12 heures: Deux heures après, Stéphane a déjà parcouru près de 18 km dans son rôle de meneur d'allure. Il est entouré du groupe de coureurs qui visent les treize heures. Parmi eux, quelques charmantes athlètes.
Le soleil est déjà très agréable, l'après-midi s'annonce chaud puisque vendredi le mercure est monté à Millau jusqu'à 27°.
16 heures: Six heures de course, Stéphane approche du 55ème km. Le soleil tape mais il y a un peu de vent qui fait que la température est assez agréable. Quand je l'ai appelé il était dans une longue descente. "Le goudron, ça tape dans les jambes." Peu avant, il venait de passer la première grosse difficulté du parcours. Il a dix minutes d'avance sur son tableau de marche.
En partant du dernier ravito, il était accompagné d'une dizaine de coureurs désireux de faire aux alentours de 13 heures. Mais dans la montée puis la descente, le groupe s'est séparé en fonction des jambes de chacun. Des gars sont bien et partent "trop vite, j'espère qu'ils ne le paieront pas." D'autres montent moins vite. "C'est pas grave, il y en a deux ou trois qui restent avec moi. Pour les autres, je leur sers de repère de loin, devant ou derrière."
22h30: défaillance à 5 km du but.
22h55: Arrivée de Stéphane. Objectif 13 heures de course atteint. Bravo à lui.
"Je suis super-content de ma course. J'ai bien géré. Pendant la journée, il a fait très chaud, bien plus des 25° annoncés. Après Sainte-Affrique, une vingtaine de coureurs sont repartis du ravito avec moi pour finir en moins de 13 heures. Au fil des km, le groupe se réduit et on reste à cinq. Puis à 5 km du but, j'ai une grosse hypo, au même endrooit qu'en 2007 et 2008. Bizarre ! Je le dis aux gens qui m'accompagnent que je ne serai pas en 13 heures à l'arrivée, qu'ils continuent sans moi. Ils y vont, je finis en marchant mais je passe quand même sous les 13 heures. A l'arrivée, ils m'attendaient, m'ont embrassé, remercié, très contents de moi. Très émouvant.
Derrière moi, Jean-Yves atteint son objectif de meneur d'allure en 13h30. Il finit pile en 13h30. Il est très content de cette bonne expérience.
J'ai connu des soucis de suiveur à vélo. Le mien n'avait pas de frein, il descendait à pied les descentes. J'allais pluis vite que lui. Dans les montées, il allait à notre vitesse et n'a donc jamais pu nous rattraper. Je ne l'ai vu que très peu et surtout pas au moment de l'hypo où j'aurais peut-être eu besoin d'une barre qu'il portait car je n'avais plus rien sur moi..."
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et les commentaires de Stéphane ... avec les photos
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