Peut-être qu'on oublie avec le temps. Mais cette édition a paru être une des éditions les plus difficiles de celles courues par les Maratouristes. Au moins dans le top 3 pense Stéphane W.
Une pluie assez forte au départ puis plus légère mais ininterrompue jusqu'à 1 heure du matin, un vent froid qui s'est levé dès l'aube, une température qui a fortement baissé dans la nuit, un terrain boueux à souhait (c'était plus facile de marcher ou trottiner dans les champs labourés où la terre collait aux chaussures de chaque côté du chemin que sur le chemin glissant où on s'épuisait sans appui), on s'est bien amusé. Mais il a fallu sortir toutes nos ressources mentales, notre détermination, notre motivation pour aller au bout. Et vous le lirez ci-dessous, c'est cette force mentale qui nous a permis à tous d'être finisher.
Parmi les moments forts de cette édition, la chute de Luis dans une rivière a failli bousculer le scénario et écourter la sortie des Maratouristes B. Imaginez que vous tombez dans une petite rivière, froide, avec un fort courant, que vous n'arrivez pas à sortir, que vous glissez, que vous en avez jusqu'au cou, que ça dure et que finalement vous arrivez à sortir avec l'aide de Brendan, auriez-vous envie de continuer. Parce que dans nos sacs, pas de change complet. Comme sur Ryanair, la valise cabine n'est pas comprise dans le tarif sur le raid 28. Et que cette chute intervient tôt dans la course et qu'il reste plus de quatorze heures de course.
Donc Luis a continué, pas très réchauffé. Il a eu froid toute la nuit et avec le vent du petit matin, ça ne s'est pas arrangé. Bravo à lui.
Mêmes félicitations pour Stéphane G.. C'était son retour depuis son petit accident cardiaque. Il fallait être courageux pour se relancer sur cette épreuve inhumaine. Inévitablement, il a souffert et a serré les dents pour finir au bout de l'épuisement. Un immense bravo à lui aussi.
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