Six semaines après les 24 heures de la forêt, j’estimais qu’il était possible de lancer ces 6 Heures du Temple d'amour.
Stéphane G., toujours prêt pour ce genre de plaisanterie, et Ronan avide de nouvelles expériences, devraient être là. Parmi les présents des 24 Heures, je savais que Stéphane W. ne serait pas tenté par autant de dénivelé. Pascal aurait pu être présent mais cette année, il s’est orienté VTT pour une grosse épreuve à la fin de l’été.
Stéphane G., toujours prêt pour ce genre de plaisanterie, et Ronan avide de nouvelles expériences, devraient être là. Parmi les présents des 24 Heures, je savais que Stéphane W. ne serait pas tenté par autant de dénivelé. Pascal aurait pu être présent mais cette année, il s’est orienté VTT pour une grosse épreuve à la fin de l’été.
Surprise. Mickey me prévient qu’il en sera. Je ne le savais pas encore prêt mais c’est une bonne nouvelle. Luis également m’annonce sa venue sur la première partie. Super si notre infirmerie se vide d´un coup.
Je contacte notre ami chartrain Thierry. J’ai appris qu’il avait un gros ultra en septembre, 170 km et 11000 m+ autour du lac de Serre Ponçon. Effectivement, il est intéressé pour lancer sa préparation.
Nous voilà cinq au départ, Ronan, Mickey, Thierry, Stéphane G. et moi. Luis rate le départ mais nous rejoint dans le premier tour.
Avant le départ, je signale à mes partenaires que malgré tout le plaisir que j'avais à être avec eux ce matin, j'aurais largement préféré être sur mon 33ème cross du Mont Blanc... Au départ à 9 heures, j'aurais dû être aux environs d'Argentière sur le cross.... Vivement 2021.
Avant le départ, je signale à mes partenaires que malgré tout le plaisir que j'avais à être avec eux ce matin, j'aurais largement préféré être sur mon 33ème cross du Mont Blanc... Au départ à 9 heures, j'aurais dû être aux environs d'Argentière sur le cross.... Vivement 2021.
Des les premières rotations, Mickey, Thierry, Luis et moi sommes dans le même tempo. Je monte comme il faut et je sens que l’entraînement du confinement paie car entre les montées, je cavale pas mal sur le plat. Au deuxième tour, Thierry et Mickey qui courent sur le faux plat vers le bouleau blanc et descendent mieux que moi, me doublent. Mais je reste sur leurs talons, à moins de 50 mètres.
On voit quelques supporters venir nous encourager, Denis, Dominique, Didier (qui veut nous empêcher de passer de peur qu’on batte son record...😉). On voit également Edith et Isabelle pendant leur footing qui nous croisent ... accidentellement, ne sachant pas où l’on tentait ces 6 Heures.
Au sixième tour, à la faveur d’un gros ravito de Thierry et Mickey, je repasse devant. Luis est toujours là. Je suis plutôt bien et partagé entre l’envie de gérer et celle de prendre de l’avance sur le record pour anticiper un final difficile. À la sensation, je file et je creuse l’écart sur Thierry et Mickey qui subit un coup de moins bien.
Septième tour, coup de file de ma petite nièce qui est à Chambéry. Ma maman ne va pas bien à l'hôpital. Elle a fait plusieurs petits AVC dans la nuit. Danye est au courant, on part lundi.
Je continue. Au onzième tour passé en 2h58, j’ai environ trois minutes d’avance sur Thierry et sept sur Mickey.
Entre les tours 8 et 14, on s’amuse avec Thierry de voir qu’on se croise quasiment au même endroit à chaque tour, signe d’une belle régularité des deux côtés. « Des métronomes », me dit-il.
Septième tour, coup de file de ma petite nièce qui est à Chambéry. Ma maman ne va pas bien à l'hôpital. Elle a fait plusieurs petits AVC dans la nuit. Danye est au courant, on part lundi.
Je continue. Au onzième tour passé en 2h58, j’ai environ trois minutes d’avance sur Thierry et sept sur Mickey.
Entre les tours 8 et 14, on s’amuse avec Thierry de voir qu’on se croise quasiment au même endroit à chaque tour, signe d’une belle régularité des deux côtés. « Des métronomes », me dit-il.
À partir du tour douze, on a passé le semi-marathon et surtout les 1500 m+, mon rythme baisse légèrement. J’ai de l’avance pour finir en 20 ou 21 tours, donc je ralentis un peu.
Quatorzième tour, je me sens moins aérien dans les bosses. Mais je ne m'arrête pas. En tout sur les six heures, j'ai dû être arrêté une à deux minutes au total maximum (merci Dominique pour les deux ravitos volants malgré Denis qui estimait que c’était illégal).
Thierry revient et me passe logiquement. Je ne me pose pas de question. Il faut continuer et rester motivé sur le seul objectif : boucler un tour de plus que Didier.
Thierry me prend vite deux bonnes minutes mais l'écart se stabilise et, surprise, à la fin du seizième tour, je reviens sur lui. Je le passe alors qu'il est à son ravito. "Un genou couine après une chute." Pas de risque, il décide de stopper. Raisonnable. (3 semaines après les 6 Heures, Thierry n’a toujours pas pu recourir, aïe, aïe, aïe)
Je continue mais l'avance sur le record fond. Même si on a échappé à la canicule de la semaine !
J'ai été à mi-parcours sur les bases de 22 tours. Mais ça s'est gâté niveau chrono et là, j’ai fait seize tours, il teste1h20 pour finir en 20 tours. 20 minutes par tour, faut plus faiblir puisqu'actuellement je tourne en...... 20 minutes.
J'ai un demi-tour d'avance sur Mickey. Il a l'air bien. Je me base sur notre écart quand on se croise pour voir si je perds du temps. Mais non, ça va, je reste dans le tempo. Les encouragements de tous les coureurs, des photographes Jacques et Michèle vus partout ou presque sur le parcours, d'Anaïs venue avec ses filles nous apporter de délicieux cookies, et le désir de faire vingt tours plus qu'un meilleur chrono sur 19 tours, me fait grignoter des secondes et je finis le 🏁 vingtième tour en moins de 6 heures.
Deuxième défi, deuxième objectif atteint. La frustration des courses annulées est, légèrement, atténuée.
Maintenant, préparation du nouveau défi fin juillet, partir à pied de la maison en Savoie pour aller au sommet de l'Arclusaz, une des superbes montagnes que l'on peut voir du balcon. Un peu plus d’une trentaine de km et près de 2000 m+.
Puis, si le virus le veut bien, 20 km à Courchevel début août et Echappée Belle 57 fin août.
Quatorzième tour, je me sens moins aérien dans les bosses. Mais je ne m'arrête pas. En tout sur les six heures, j'ai dû être arrêté une à deux minutes au total maximum (merci Dominique pour les deux ravitos volants malgré Denis qui estimait que c’était illégal).
Thierry revient et me passe logiquement. Je ne me pose pas de question. Il faut continuer et rester motivé sur le seul objectif : boucler un tour de plus que Didier.
Thierry me prend vite deux bonnes minutes mais l'écart se stabilise et, surprise, à la fin du seizième tour, je reviens sur lui. Je le passe alors qu'il est à son ravito. "Un genou couine après une chute." Pas de risque, il décide de stopper. Raisonnable. (3 semaines après les 6 Heures, Thierry n’a toujours pas pu recourir, aïe, aïe, aïe)
Je continue mais l'avance sur le record fond. Même si on a échappé à la canicule de la semaine !
J'ai été à mi-parcours sur les bases de 22 tours. Mais ça s'est gâté niveau chrono et là, j’ai fait seize tours, il teste1h20 pour finir en 20 tours. 20 minutes par tour, faut plus faiblir puisqu'actuellement je tourne en...... 20 minutes.
J'ai un demi-tour d'avance sur Mickey. Il a l'air bien. Je me base sur notre écart quand on se croise pour voir si je perds du temps. Mais non, ça va, je reste dans le tempo. Les encouragements de tous les coureurs, des photographes Jacques et Michèle vus partout ou presque sur le parcours, d'Anaïs venue avec ses filles nous apporter de délicieux cookies, et le désir de faire vingt tours plus qu'un meilleur chrono sur 19 tours, me fait grignoter des secondes et je finis le 🏁 vingtième tour en moins de 6 heures.
Deuxième défi, deuxième objectif atteint. La frustration des courses annulées est, légèrement, atténuée.
Maintenant, préparation du nouveau défi fin juillet, partir à pied de la maison en Savoie pour aller au sommet de l'Arclusaz, une des superbes montagnes que l'on peut voir du balcon. Un peu plus d’une trentaine de km et près de 2000 m+.
Puis, si le virus le veut bien, 20 km à Courchevel début août et Echappée Belle 57 fin août.
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