L'information a été publiée par le quotidien Nice-Matin
A l’issue d’un an d’investigations menées par les gendarmes de Puget-Théniers, le procureur de Nice Eric de Montgolfier vient de classer le dossier sans suite. Certes, il admet dans un courrier adressé aux familles de victimes, « des imperfections sont apparues dans l’organisation de ce raid ». Mais si « la discussion reste ouverte sur le moment choisi par les organisateurs pour l’interrompre », les participants pouvaient, de leur propre chef, arrêter la course « au regard de leurs propres capacités et de conditions climatiques manifestement dégradées » (vent violent, neige…). Dès lors, le magistrat ne relève aucune faute susceptible « d’engager la responsabilité pénale de quiconque ».
A l’issue d’un an d’investigations menées par les gendarmes de Puget-Théniers, le procureur de Nice Eric de Montgolfier vient de classer le dossier sans suite. Certes, il admet dans un courrier adressé aux familles de victimes, « des imperfections sont apparues dans l’organisation de ce raid ». Mais si « la discussion reste ouverte sur le moment choisi par les organisateurs pour l’interrompre », les participants pouvaient, de leur propre chef, arrêter la course « au regard de leurs propres capacités et de conditions climatiques manifestement dégradées » (vent violent, neige…). Dès lors, le magistrat ne relève aucune faute susceptible « d’engager la responsabilité pénale de quiconque ».
Rappelons que le drame s'est déroulée pendant un ultra-trail dans les Alpes maritimes.
Voici les lignes parues le lendemain du drame, en 2009, dans les colonnes de Nice-Matin
Hier matin, peu avant 6 heures, les organisateurs constataient que huit dossards manquaient à l'appel et donnaient aussitôt l'alerte. Dix sapeurs-pompiers et quinze militaires de la compagnie de Puget-Théniers, ainsi que le peloton de gendarmerie de haute montagne et l'hélicoptère de la Sécurité civile étaient dépêchés sur place, soit 45 personnes. Dans la matinée, cinq participants - qui avaient abandonné la course sans en alerter les organisateurs - étaient retrouvés saufs. Les recherches se concentraient alors sur la cime du Piagu où trois corps étaient découverts à 150 m en contrebas, sur le versant sud-est, sur une pente herbeuse inclinée à 45 %. Peu après 15 heures, les corps de trois concurrents étaient découverts à 2 338 m d'altitude dans le massif du Mercantour. Une femme et deux hommes qui avaient pris le départ, samedi, à 4 heures du matin, comme les 460 participants venus de toute la France et l'Europe. Les premières constatations étaient effectuées sur place par les techniciens de l'identité criminelle. Les trois victimes, deux hommes de 54 et 51 ans, originaires de Savoie et du Morbihan, ainsi qu'une Ardéchoise de 50 ans, étaient identifiées. Leurs dépouilles ont été hélitreuillées, puis transférées à l'hôpital Pasteur de Nice où elles seront examinées aujourd'hui par un médecin légiste, tandis que participants et organisateurs de la manifestation étaient auditionnés.
Voici les lignes parues le lendemain du drame, en 2009, dans les colonnes de Nice-Matin
Hier matin, peu avant 6 heures, les organisateurs constataient que huit dossards manquaient à l'appel et donnaient aussitôt l'alerte. Dix sapeurs-pompiers et quinze militaires de la compagnie de Puget-Théniers, ainsi que le peloton de gendarmerie de haute montagne et l'hélicoptère de la Sécurité civile étaient dépêchés sur place, soit 45 personnes. Dans la matinée, cinq participants - qui avaient abandonné la course sans en alerter les organisateurs - étaient retrouvés saufs. Les recherches se concentraient alors sur la cime du Piagu où trois corps étaient découverts à 150 m en contrebas, sur le versant sud-est, sur une pente herbeuse inclinée à 45 %. Peu après 15 heures, les corps de trois concurrents étaient découverts à 2 338 m d'altitude dans le massif du Mercantour. Une femme et deux hommes qui avaient pris le départ, samedi, à 4 heures du matin, comme les 460 participants venus de toute la France et l'Europe. Les premières constatations étaient effectuées sur place par les techniciens de l'identité criminelle. Les trois victimes, deux hommes de 54 et 51 ans, originaires de Savoie et du Morbihan, ainsi qu'une Ardéchoise de 50 ans, étaient identifiées. Leurs dépouilles ont été hélitreuillées, puis transférées à l'hôpital Pasteur de Nice où elles seront examinées aujourd'hui par un médecin légiste, tandis que participants et organisateurs de la manifestation étaient auditionnés.
4 commentaires:
Bonjour.
Sait-on finalement de quoi ils sont morts ? Hypothermie, chute ?
Merci.
Sur Nice-Matin, l'article complet parlait d'hypothermie.
Philippe
Voilà le lien pour lire l'article entier.
http://www.nicematin.com/article/faits-divers/drame-du-raid-du-mercantour-les-organisateurs-hors-de-cause
Philippe
Merci pour la precision.
Meme la moyenne montagne peut etre dangereuse.
Je n'avais pas eu connaissance de cette nouvelle en son temps... elle me désole grandement.
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