Après ma dernière course , la CCCBC (Chamonix Chapieux Courmayeur Bertone Courmayeur) , il me restait des cartouches à utiliser; je décidais donc de faire un tour sur le trail du Gâtinais pour 56km. Je connaissais un peu le parcours car j'avais, autrefois, déjà fait le trail 91 (91 km) sur 5 boucles.
Au programme, seulement 3 boucles: 17km-20km-19km.
Peu de coureurs au départ car il y a un trail concurrent la semaine prochaine: coup de gueule de l'organisateur qui occupe cette date depuis 20 ans !
Nous voilà partis à 8h30 pour une boucle un peu vallonnée, au milieu des gros blocs de pierre (nous sommes près de Fontainebleau), dans le sable; je me freine dans les descentes car j'avais eu un peu mal dans l'aine mercredi; je vais donc seul, à ma vitesse et je boucle la 1° étape en 1h42; 34'' pour ravitailler dans la salle et je repars.
Mais le parcours est moins "fun" car on a 5 km à travers les champs, à découvert, en plein vent; à la 1° difficulté (100 marches ) je me fais reprendre par un groupe de 3; je décide de les suivre en allant un peu plus vite; mais au bout de 3 h de course, je commence à voir des étoiles! Pas assez mangé au ravito; vite je prends des barres dans mon sac; mais le mal est fait; je vais finir ma 2° boucle seul, à la ramasse; arrivé à la salle, je retrouve ceux qui m'ont doublé; mais je prends mon temps et je mange un peu plus; je ressors au bout de 4h02 de course; je redouble des concurrents à travers les champs; mais à chaque faux-plat montant, je n'ai plus la force de courir; j'alterne marche et course sans me préoccuper des autres; on se double ainsi une dizaine de fois, faisant parfois 500 m ensemble; il commence à faire chaud et j'ai beaucoup soif; j'avais mis 2 litres mais je sens que mon sac s'allège, entre ce que je mange et ce que je bois; quelques difficultés, dont le "cul d'enfer" me mettent à mal, mais je gère et j'avance; vers 5h30 de course, on entend le speaker de la salle; ouf! on arrive.
Que nenni! On fait un grand détour qui nous prendra 1 heure; je papote avec mes compagnons de route.
L'avantage sur un ultra sans barrière horaire, c'est qu'on peut arriver quand on veut! J'ai des douleurs aux jambes et dans l'aine; pas facile de courir autant quand on a passé 3 mois à marcher dans les côtes avec des bâtons...
A l'arrivée, on se retrouve entre coureurs épuisés autour d'une soupe; l'accueil est très chaleureux, la structure autour de JP Delhotal est très au point.
C'est un bon souvenir, même si je regrette de ne pas m'être assez alimenté vers 10h30 du matin.
Au total, 56.2 km en 6h36'56"; je ne connais pas ma place, et je m'en fous!
Place aux petits trails du département...
Steph
1 commentaire:
Si tu arrives quand meme à boucler tes 56 km sans avoir de jus,cela laisse présager encore de belles sorties ...
JP (te tjs pas incrit aux hospitalets)
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