Comme convenu, voici quelques lignes en résumé de mes 17h50 de course.
Tout d'abord le départ sur cette plage longue de 5km fut très agréable, je n'étais pas en terre inconnue. la marée était haute, la bande de sable praticable pas très large. le ruban coloré blanc et rouge des frontales était très sympa à voir.
Très vite on a emprunté le lit d'un barranco (pas un voisin canarien, mais le nom donné aux rivières par ici). Cela m'a rappelé le passage de la rivière des galets à la Réunion. Les initiés comprendront. Puis nous avons attaqué la première grimpette par un chemin large et praticable, jusqu'au premier ravito (30ème km). Juste de l'eau et en plein air. Comme il pleuvait depuis un moment, je n'ai pas traîné.
Tout d'abord le départ sur cette plage longue de 5km fut très agréable, je n'étais pas en terre inconnue. la marée était haute, la bande de sable praticable pas très large. le ruban coloré blanc et rouge des frontales était très sympa à voir.
Très vite on a emprunté le lit d'un barranco (pas un voisin canarien, mais le nom donné aux rivières par ici). Cela m'a rappelé le passage de la rivière des galets à la Réunion. Les initiés comprendront. Puis nous avons attaqué la première grimpette par un chemin large et praticable, jusqu'au premier ravito (30ème km). Juste de l'eau et en plein air. Comme il pleuvait depuis un moment, je n'ai pas traîné.
Un peu plus de 4h de course, j'étais dans une bonne allure. Qui allait se réduire assez vite puisque nous avons attaqué la première difficulté, une montée à n'en plus finir entre aloès et agaves de toutes sortes, mais aussi sur un monotrace pierreux et piègeux. Descente peu aisée , glissante et caillouteuse sur Tunte, premier ravitaillement en "ville ". Nombreux abandons, les canariens ne sont pas habitués au froid humide.
Départ à 7h10, la moyenne a baissé mais rien d'étonnant au vu du profil. Traversée de paysages magnifiques, désertiques au lever du soleil. Un peu le cirque de Mafate en modèle réduit. Passage au point culminant vers 10h, on ne voit déjà plus grand monde , tout s'effiloche d'autant que les concurrents de la grande course sont partis sur une boucle, j'en reverrai très peu par la suite. Les jambes sont un peu plus lourdes au ravito suivant (Garanon 55ème km), mais la gentillesse et la prévenance des bénévoles me redonnent du courage en même temps que des pâtes et de la soupe.
De toute manière, aucune envie d'abandon, donc du courage "andiamo " y "vamos "de la part des spectateurs font le reste. Jusqu'à Teror 72km, je double deux concurrents et me fait doubler par quelques " longue distance " , ils sont impressionnants à voir courir.
Je sens l'écurie et la bonne perf mais le passage dans un autre "barranco" à sec mais fait de galets durant 5km me file un coup au moral et je me démotive un peu. Dernier ravito au 82km, au pied d'une église , super accueil encore et je termine assez étonné de ce temps mais sans aucune idée de mon classement. Le temps de récupérer un peu, de boire une "cerveza " et je consulte les résultats: 72ème sur 208 au départ d'après le journal de ce matin. C'est parfait. Aucune idée du classement par catégorie, sur cette course il n'y a pas de différence entre les vétérans.
En résumé , course agréable, disputée dans des paysages variés et magnifiques parfois, une organisation parfaite tant dans le balisage que dans les ravitos, propres accueillants et bien pourvus. Une bonne nouvelle expérience qui permet de garder l'esprit et le coeur jeunes.
amitiés à tous
Chris
amitiés à tous
Chris
1 commentaire:
encore une fois, félicitations pour ta maîtrise tout au long de la course; l'année prochaine, tu seras sur le 123 km?
steph
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