Marathon de Paris: le compte-rendu et les photos de Didier

C'est dur le marathon, il faut courir tout le temps. On n'a pas l'occasion de s'arrêter pour chercher son itinéraire, surtout ici ou on est rarement seul.

J'avais pour objectif, car il en faut bien un, de finir en moins de 4h. Mon dernier chrono était de 3h33 à Lausanne en 1994 (J'exclus La Rochelle en 1995 ou j'avais accompagné ma soeur). Mon corps a du changer plus que je ne pensais car j'ai vite compris que cela ne le ferait pas.

Aujourd'hui j'avais le temps de cuisson d'un steak tartare. En plus pour que ma préparation en Tunisie porte complètement ses fruits, il aurait fallu que la course ait lieu pendant Paris-plage. Bref, je suis parti doucement, et j'ai du ralentir ensuite. Nous étions dans le sas 3h30 au départ et j'ai compté m'être fait doubler par 21728 coureurs tout le long de la course. Sans compter les meneurs d'allure, je les ai vu tous passer et je guettais l'arrivée de celui en 6h pour m'accrocher à lui.

Didier encore très frais au km6

Il faudra que je parte encore moins vite si c'est possible au morbihan si je veux faire les 135km restant. Florence, quant à elle, termine très fraiche son premier marathon. Il ne lui reste plus qu'à le commencer. Elle m'a accompagné à partir du 32e et à mon allure n'a pas eu à mouiller le maillot. Sa mission, nom de code ''Nicolau'', était de faire franchir la ligne d'arrivée au dossard et à la puce d'un copain de Joelle, inscrit mais blessé, et qui voulait récupérer son tee-shirt de finisher et sa breloque.

Stéphane au km32

Mes copains Franck et Mohamed du groupe SAUR, que j'ai laissé filer dès le premier kilo, terminent en un peu plus de 4h. A entendre les impressions de chacun, Joelle, Stéphane et Gaétan compris, le terrain était plus lourd à Longchamp qu'à Vincennes.

Did

Didier, Franck et Mohamed, les soldats connus...