Échappée Belle : le compte-rendu de Carole, rencontrée sur l'ut4m

https://la-diag-des-oufs.blogspot.com/2022/08/echappee-belle-2022-moins-belle-plus

Une nouvelle épreuve dans l’Échappée Belle

 En plus des trois courses classiques du programme, 149 km, 84 km et 62 km, l’Échappée Belle propose çette année une quatrième épreuve. Il n’y a que 20 km et 2000 m+ mais un parcours sacrément technique avec des cailloux, des cailloux et quelques cailloux !

Les amateurs de Belledonne connaissent ce circuit ou seulement une partie puisque le parcours passe aux lac des Sept Laux.

L'Échappée Belle, et si vous y alliez cette année ...

 Un joli programme ! 

Superbe film sur l’édition 2020 de l´Échappée Belle

 https://www.youtube.com/watch?v=_f4c60tQIhE&feature=youtu.be&fbclid=IwAR21nDrxD1nioMV2Ck9ALxLLNLRl56nquBEJm1Y67Z0uY2ohq9bLUvts9vY

Le massif des Belledonne, à cheval sur Isère et Savoie, n’est pas le plus connu des Alpes. Mais grâce à l’Échappée Belle, il commence à se faire un nom.

Si vous ne connaissez pas, si vous êtes amateurs de cailloux, si la montagne sauvage et magnifique c’est votre truc, alors visionnez cette vidéo. Et c’est sûr, vous aurez envie de vous inscrire sur une des courses en 2021.

Philippe finisher de l'EB57

C’est à 1h19 ce dimanche matin que Philippe a pu faire sonner la cloche, geste réservé aux finishers.

Il se classe 335ème sur 474 partants et 418 classés. 5ème M5/8 classés et 12 partants, il rate le podium pour 10 minutes, deux arrêts de 25 et 20 minutes aux ravitos lui coûtent cher (sans regrets).

Sur ce nouveau parcours de 57 km selon les organisateurs, 60 selon la plupart des GPS, il met 16h21.

Philippe remercie tous les Maratouristes qui l’ont encouragé. 

 

Échappée Belle: suivi live possible

https://echappeebelle.livetrail.run/coureur.php 

Philippe sera ce samedi à 9 heures au départ de l’Échappée Belle, 57 km et 4000 m+. Une belle balade dans le massif de Belledonne entre le Collet d’Allevard et Aiguebelle.

Il aura le dossard 1596 et il sera possible de la suivre. Son objectif: finir avant minuit !

On notera que sur cette course, un ancien triathlète Drouais, Luc Lortie, sera au départ également. Aujourd’hui Luc habite dans le Maine-et-Loire à Doué en Anjou. Luc est dans la catégorie M6, Philippe est chez les M5.

Ronan devait également être au départ de cette Échappée Belle 57, mais il a été contraint de déclarer forfait.

Optimisme pour l’Échappée Belle

Les organisateurs et tous lesquels inscrits sur l’Échappée Belle 2020 sont optimisme. Les préfectures de l’Isère et de la Savoie, les deux départements où passe la course, ont donné leur accord.

Yapluka !

Sur le 57 km (3800 m+), Philippe et Ronan devraient être au départ.

Un message fort de l’Échappée Belle

T’es un coureur d’ultra ou pas...?

Tout d’abord une pensée à ceux qui sont malades, ou bien qui ont perdu un proche, pendant ou juste avant cette crise, covid ou pas covid en cause, et qui n’ont également pas pu faire correctement le deuil de leur ami, de leur parent. Courage à vous !

Et si notre pratique de l’ultra, notre esprit montagnard, nous servait à quelque chose dans cette épreuve ?

En ultra on apprend :

• La solidarité ; Solidarité vis à vis de ceux qui se sentent mal, au bord du chemin, prêt à l’abandon, à qui on tend la main, qu’on essaye de réconforter, qu’on accompagne jusqu’au point de contrôle suivant.

• L’humilité ; La seule chose que l’on sait c’est qu’on va en chier. On a eu beau se préparer, on se prépare surtout à être mis en difficulté. La montagne est plus forte que nous, on gère, on gère, on gère...

• L’abnégation, l’endurance, la résistance puis la résilience ; On apprend à courber le dos, à patienter mais à continuer d’avancer, coûte que coûte, et on finit par se surpasser.

• La gestion ; On ne s’empiffre pas au ravito, on emporte le nécessaire à manger et boire sur nous jusqu’au prochain ravito. On gère sa course étape par étape, pas d’un seul bloc. On se repose quand il faut.

• Le voyage intérieur ; On sait puiser en nous, aller chercher les images et souvenirs qui font du bien, qui nous permettent de surmonter une épreuve difficile.

• A regarder l’essentiel ; On se nourrit de petits détails positifs, on ressent l’essentiel, on se nourrit de tout ce qu’on oubliait avant... les bienfaits d’un lever de soleil, d’une courte sieste entre les rochers, l’apaisement d’une traversée de forêt, l’émotion d’un panorama hors-norme, le sourire d’un bénévole.

• Le respect de notre environnement, de soi et des autres ; On connait ses limites, on joue avec mais on ne les franchit pas, enfin pas trop, on ne met pas en danger l’organisation et les secours. On ne coupe pas les sentiers, on remporte ses déchets et on reste attentif à ses copains.

• Et enfin, la remise en question ; Ça s’est pas passé comme tu voulais, tu as maudit l’organisation, l’organisateur, la qualité des ravitos, mais au final, toi, est-ce que tu as fait ce qu’il fallait ? Et surtout qu’est-ce que tu vas faire maintenant pour que ce soit mieux, et que tu sois pleinement satisfait de ta prochaine expérience d’ultra ?

Alors, si tout ça te parle, tu es bien un coureur d’ultra !

A toi de gérer cette crise avec toutes les qualités que l’on développe dans notre pratique :

- Prends ton téléphone, et appelle tes proches, échange, partage, rassure.

- Prends ton mal en patience, et reste chez toi, courbe le dos, ne joue pas au con. Oublie l’entrainement quelques temps, pense plutôt maintient en forme, tout doux.

- Gère ! Ne te rue pas sur les courses, pense aux autres, t’es pas tout seul, l’orga a prévu qu’il y ait à bouffer tout le long.

- Fais-toi du bien, repense à tous ces milliers de bons moments que ta pratique de l’ultra endurance t’a permis d’emmagasiner dans ton cerveau, partage-les.

- Réapprends à regarder ce que tu ne voyais plus, cherche le positif, il est là ! Au-delà du compteur du nombre de mort, anxiogène, il y a aussi bcp de compteurs de choses qui vont dans le bon sens, des patients guéris, nombreux, de solidarités qui se mettent en place, des prises de conscience.

- Respecte les règles collectives, respecte-toi, respectons nos soignants qui veulent à tout prix étaler le pic des personnes admises en réa. Ne pars pas en montagne, car si tu te blesses, tu ne seras pas soigné.
- Pose des questions, interroge-toi, exerce ton sens critique face aux médias, face aux réseaux sociaux, face à nos comportements, plutôt que de critiquer à tout va les décisions d’une situation de crise, forcément imparfaites.
Bref, fais-nous plaisir, soit intelligent, soit un coureur d’ultra.
#ultrarespect

On est possiblement à peine à Jean Collet, y a comme qui dirait une section un peu tendue qui nous attend... Brèche fendue, Aigleton, col de la Vache... alors... patience...
Rendez-vous fin août à Aiguebelle !
On vous aime, restez en bonne santé, restez chez vous !

Echappée belle, le 62 km est complet !

Cette année, le Parcours des Crêtes de l'EB, mesure 62 km avec 4700 m+. Le même d+ qu'au Grand Raid 73 mais avec une barrière horaire (27 heures) bien plus large. 

Déjà finisher deux fois de la version 47 km  (2700 m+) de ce Parcours des Crêtes, Philippe s'est inscrit pour ce nouveau défi. 

Ronan était également intéressé. Mais la course étant complète, il va devoir se rabattre sur le 87 ou le 149 km, deux courses encore ouvertes mais soumises.... à un tirage au sort. 

Finisher de l'EB149 en 2019, notre ami Thierry, membre de la Dream Team de Stéphane, s'est inscrit pour le tirage au sort du 149. "Je n'ai pas été pris au tirage au sort de l'utmb, alors je tente celui de l'EB". 

Il faut croire que cet ultra lui a plu puisqu'il tente le doublé. 

Lors du Semi-raid 28, on a rattrapé notre ami Thierry qui accompagnait (et poussait) une joëlette. 

Échappée Belle: qui se laisse tenter cette année ?

Après avoir fait deux fois le Parcours des Crêtes de l’EB avec 47 km, Philippe est très tenté pour faire le nouveau Parcours des Crêtes qui fera 62 km et 4700 m+ samedi 22 août prochain. Les barrières horaires y sont très larges puisque l’on a 27 heures pour finir !

Qui se laisse tenter également ? Rappelons que c’est la seule course de l’EB sans tirage au sort. Les deux autres épreuves, la Traversée Nord (87 km et 6140 m+) et l’Intégrale (149 km et 11400 m+) sont soumises au tirage au sort.

Échappée belle: Thierry finisher, quel exploit !

L’Échappée Belle: Thierry continue

Thierry continue mais on imagine que cela doit devenir très difficile. Avec ce terrain très technique mais aussi avec cette chaleur qu’il subit depuis deux jours.

Ce soir, vers 22h50, il vient de passer le ravito de Val Pelouse. Il lui restera alors 31 km à effectuer. Cela commence à sentir bon pour Thierry. Courage, go, go, go !

On lira dans les statistiques de la course que près de 50% des partants ont déjà abandonné !

Éclatante victoire de François Dhaene sur l'Échappée Belle

L'écrasante domination de François, lui devant et les autres loin derrière 

L'Échappée Belle: ça avance pour Thierry ... et François

551 coureurs étaient ce matin au départ de l’Échappée Belle à Vizille. Ce soir, 88 ont déjà abandonné signe de l’extrême difficulté de l’épreuve.

Notre ami Thierry continue d’avancer régulièrement. Autre signe de la difficulté de l’EB, Thierry a fait les 47 premiers km en plus de 13 heures ! Bien sûr il y avait un peu plus de 4000 m+ mais c’est surtout le terrain très caillouteux qui explique ce chrono. Pour les prochains 17 km, le logiciel de LIVETRAIL lui prévoit 6h30 de course. Normal le direz-vous, c’est la nuit. Pas que carte coin de Belledonne n’est qu’un tas de cailloux sans chemin. Impossible de courir et difficile de marcher vite voire de marcher simplement.

 Courage Thierry !

Pour François Dhaene ce n’est pas la même chanson. Ou presque pas. En 13 heures, il a fait 84 km. Quel avion dans ces conditions ! Un avion qui aura ainsi la chance de passer le délicat col Moretan de jour. Le veinard !

Le record a du souci à se faire...

Échappée Belle: qui se laisse tenter ?

Rares sont les Maratouristes qui se sont lancés sur l´Échappée Belle. En fait Philippe et Fredd sont les seuls.

Comme la Montagn’hard, cette course est parmi les plus difficiles du calendrier. Demandez à Philippe qui a essayé le 144 km et Fredd le 85 km sans pouvoir les terminer. Ce sont des épreuves d’un niveau XXL.

Essentiellement parce que le massif de Belledonne n’est qu’un tas de cailloux (ou presque).

Heureusement un programme figurait un 47 km accessible. Cette année il passe à 57 km avec 4100 m+ au lieu de 3100 pour le 47 km. Philippe a déjà bouclé deux fois ce 47 km (à chaque fois une semaine après l’Ut4M 160 Challenge). 

L’objectif de tous les coureurs au départ est d’arriver à Aiguebelle 

pour faire sonner « la cloche » des finishers

Belledonne, un tas de cailloux...

Plus de 4000 m+ pour le 57 km

Plus de 6000 m+ pour le 85 km (profils TRACE DE TRAIL)

Échappée Belle: notez les dates

Si vous avez envie de faire l’Échappée Belle en 2018, notez la date. 

Comme en 2016 et 2017 sur l’EB47, Philippe aimerait bien être sur cette épreuve qui passe juste derrière Saint-Pierre de Soucy.  Ce sera sur l’EB47 s’il est pris au tirage au sort de l’OCC et l’EB85 s’il n’est pas pris au tirage au sort de l’OCC. L’OCC c’est jeudi 30 août, l’EB47 et l’EB85 samedi 1er septembre.

Échappée belle: l'humour des organisateurs

Voici quelques-uns des panneaux que Philippe a pu lire au bord du parcours. (Photos Michelle)

L'Échappée Belle en rando: c'est possible !

Pour ceux qui ont envie de faire une rando alpine magnifique, sportive mais pleine de cailloux et rochers de toutes tailles, n'hésitez pas, c'est le parcours de l'Échappée Belle qu'il vous faut !

Il est désormais possible de l'effectuer en rando avec balisage et gîtes qui vont bien.

Échappée Belle, la vidéo de Pierre Gagnière

https://m.youtube.com/watch?v=VfOWWDTWl0A

Superbe vidéo de Pierre, le caméraman attitré de l'EB depuis la création et lui aussi finisher du Tor des Geants.
Si vous êtes attentifs, vous y verrez notre ami David L.

Échappée Belle 47, il en faut peu pour être heureux (compte-rendu de Philippe)

* quand trois jours après l'Ut4M, Danye me dit qu'elle veut bien rester en Savoie jusqu'à dimanche pour que je cours l'Échappée Belle 47.

* le matin de la course, être réveillé par le réveil après plus de neuf heures de sommeil, Royal !

* trouver une place sur le parking du super-Collet à 100 m du départ.

prêt pour une bonne suée dans ce four entre Isère et Savoie

le soleil chauffe déjà mais le café est bon

* boire un petit crème à la terrasse du restau du Super-Collet, au soleil déjà chaud avant 10 heures, en regardant passer les cadors du 140 qui sortent d'une longue nuit et arrivent du terrible col Moretan...

c'est le départ, devant ça court, moi je marche...

coucou au fan-club

500 m après le départ, c'est déjà bien raide, pas de round d'observation...

on vient de partir du Super-Collet, fait déjà chaud

* rattraper David L. un peu entamé après avoir fait déjà plus de 90 bornes, discuter avec lui, faire des photos, recueillir ses impressions et voir qu'il a le moral qui en fera un finisher dans quelques heures. Une pensée à ce moment pour Fredd qui va en baver, la journée va être longue et chaude pour lui.

souriant quand même le David

moment rare, je rattrape David en course. Bon il a  plus de 24 heures et une nuit blanche de course de plus que moi et alors ?...

* puis partir, voir que les jambes sont encore là malgré l'Ut4M et prendre un bon rythme.

* comme sur l'Ut4M, je pars "tranquille" et inévitablement, je double et redouble dès que la pente s'accentue.

crêtes des Férices, interminable, on monte loin à gauche sur la bosse vert claire juste à gauche de la vert foncé

1er ravito aux Férices, fait de plus en plus chaud

* arrive la crête des Férices si redoutée sur les forums; effectivement, c'est pas roulant et les partie de descente sont difficiles (surtout pour moi le "roi" de la descente) avec ces cailloux qui roulent, cette terre qui glisse.... Je trouverai cette partie longue, je perdrai une quinzaine de places, la mauvaise passe de la journée.

la bosse verte, en haut à gauche approche, lentement, très lentement

enfin la voilà presque... On voit des courir grimper sur la gauche de cette pyramide..

au sommet y'a plus qu'à plonger (!!!) sur Val Pelouse

que d'éboulis à traverser

* arriver à Val Pelouse au milieu de dizaines de spectateurs sur plusieurs hectomètres  qui t'encouragent, une vraie fête de l'Ultra, et y retrouver Danye, rendez-vous pas prévu.

j'arrive au ravito de Val Pelouse

avec mon bob j'arrive au ravito de Val pelouse

puis c'est le tour de David d'arriver

* voir arriver David sur ce ravito et me rendre compte qu'il n'a pas traîné. Malgré la fatigue, les km, la nuit blanche, il est costaud le gars ! Un ravito dont je profite bien avec la soupe, le fromage, le pain et la charcuterie qui va bien. A Val Pelouse, on a fait 17 km mais j'en suis déjà à 4h30 de route. Interminable !

* raide la sortie de Val Pelouse mais très agréable quoique dans une chaleur qui devient piquante et lourde. Sympa le passage sur la crête avant de plonger sur la course du Gargotton. En cours de route, dégustation de myrtilles. Magnifiques et fameux !

un extrait de la ventrée de myrtilles délicieuses

on ne sait si Philippe pisse violet mais sa langue déjà bien chargée donne des pistes...

* quasi miraculeuse cette source où presque tous les coureurs s'arrêtent pour mouiller casquette, buff, tee-shirt et Bob (pour moi). Je me verse trois bobs pleins d'eau bien fraîche sur la tête, un réel plaisir. David, infatigable, me rattrape à la source, "sort de l'eau" avant moi et se retrouvera devant jusqu'à l'arrivée...

* pas facile cette remontée de 450 m+ sur le joli col de Perche et impressionnant Antoine Guillon, vainqueur 2015 de la Diagonale des Fous en prépa pour La Réunion 2016, qui me double comme un chamois en tête de l'EB 87. Interpelé par beaucoup de coureurs, il trouve le moyen de répondre à tous, sympa, disponible, souriant, un vrai champion. En voyant partir Antoine, je me dis que je ne verrai pas Fredd me rattraper. Quelle difficulté ce parcours !

Effectivement, seuls les 4 premiers du EB87 me doubleront !

et hop une petite photo de cet immense champion. Sympa !

final de la montée de ce col de Perche, Antoine est déjà loin... Je vois David à cent mètres.

au sommet du col, photo-hommage aux bénévoles 

* une fois en-haut, passage sympa avec des jolies vues sur la Maurienne... Une alternance de petites bosses, de faux-plats où certains courent mais pas moi. Je me dis que la fin va être longue je suis à 25 km du but... J'ai tort, je le verrai plus tard.

une crête du lac des Grenouilles formée d'une succession de bosses et creux...

enfin le sommet du Grand Chat, arrivée dans 23 km !

* cette longue descente, 1080 m- en 9 km, que je redoutais se passe finalement bien, assez roulante pas technique, elle me va. Je double pas mal de monde, les jambes sont encore là. Par contre les 1500 m plat en fond de vallée pour aller au ravito du Pontet sont longs, je marche et ça double.

avec les bénévoles de l'Ut4M au Pontet

avec Gilbert au Pontet

les bénévoles viennent même de Saint-Pierre-de-Soucy

* m'y voici enfin, photo avec un bénévole de ...... Saint-Pierre-de-Soucy, photo avec Gilbert le Big chef du Grand Raid 73, photo avec des bénévoles rencontrés sur l'Ut4M,  je ne m'attarde pas à table et je file vers la dernière difficulté, 450 m+ assez raides vers le Fort de Montgilbert. Je commence au téléphone, quatre ou cinq gars me doublent, ils ne perdent rien pour attendre... Mais c'est dur, la fatigue est là et après cette longue descente les jambes ont du mal. Mais ça s'échauffe et miracle éternel des ultras, ça revient. Je rattrape les doubleurs de tout à l'heure, ils ne discutent plus, ça souffle... Comme je vais bien, j'accélère franchement. C'est mon cinquième trail de plus de 40 bornes en huit jours et le dernier avant longtemps, autant s'amuser et comme l'arrivée est à moins de quinze bornes, je ne risque rien. La montée se passe superbement, quel pied ! Ces 14000 m+ de l'Ut4M et de l'EB n'auront été que du bonheur, du plaisir. Vivement l'été 2017 !

* là-haut, le tonnerre gronde, l'orage est annoncé, faut pas traîner. La descente sur Aiguebelle est longue, encore 1000 m- sur 9 km, mais roulante alors je cours, je double cinq ou six gars qui n'ont plus de jambes. Deux fusées me passent en causant, bizarre, ils n'ont pas dû forcer avant.. Il ne reste que 3 bornes et je sens les premières gouttes qui se multiplient et finissent en grosse averse orageuse au moment où j'arrive en ville et je franchis l'arche d'arrivée.

* moins d'une heure plus tard, je suis à table à Saint-Pierre, douché. 

Vraiment une belle fin d'été. Vivement 2017 !

Je me classe finalement 142ème sur 299 classés et 361 partants en 10h51'.
Pour une fois, j'ai sans cesse gagné des places en passant aux PC, 191ème au km9, 177ème au km17, 164ème au km33 puis 142ème au km47 (arrivée).