Pour moi notre course s'est scindée en 2 parties.
Une chasse à la balise de 2h30 environ pendant laquelle on s'est bien amusé sur la première carte, et une longue chasse à la barrière horaire de 5h30. Pendant le trajet en car Luis avait dit ''Quand je pense qu'il va falloir refaire tout ce trajet à pied!'', je revois sa tête quand je lui ai annoncé après 2h de course qu'on était à 600m du départ à vol d'oiseau.
On n'avait pas chômé, notre escarcelle était pleine, les petits nouveaux étaient emballés, mais voilà le sablier s'écoulait inexorablement et quand après le PO1 il a fallu commencer à renoncer à des balises dont on savait qu'elles étaient proches pour rallier le PO2 dans les délais, j'ai perçu la frustration de notre poinçonneur Nicolas, pas encore habitué à ces déchirantes décisions.
Nicolas, Luis, Didier, Henri, l'équipe au complet dans le bus
Puis il y eut le plateau de Saclay et ses longues lignes droites sans intérêt. Une partie que j'ai réussi à allonger encore avec 2 erreurs de direction dûes certainement à la fatigue. Les 2 marathoniens ne donnant pas l'impression d'avoir la Rochelle dans les jambes, Henri et moi avons regretté de ne pas avoir de cordes pour se faire tracter comme le font ceux qui jouent la gagne, surtout qu'avec le terrain boueux on aurait même pu faire du barefoot.
La dernière carte de CO a été traversée au plus court sans chercher à épingler la moindre balise afin de rentrer avant 2h30 du matin. Un calcul pas trop mauvais puisque nous franchissons la ligne à 2h29 et une poignée de secondes.Did
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