Courir l'Eco trail de Paris nécessite une organisation militaire; en effet, il faut aller à Paris pour prendre les dossards; départ dès 7h de la maison pour Jean-Yves et moi; puis ,il fallait trouver une place pour se garer gratuitement près de la Tour Eiffel; là, on a eu du bol; ensuite, on a retrouvé Koko, notre féminine du Raid 28; on a fait nos sacs et on s'est dirigé vers le RER; là, Jean-Yves a cherché en vain son ticket fourni par l'organisation; il a dû en racheter un! Il y avait au moins 10 contrôleurs , comme si on était des tricheurs...Le RER était un train court: on s'est retrouvé entassés, soit debout, soit assis par terre, pour se rendre à St Quentin; puis on a pris une navette en bus pour gagner ( enfin) le départ.
J'ai retrouvé des amis de forums de càp; puis Henri et Martine nous ont rejoint pour faire la photo et papoter.
J'ai retrouvé des amis de forums de càp; puis Henri et Martine nous ont rejoint pour faire la photo et papoter.
Jean-Yves et moi avions décidé de faire course ensemble, comme d'habitude; il faisait très chaud au départ, et je suis parti en tee-shirt avec un collant long. Nous avons commencé par du plat, à 10.5km/h environ; nous étions très nombreux, comme à l'UTMB entre Cham et les Houches; pas très agréable. Mais les premières côtes ont permis d'allonger le peloton. Peu avant le 1° ravito, vers le 20°km, on rattrapait Henri parti devant nous mais qui avait déjà les jambes lourdes; on le retrouvait après le ravito, où il fallait faire le plein car il y avait 32 km à faire sans aucun point d'eau; nous avons dû faire attention à ne pas tomber à sec; notre allure était bonne; mais les terribles grimpettes se faisaient moins vite qu'avant: on est qu'au début de la saison et les cuisses durcissent très vite si on les sollicite trop. Quelques coups de fils de Philippe pour nous annoncer sa visite à l'observatoire de Meudon, avec Denis: ça fait du bien de voir des têtes connues, car jusque là, seule Martine nous encourageait.
On avait toujours la forme à Meudon au 44°km; dès la sortie du parc, je plaçait une accélération et je doublais quelques concurrents moins rapides, sans m'apercevoir que Jean-Yves suivait difficilement. Ce fut un feu de paille, car 2 km plus moins, j'étais cuit et c'était au tour de JY de me distancer; j'ai serré les dents jusqu'au ravito du 53°; là, on a pris 15'de pose pour s'habiller, préparer la lampe , se ravitailler, téléphoner à la famille.
On avait toujours la forme à Meudon au 44°km; dès la sortie du parc, je plaçait une accélération et je doublais quelques concurrents moins rapides, sans m'apercevoir que Jean-Yves suivait difficilement. Ce fut un feu de paille, car 2 km plus moins, j'étais cuit et c'était au tour de JY de me distancer; j'ai serré les dents jusqu'au ravito du 53°; là, on a pris 15'de pose pour s'habiller, préparer la lampe , se ravitailler, téléphoner à la famille.
Puis je suis reparti devant avec Bottle( Christian Bouteille, un UFO bien connu); à ma grande surprise, Jean-Yves était 10 mètres derrière; en 4 ans de course commune, c'était la 1° fois que je le voyais "à la traîne".
Il n'avait pas de jambe en montée (son point fort) et n'avançait plus comme au début sur le plat. Fatigue générale. Une deuxième course commençait pour nous.
On laissa donc partir le petit groupe pour rester ensemble dans la nuit. Le prochain ravito était au 63 ° km. Mais je perdais JY de vue, et le croyant devant, j'accélérais jusqu'à la tente; heureusement, Martine me dit qu'il n'était pas passé; je décidais de l'attendre au ravito. Un petit coucou à Christophe et Francis ( les Madeleines du Raid 28) qui avaient accueilli JY dans leur équipe en 2009.
Mais Jean-Yves était archi - cuit:15'de pose ;l'orage qui se mêle de la partie; on repart malgré la fatigue et le déluge jusqu'au ravito tout proche, au 70°km, en alternant marche/course; encore 15' d'arrêt et des problèmes gastriques pour mon binôme; adieu les 10h de course, il faudra finir coûte que coûte.
La fin de parcours est interminable et pas très jolie; heureusement la pluie s'est arrêtée et on aperçoit la Dame de Fer. On alterne bizarrement les portions courues à 11.5km/h et la marche à 3km/h; enfin le pied de la Tour; on monte les 369 marches; je rappelle Philippe; les Français ont gagné; je décide de trinquer avec des coureurs anglais; redescente par l'ascenseur, douche, podologue pour mon énorme ampoule, repas et retour en voiture en lutant contre le sommeil...
Voilà, encore un ultra avec mon pote; on ne le refera pas:
- trop long à cette période de l'année
- un peu galère côté organisation personnelle
- course très bien organisée mais parcours un peu trop urbain parfois
- beaucoup trop de coureurs pendant tout l'après-midi
- course un peu chère
Il n'avait pas de jambe en montée (son point fort) et n'avançait plus comme au début sur le plat. Fatigue générale. Une deuxième course commençait pour nous.
On laissa donc partir le petit groupe pour rester ensemble dans la nuit. Le prochain ravito était au 63 ° km. Mais je perdais JY de vue, et le croyant devant, j'accélérais jusqu'à la tente; heureusement, Martine me dit qu'il n'était pas passé; je décidais de l'attendre au ravito. Un petit coucou à Christophe et Francis ( les Madeleines du Raid 28) qui avaient accueilli JY dans leur équipe en 2009.
Mais Jean-Yves était archi - cuit:15'de pose ;l'orage qui se mêle de la partie; on repart malgré la fatigue et le déluge jusqu'au ravito tout proche, au 70°km, en alternant marche/course; encore 15' d'arrêt et des problèmes gastriques pour mon binôme; adieu les 10h de course, il faudra finir coûte que coûte.
La fin de parcours est interminable et pas très jolie; heureusement la pluie s'est arrêtée et on aperçoit la Dame de Fer. On alterne bizarrement les portions courues à 11.5km/h et la marche à 3km/h; enfin le pied de la Tour; on monte les 369 marches; je rappelle Philippe; les Français ont gagné; je décide de trinquer avec des coureurs anglais; redescente par l'ascenseur, douche, podologue pour mon énorme ampoule, repas et retour en voiture en lutant contre le sommeil...
Voilà, encore un ultra avec mon pote; on ne le refera pas:
- trop long à cette période de l'année
- un peu galère côté organisation personnelle
- course très bien organisée mais parcours un peu trop urbain parfois
- beaucoup trop de coureurs pendant tout l'après-midi
- course un peu chère
steph
1 commentaire:
Finalement je constate que je ne suis pas le seul à prendre le RER ........
jprou
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