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Maratouristes/ Dreux

mercredi 18 mars 2015

Trail des Cabornis, le compte-rendu de Philippe

avant course déjà au soleil
après course avec coureurs et supporters.
Les plus fatigués ne sont pas ceux qu'on croit...
Une sortie poulpe-foie de veau *
La promo du trail des Cabornis annonçait qu'il s'agissait de la première grosse course de l'année. Pour bien lancer une saison et faire le point sur sa forme.
42 bornes plus loin, j'ai vu. J'ai mieux fini que l'année dernière mais j'ai trouvé les bosses toujours aussi dures, surtout leur répétition.
Quand j'ai chopé la grippe début février juste après le raid normand, j'ai tout arrêté dix jours. Le retour dans les chaussures de trail n'a pas été facile mais j'étais motivé par ces Cabornis. 
Puis les deux semaines en Savoie n'ont pas été aussi superbes qu'espérées. Météo mitigée, un peu moins de sorties (ski de fond et raquettes) qu'en 2014 et une grosse toux qui me reprend en Savoie. Dès lors j'étais dans l'incertitude avant ces Cabornis.




Après un trajet difficile à cause de la fin des vacances (140 km en 3 bonnes heures), les retrouvailles avec les Thibouts aux dossards, un pot en compagnie de supporters de l'OL sortant de table (à 18 heures !!!), une soirée sympa dans la pizza bien connue de Franco à Limonest et une nuit dans l'hôtel très sympa de La Caborne, nous voilà au départ. 
Le soleil est là, c'est déjà ça. Mickey, sa fille et son épouse aussi. Tant mieux. Bises, photos et hop il file vers les premières lignes.
Début de course avec un long, interminable faux-plat pour sortir de Chasselay. On part un peu plus cool que l'an dernier avec Pascal. Au fil des km, on double quand même pas mal de monde, des gens partis vite et surpris par la longue première montée et le long couloir de gadoue.




Puis on prend notre place, courant souvent avec les mêmes. On enchaine les bosses plus ou moins raides, les descentes pleines de cailloux où Pascal est plus à l'aise que moi. Le soleil est présent, il fait meilleur même si à l'ombre la fraîcheur reste là.





On retrouve Danye avec Gabin et Inès vers le 10ème avant la ravito. Suit l'intersection où l'on quitte ceux du 25 km. La suite me semblera plus technique en descentes et plus raide, plus long en montée.






Entre les km 20 et 25, Pascal et moi sentons une certaine lassitude mais on garde le rythme. Le second ravito, annoncé au 28ème puis au 30ème, arrive finalement au 32ème. C'est le souci avec le GPS, on sait où on en est (sauf Pascal dont le Suunto n'a pas voulu démarrer au départ) et on peut suivre les km qui défilent, pas assez vite quand on en a plein les bottes.


Les derniers murs se font lentement mais sûrement. Pascal s'échappe un peu dans les descentes, je le reprends sur les plats ou les montées car finalement, ça va bien, j'ai les jambes.
Sur les derniers km, on double quelques gars à la ramasse et on finit ensemble, rêvant d'une issue identique deux mois plus tard au Grand Raid 73.

on arrive enfin

ouf on est arrivé...
Ma prochaine course, l'Ultra-montée du Salève avec pour objectif d'essayer de faire à nouveau 6 montées, comme en 2014.
Finalement, avec Pascal, on met 45 minutes de plus que l'an dernier. Parce que le parcours devait être bien plus difficile. Et non, comme le prétend un certain Denis (fumier !) parce que nous avons un an de plus et qu'à l'âge de Philippe les années comptent double (re-fumier)!!!
Mickey a mis lui aussi plus de temps, vingt minutes. Les premiers gagnent avec plus de dix minutes de plus alors que les conditions étaient parfaites, l'an dernier aussi d'ailleurs.

Le principal c'est quand même d'avoir pris son pied.

* poulpe parce que le pizzaiolo n'a pas réussi à convaincre Danye de prendre des tagliatelles aux poulpes samedi soir et foie de veau parce Philippe  a été surpris du prix affiché dans la boucherie de Chasselay, plus cher que le tournedos !!! Et qu'on a beaucoup parlé et ri de ces deux anecdotes.

Promo Ut4M avant la course

2 commentaires:

Anonyme a dit…

beaucoup de photos sur bitume... tu appelles ça du trail???

steph

Philippe Poncin a dit…

Sur route, je n'ai pas besoin de regarder où je mets les pieds. Sinon, j'ai trop peur de me casser la g......


Philippe