on part drê dans l’pentu.


Un peu plus haut, passage à une cabane de chasseurs bien aménagée. Sympa, ils doivent y passer de bon moment avec vue sur la Maurienne.

Nous voilà à Montsappey (6,5 km),  première mini-pause. Sortie de la forêt, on continue en alternant, comme depuis le début, marche active et course cool. 





On avance bien. Quatre kilomètres à traverser alpages et hameaux agréables mais pas de café… Les habitants commencent à sortir. La fête de la musique, c’est ce soir, on voit barnum et fûts de bière prêts pour la fête. Et nous voilà presque au fond de la vallée au chalet des Rouelles au pied du mur menant au col de Basmont, km13,5, premier col de la journée. Montée très agréable tout en lacets. Ça va bien. Hop hop hop. Et hop on passe dans la vallée de la Tarentaise.


La descente est tranquille, sauvage. Luis s’arrête et me dit, « on est tout seul dans la montagne ». Le sentier n’est en effet pas souvent emprunté. Il traverse des champs d’oseille sauvage et d’orties, ça pique et nous rappelle le GR351. 






On arrive à une cabane où l’on aurait pu s’abriter en cas de besoin, une table, des lits et  sur la mezzanine, Luis trouve une bouteille de rosé, pleine mais pas fraîche, et un tire-bouchon. Mais il reste de la route, on continue. Au bout d’1,5 km, on retrouve une route forestière. Là on galope bien. On passe cent mètres sous un chalet seul au milieu des alpages. Sur le balcon, un monsieur lit et nous fait signe. Il ne doit pas voir passer grand monde…

Puis, à un carrefour, surprise, il faut remonter, km19. On arrive à un chalet en train d’être restauré. Sur la trace on doit tourner juste avant. Pas de sentier. Aïe aïe. Heureusement le propriétaire du chalet nous indique le passage au milieu des champs. « Suivez la trace des ouvriers qui bossent sur le pylône et ensuite les chemins en lacets est bien marqué ». Effectivement on fait du hors piste dans un pré avant de retrouver, les explications sont bonnes, le sentier en lacets qui descend, descend, sous les sapins. Luis s’amuse loin devant moi. Et on arrive comme prévu sur le pylône sur lequel une dizaine d’ouvriers installent des câbles. Ils vont devoir remonter 300 m+ pour retrouver leur camion ce midi ou ce soir. Bel entraînement !


On arrive ensuite rapidement aux premières maisons de Rognaix. Deux petits kilomètres plutôt plats entre les maisons et on arrive à Cevins, début de la seconde longue montée de la journée, 17 km prévus sans interruption. Un café est à 300 m de notre parcours et j’envisageais d’aller y boire un café mais à l’entrée du village une station essence. Luis me dit,  « on s’arrête là ? ». Ok. 


Un café et une bouteille d’eau gazeuse chacun, et hop on repart, on n’est pas encore à mi-parcours. Début de montée agréable au milieu des vignes de Cevins. Juste au-dessus, plus de sentier. Il a été privatisé par un fermier pour sa basse-cour. Une dame lavait sa salade au bassin communal. Interrogée, elle nous dit de faire le tour par la droite « en restant bien à droite car il y a un chien bizarre ». Pas rassurés on y va quand même. Pas de chien mais deux gars plutôt âgés qui nous disent. « Faut pas monter, attention aux orages de l’après-midi ». Ceux-ci ne sont annoncés que le lendemain, on continue. Longue montée en sous-bois, ça monte bien.



 On passe près d’une fontaine qui nous sert de spa très agréable. Puis on longe au torrent jusqu’à devoir le traverser, km28. 



Mais là un gars dans une petite pelle mécanique nettoie les suites d’un gros orage de la semaine dernière. « Vous ne pourrez pas passer, il n’y a plus de passerelle. » J’imagine déjà le détournement avec cinq ou six km en plus… Luis interpelle le gars, « c’est dangereux de bosser ici tout seul » En fait on avait croisé son copain parti chercher à manger. 

Pas de souci pour nous, Luis se jette à l’eau et traverse en deux bonds, de l’eau jusqu’au short. Séance photos, je l’imite et on continue la montée. Ça sèche vite car ça grimpe progressivement en sous-bois avec la chaleur qui arrive car midi est passé.








Il fait de plus en plus chaud. Je sens un coup de moins bien. On s’arrête donc pique-niquer, km34. Luis est aussi content de faire une pause. Mais on n’a pas trop faim car il fait chaud. Une compote, des fruits secs. On repart, le chemin n’est pas évident, je suis attentivement la trace sur la montre. Un peu plus haut, j’ai besoin de m'asseoir un peu. DeLa pente est raide, les jambes moins fraîches comme le gars Philippe. Luis m’attend plus haut.



On arrive sur un plateau, il reste 3,5 km avant le col mais on a quitté la forêt, on a plus d’air et c’est moins raide. Sur ce long faux-plat, on croise nos premiers randonneurs et je me refais la cerise, on trottine. 







À un moment, on traverse un torrent dans le cours duquel on trouve une baignoire naturelle. Quel pied de s’y tremper ! Denis parlera d’une sortie thalassothérapique. Il n’a pas tort. 


Et on arrive au col, km39,5. Ouf ! Plus que de la descente. Quelques randonneurs. On prend son temps, photos, pieds dans la neige et boule de neige sur la tête. 








On se décide à descendre après une petite remontée pas prévue. Km44, on traverse Le Planay où habitent Francois Dhaene et Jim Walmsley. On ne les voit pas. La fin du parcours sur la petite route vers Arêches est fatigante car il faut courir. 


On arrive finalement à Arêches où l’on retrouve Adélaïde et Danye à la terrasse de notre hôtel ! La bière est très appréciée, on est tous les deux
marqués par la chaleur et la fatigue et je me demande si j’aurai encore des forces demain. Car on ne s’est pas ménagé. Pourra-t-on faire cette deuxième étape, un peu plus longue ? Faudra-t-il abréger ? Suspens ! De plus des orages sont annoncés pour midi...

Bientôt, le compte-rendu de l’Étape 2 / 48,6 km et 2980 m+ en 11h00 puis celui du Cross du mont Blanc / 24,4 km et 1707 m+ en 4h10 pour un Total de 120,4 km et 7985 m+ en 26h19.

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