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Maratouristes/ Dreux

jeudi 7 janvier 2016

Marathon de Cernay la Ville, le compte-rendu de Stéphane

Bon, le plus dur dans un marathon, c'est de se lever tôt alors que c'est le dernier jour de vacances!
Arrivé à Cernay la ville de bonne heure ( 7h15 pour un départ à 8h45), je prends mon dossard et je retourne à la voiture pour finir ma nuit; mais vers 8h10, Thierry m'appelle; il est dans la salle avec Mumu pour faire le semi marathon. Je décide enfin à m'habiller et à mettre les lentilles et j'essaie de les retrouver dans la salle; je discute le bout de gras avec Papy Turoom; pas moyen de lui tirer les vers du nez quant au lieu de départ du Raid 28! Je retrouve par hasard Séb, organisateur du Zénitram d'Ymeray et enfin Thierry et Mumu. Mais c'est déjà l'heure d'aller dehors.
Et là, il se met à tomber de l'eau, doucement; mais comme il fait froid et qu'il y a du vent, je me dis que je pars pour un long moment de galère tout seul. Car il n'y a pas de meneur d'allure sur ce marathon et je ne connais personne avec qui partager les moments de souffrance qui vont arriver, le plus tard possible.

Je disais donc qu'il y avait beaucoup de vent, de la pluie, mais aussi beaucoup ( trop) de côtes; quand vous mettez les 3 ensemble ( côte vent de face avec la pluie), je ne vous raconte pas comment ma moyenne baisse; pourtant, je suis à 11.5 km/h et ça va plutôt bien; j'attends le coup de moins bien...

Je double des concurrents "bien entamés" dès le semi et je commence à prendre mon temps aux ravitos du 25 et du 30 km. Bien entendu, le MUR arrive, au sens propre comme au figuré! Une belle côte très longue ( 1km) avec ce p... de vent au 33°km; je cours doucement, mais je sens que je m'épuise. Bingo! Arrivé sur le plat, impossible de relancer la machine. Vite, je sors l'arme fatale: mon MP3. Je ne vais pas plus vite mais , au moins, je chante dans ma tête et les km passent sans marcher. Au 40°km, le vent souffle très fort, mais il est dans le dos; j'essaie de relancer le bonhomme ( pour grapiller 1 ou 2 minutes), mais les jambes refusent.
Finalement, j'arrive en 3h51; je ne suis pas content de mon temps , mais vu les conditions météo et le
terrain vallonné, je me félicite de ne pas avoir marché. Et puis, un 42 bornes le 3 janvier... fallait oser; on était 270 au départ.

Dans la salle, je discute avec Vivi, que l'on rencontre tous les ans sur l'ultra raid 28; elle est blessée, elle ne sera pas au départ dans quelques jours. Retour clopin clopant à la voiture; je sors de la salle: tiens , il pleut et j'ai froid! J'allume la voiture et mets le chauffage à fond pour me changer. Un petit SMS à Thierry qui veut savoir si je suis enfin arrivé et à ma chérie pour lui dire que "c'était génial, un superbe marathon qu'il ne fallait pas rater"! Je ne reviendrai pas!

Retour à la maison en mangeant les sandwiches qu'on nous a donnés à l'arrivée.

Voilà, l'épisode 5 est fini, je range mes Hoka de route. A Bouffémont, dans 5 semaines, ça va
ressembler à l'Origole, avec 1700m de D+.

Pour l'instant, je m'installe en tête de tous les classements: nombre de courses, D+, temps de course, km; ça ne va pas durer, faudra que je fasse une copie d'écran dès que Philippe aura tout mis à jour!!
bises.
Steph-avec une belle médaille

4 commentaires:

Anonyme a dit…

T'as raison Steph , un marathon le 03 janvier , fallait osé , tu l'as fait. Bravo à toi !
Ca mérite une excellente année 2016.
Bisou de jp

Unknown a dit…

Félicitations stephane? Il faut le faire un marathon un 3 janvier.
Thierry

Unknown a dit…

Félicitations stephane? Il faut le faire un marathon un 3 janvier.
Thierry

Unknown a dit…

Félicitations stephane? Il faut le faire un marathon un 3 janvier.
Thierry