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Maratouristes/ Dreux

vendredi 12 décembre 2014

L'Origole, le compte-rendu de Philippe

Après une Noct'Orientation de 4h40 rondement menée sur les traces de Didier, une semaine de repos ne fut pas de trop pour arriver "frais" sur les 52 bornes de L'Origole.
Retrouvailles avec Anne, Nico, la bande des Chartrains, Stéphane, Jean-Yves, Sophie D. (sans Fred encore blessé et contraint au forfait), Thierry, Mumu et les autres (Renald et Arnaud) et plein de gens connus, Seb et Rodolphe des Raids Dingues, Roger Savart ... 

Thierry me fait concurrence avec Arnaud et Sophie D.

Quelques mots entre coureurs du 84 km avec Nico, Sophie D. et notre ami Roger S.

Oh les filles, Oh les filles, Anne, Sophie H., Mumu, Sophie D., des filles sur toutes les distances

jolis sourires de Nico et Sophie D. avant le départ. Mais ça, c'était avant...

Nos Maratouristes sur le 52 km, Stéphane, Sophie H. et Philippe
Avant la course, Stéphane espérait que l'on ferait un bout de route ensemble. Vues ses perfs de l'automne, je ne me faisais pas d'illusions. Je ne pourrais le suivre. Mais je n'avais pas intégré le facteur "Jean-Yves pas entraîné". Et oui, même un GÉANT a des jours sans.
                              
Anne très en confiance avant le départ du 31 km
Départ assez rapide puis rapidement, il faut suivre la file indienne. Deux fois je dis à Sophie que ça va vite. Elle ralentit. Mais on continue à un bon rythme, on double et on revient sur Jean-Yves, Stéphane et Renald. Au train, on les lâche. Bizarre.
Les km passent, le parcours est un peu vallonné, mais on relance bien. Arrive le 20ème environ. Ça se corse, les secteurs boueux s'enchaînent. Je sens que la fatigue de Montsalvy, O'Castor et Noct'O en quatre semaines est de retour. Mes jambes manquent de peps alors que Sophie, telle une gazelle, continue au même rythme. Elle me lâche une première fois dans un faux-plat montant où je marche. Sur le plat, elle ralentit pour m'attendre. Mais plus loin, sur un long secteur plat très gras, je marche encore alors qu'elle saute de flaque en mare de boue sans souci. Elle me prend 50 m, je ne la vois plus. Il reste 5 bornes avant le ravito. Je calcule que Sophie y sera 10 minutes avant moi. Mais peu après, sur une portion plate et roulable, je rattrape Sophie qui marche pour m'attendre. Très sympa. "C'est mieux d'être à deux," me dit-elle. Ok. Mais plus loin, même scénario. Sophie repart. 
Ayant ralenti, j'entends Stéphane me rejoindre. Jean-Yves n'est pas loin. 
On finit ensemble la première boucle. 
On retrouve Sophie arrivée peu avant et Renald qui accuse le coup. Parti vite, il a eu du mal à finir mais se sent prêt pour la boucle 2. Nico est là aussi mais complètement désabusé. Pas abattu mais découragé. Il s'arrête. Vraiment dommage pour lui. Il n'avait plus envie. J'ai connu ça plusieurs fois, sur le Grand Raid 73 ou le Verbier Saint-Bernard. Surtout après des grosses courses. Comme une certaine décompression. T'es bien mais la lassitude te prend plus vite que d'habitude, t'as plus envie. Ce n'est pas grave, cela aide à rebondir pour revenir plus fort.
concentré Nico avant son 84 km

Avec Sophie on entame donc la boucle 2 quelques minutes après Stéphane et Jean-Yves. Celui-ci disait en bouclant la 1, "je suis cuit". J'en connais qui, cuit, moi le premier, se serait arrêté. Pas lui. Géant un jour, Géant toujours !
Les premiers hectomètres sont difficiles, on se fait doubler car j'ai les jambes bien raides. Il faut relancer la machine après ce gros quart d'heure de pause.
Mais ça revient. Au fil des kilomètres, le terrain est assez roulant alors qu'ils annonçaient l'enfer de boue, je le refais la cerise. Je prends quelques relais devant Sophie et on double. On finit même par revenir sur Stéphane, Jean-Yves et Renald.
Il reste une douzaine de bornes. On est mieux que les partenaires de Stéphane. Lui, ça va, il les attend. Régulièrement, sans forcer on lâche le petit groupe puis on marche pour les attendre. À un moment, avec Sophie, on est cent mètres devant, Stéphane nous rejoint. "On y va. Ils sont deux, ils finiront ensemble." Ok, on continue donc tous les trois, on double quelques coureurs et sans rencontrer de grosses difficultés, cette boucle 2 était bien moins dure selon moi, on arrive au Perray. Là dans les trois derniers kilos, je coince un peu. Mes deux acolytes m'attendent. Et c'est à trois que nous finissons cette course. 
L'Origole, c'est pas facile mais pourquoi de nuit ? On ne voit rien si ce n'est ses pieds...
 J'ai préféré mille fois les Aiguilles rouges où j'ai mis deux fois plus de temps pour le même kilométrage. Mais quel paysage !
Maintenant, repos (relatif) car le Semi-raid 28 va vite arriver.

après l'arrivée, Sophie contente d'être là.  Vous avez vu les chaussures !!!
Stéphane finisher du 52 km
2ème trail de 50 bornes pour Philippe cet automne après les Aiguilles Rouges. Z'avez vu les têtes ? Marqués les gars, pas Sophie...
And the winner est : Sophie H. seconde des filles V2

Stéphane, Jean-Yves the GEANT et Philippe félicitent Sophie H. après son podium

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Joli CR collectif!
j'ai manqué de courage pour repartir en "off" sur la 3° boucle; je le regrette, j'aurai repris des coureurs, voire Mumu ( qui a coincé un peu) et Thierry . Ce fut un bon moment pour moi car j'ai pu courir "à l'aise" avec plein de monde. Mais j'étais quand même marqué lundi!
2° Origole pour Mumu et 3° place en V1; 1° fois pour Thierry après son arrêt en 2010 et 1° fois pour Arnaud.
Je suis sûr que Nico va revenir plus fort, après du repos et un objectif pour le motiver ( comme le dit Philippe, on a tous déjà vécu ces moments après un bel "ultra" été.
A noter que Philippe n'aime pas le plat ( fin de 2° boucle); mais ça, on le savait!
Bravo à Sophie H. bien sûr...

steph