AdrenObscure: le compte-rendu de JP

AdrenObscure , une vraie nouvelle épreuve !

Que dire.. ??Quelle course ! Un truc de ouf !

De la CO sous toutes ses formes ou presque. S’il fallait raconter tout ce qu’il s’est passé , je crains que l’hébergeur de ce blog ne soit dans l’incapacité de nous octroyer les Go nécessaires. Je vais donc tacher de faire court.Je pense que la qualité de rigueur était plus importante que celle d’orienteur. Des indices des vrais des faux , des balises des vraies des fausses , des choix multiples , des chronos , des questions , des azimuts , des indications terrains des vraies des fausses , du fléchage allemand ….. ouf ! L’objectif premier des organisateurs étant immanquablement de perdre un maximum de monde.

1ere épreuve , un départ plus qu’original. Chacun dépose une chaussures à la sortie de la salle. Un indice est glissé dedans tandis que l’on découvre sur une grande table une multitude d’objets dont chacun trouve sa référence dans une chaussure. On ne peut sortir de la salle muni du road book qu’avec l’objet correspondant. Inutile de vous décrire la foire d’empoigne au moment du départ. Mon indice était le mot « idiot » et je devais donc récupérer un seau pour franchir la porte. La carte de départ nous attend après un court azimut. Voilà , c’est parti pour la CO urbaine. Une quinzaine de balises à trouver sur une carte blanchie. Ce n’était pas si facile. Il fallait avoir un peu de cul avec tous ces rectangles blancs ... 1h30 maxi pour cette CO. Le départ du trail se fait après la B3 que j’atteins au bout d’une heure. Ca commence par un suivi d’itinéraire , pleins de petites pastilles réfléchissantes , bien visibles pour l’instant …..Dès la TB2 , il faut déjà faire attention. Il faut « suivre la lumière » qui est déjà bien moins lumineuse. C’est parti pour du fléchage allemand. Simple au premier abord mais pas tant que ça quand on est seul dans la nuit noire. On progresse d’un carrefour à l’autre sans repère de distance ou d’orientation. Seuls comptent les carrefours et les chemins qu’on laisse à gauche ou à droite. Avec un œil permanent sur le road book et toutes ses indications. Rajouté aux vraies fausses indications sur les balises , sans compter les reports , il faut trier en permanence , rester lucide et ….etre sur de soi. Les possibilités d’erreurs sont nombreuses et le fléchage allemand ne permet aucun repère carte puisqu’il n’y en a pas. On ne sait jamais ou on est. Cette 1h30 de trail’O se passe malgré tout pas mal. Peu de monde ni guère de chance d’en rencontrer sur cette course en ligne , quoique. Je rejoins un duo dont un habitué de cette course qui va me permettre d’apprivoiser un peu cette formule. C’est moi qui ouvre jusqu’au balises chronos ou , plus rapide que moi , il prend les devants. Alors sous influence , je le (son coéquipier commence à piocher) suis dans notre première erreur. La BT12 nous indique hélas que nous sommes sur le parcours découverte. Le temps de réfléchir , un peu , de faire le point et le temps passe , passe ,passe. J’en ai marre et je décide de retourner à la balise précédente (bon choix mais …) tandis qu’il font le choix (mauvais) d’un azimut. Je croise 6 gaillards que je mets en garde sur l’erreur commise mais ils sont convaincus de leur bon choix. A 6 contre 1 , je cède et leur emboite le pas. Nous allons donc nous enfoncer encore plus loin dans cette erreur. Quasiment une heure de perdue en tout. C’est trop pour moi et je lache le groupe pour un nouveau retour dans le droit chemin , accompagné de Christophe avec une confiance commune. Le reste de la troupe nous suit à portée de frontale.

Après quelques azimuts alambiqués , des suivis d’itinéraires les pieds dans l’eau , quelques fausses balises à ne surtout pas pointer , nous finirons la course ensembles. Dernière épreuve originale , page 28 ou l’on doit trouver une balise repère parmi d’autres et tracer une figure de 3 balises sans repère de direction. Avec bien sur quelques fausses balises tout à coté. Une figure « balisetique »en quelque sorte. Il ne reste plus que des « Adrene kilomètres » , tantot dans l’eau , tantot dans la boue , tantot en tout terrain / ronces , l’image revendiquée de l’Adrenobscure , et qui fait qu’on y revient. 28 km au lieu des des 23 et 5h03 de course , ce fut très dur et surtout très ludique et passionnant.

Une fausse note cependant , à l’inscription. Muni de ma puce perso , ils n’ont pas pensé à me préciser que la capacité de ma puce ne serait pas suffisante. J’étais un peu en colère ! J’ai malgré tout fait l’intégralité du parcours en pointant virtuellement (au cazou) toutes les balises croisées sur mon chemin. J’avoue que 4h m’auraient suffi , les crampes étant toutes proches.

Me voilà prévenu pour l’année prochaine.

JP qu’a meme pas mal aux jambes ce matin.