CO la 45 O’night,
Sans aller jusqu’à dire que c’est la course de trop, faut pas déconner c’est la 2ème de l’année, j’ai déjà eu peur de la blessure. Ma course s’est donc déroulée en plusieurs temps.
Dernier arrivé sur place, je rate le briefing. Manquant du coup le petit détail que la carte est imprimée des 2 cotés et du coup influence mon choix d’itinéraire au départ de la course. Je pense donc que le sens de l’itinéraire choisi était le mauvais. Il fallait partir dans l’autre sens vers le sud et ramasser les balises beaucoup plus généreuses en points. Numérotées de 30 à 90 , chaques dizaines rapportaient plus de points. CQFD. La course est lancée et je me rends compte que Didier a fait le même ( mauvais ) choix que moi. Un peu plus rapide que lui , nous faisons tout de même route commune pendant une bonne heure et nous séparons à la balise 50; ça se passe pour l’instant plutôt bien mais hélas une douleur dans la jambe droit va troubler ma réflexion. Que faire ? Je suis à la B73 en bas de la carte. Finalement , je préfère ne pas hypothéquer mon w-e prochain avec Gaétan ( trail de Gazon-rouge dans le Jura [mais un peu tard …] ) aussi je décide de laisser courir (Didier) et remonter tranquillement . Je croise Didier à la B62 et fais comme si de rien n’était car je suis quand même déçu mais c’est comme ça. Je remonte donc tranquillement en ramassant 2 / 3 balises mais j’ai du mal à me diriger vers l’arrivée. Après 50 mn de farniente, je décide de « retenter » le coup. Je reprends donc ma route avec l’idée de faire au moins la face A de cette carte. Peu d’erreurs finalement dans cette dernière partie où je rafle une quinzaine de balises pour déposer la boussole après 4 heures d’effort. Je préfère sagement rentrer et assurer ma forme. Je ramasse mes 3 dernières balises en marchant quasiment. Il est vrai que je pars à St calais dans la foulées et le verglas est déjà présent. Plus que 120 bornes.
Je garde un bon souvenir de cette course. Partir de jour, cela permet de bien rentrer dans la carte. Une orientation tout à plat et un terrain pas vraiment dégueux. Et une prudence physique que je ne regrette pas. Dommage pour la bière (j’en avais dans la voiture) que l’on a pas pu boire avec Didier arrivé 5mn après mon départ. Une course comme je les aime.
Vivement le Jura ( mais un peu tard …)
jp
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