Ce n'était pas mon jour!
Pourtant tout avait bien commencé hier soir , car au moment d'aller me coucher, j'ai reçu un coup de fil de Jean-Yves , qui s'était finalement décidé à venir courir le marathon. On a donc pu faire route ensemble, en parlant de nos vacances au ski ( pendant lesquelles j'ai randonné avec un des vainqueurs de la PTL 2009, les Riri-Fifi-Loulou).
Coup de chance ( la seule de la journée): on trouve une place pour se garer avenue de la Grande Armée.
Mais pour moi, ce fut plutôt la débâcle ( Waterloo, pour un demi-belge comme moi) ! Aucune sensation dès le départ; je repensais aussitôt à Henri et ses mauvaises sensations après sa semaine de ski lors de l'Ecotrail , et je me disais que ça allait être mon tour de morfler.
Comme d'habitude, beaucoup de monde du départ jusqu'à l'arrivée; on a pu voir Laurent Jalabert avec un micro accroché à un casque; je ne sais pas s'il faisait la course entière ou s'il faisait Paris-Roubaix à côté de la moto...
Bref, avec Jean-Yves, on ne s'était pas mis de pression et on avait décidé de courir au feeling. On a laissé passer les meneurs de 3h ( ça m'a rappelé des souvenirs très lointains, en 2003), puis ceux de 3h15, avant de suivre ceux de 3h30 jusqu'au semi-marathon; mais je commençais déjà à souffrir du bassin ( du haut des fesses, quoi) dès le 13° km, et je n'avais aucune force pour accélérer, éviter les autres coureurs, slalomer.
Petit à petit, les kilomètres sont passés dans la douleur, m'obligeant à de fréquents arrêts de 30" pour des étirements; quant à Jean-Yves, sa sortie parisienne avait l'air de mieux se passer qu'à l'Ecotrail; chacun son tour...
Vers le 38° km, les meneurs de 3h45 sont passés et on s'est accrochés au 2° qui nous a emmené au bout en 3h50.
Comme cette journée s'était mal déroulée pour moi, je m'étais concentré sur la bière et la cochonnaille que j'avais emporté pour l'arrivée; en ouvrant la voiture, pas de glacière! Donc pas de pique-nique. On s'est arrêté au soleil pour manger quelques gâteaux et boire les bières que Jean-Yves n'avait pas oubliées, lui!
Bilan de cette journée: froid au départ ( 4° C), frais à l'arrivée ( 14° C) avec un peu de vent; encore un marathon de bouclé, le 1° sur bitume avec Jean-Yves; beaucoup de monde, donc beaucoup de concentration pour ne pas tomber sur les bouteilles d'eau, les bouchons, les peaux d'orange, les coureurs qui marchent au milieu, etc... beaucoup de bruit.
Un moment de joie: les encouragements de Stéphane Diagana au km 41 > je l'appelle, il me voit, m'encourage et me fait un signe de la main; ce n'est pas grand chose, mais j'ai dit à Jean-Yves qu' il avait l'air d'être un gars bien, car il aurait pu être à l'arrivée, au club house des champions, à se pavaner parmi la presse, et il était là, anonyme et seul à encourager des pauvres types comme moi!
Assez déçu de ma piètre prestation, pour mon 11° Paris, je me suis dit : VIVE LE TRAIL !!!!
Steph
Pourtant tout avait bien commencé hier soir , car au moment d'aller me coucher, j'ai reçu un coup de fil de Jean-Yves , qui s'était finalement décidé à venir courir le marathon. On a donc pu faire route ensemble, en parlant de nos vacances au ski ( pendant lesquelles j'ai randonné avec un des vainqueurs de la PTL 2009, les Riri-Fifi-Loulou).
Coup de chance ( la seule de la journée): on trouve une place pour se garer avenue de la Grande Armée.
Mais pour moi, ce fut plutôt la débâcle ( Waterloo, pour un demi-belge comme moi) ! Aucune sensation dès le départ; je repensais aussitôt à Henri et ses mauvaises sensations après sa semaine de ski lors de l'Ecotrail , et je me disais que ça allait être mon tour de morfler.
Comme d'habitude, beaucoup de monde du départ jusqu'à l'arrivée; on a pu voir Laurent Jalabert avec un micro accroché à un casque; je ne sais pas s'il faisait la course entière ou s'il faisait Paris-Roubaix à côté de la moto...
Bref, avec Jean-Yves, on ne s'était pas mis de pression et on avait décidé de courir au feeling. On a laissé passer les meneurs de 3h ( ça m'a rappelé des souvenirs très lointains, en 2003), puis ceux de 3h15, avant de suivre ceux de 3h30 jusqu'au semi-marathon; mais je commençais déjà à souffrir du bassin ( du haut des fesses, quoi) dès le 13° km, et je n'avais aucune force pour accélérer, éviter les autres coureurs, slalomer.
Petit à petit, les kilomètres sont passés dans la douleur, m'obligeant à de fréquents arrêts de 30" pour des étirements; quant à Jean-Yves, sa sortie parisienne avait l'air de mieux se passer qu'à l'Ecotrail; chacun son tour...
Vers le 38° km, les meneurs de 3h45 sont passés et on s'est accrochés au 2° qui nous a emmené au bout en 3h50.
Comme cette journée s'était mal déroulée pour moi, je m'étais concentré sur la bière et la cochonnaille que j'avais emporté pour l'arrivée; en ouvrant la voiture, pas de glacière! Donc pas de pique-nique. On s'est arrêté au soleil pour manger quelques gâteaux et boire les bières que Jean-Yves n'avait pas oubliées, lui!
Bilan de cette journée: froid au départ ( 4° C), frais à l'arrivée ( 14° C) avec un peu de vent; encore un marathon de bouclé, le 1° sur bitume avec Jean-Yves; beaucoup de monde, donc beaucoup de concentration pour ne pas tomber sur les bouteilles d'eau, les bouchons, les peaux d'orange, les coureurs qui marchent au milieu, etc... beaucoup de bruit.
Un moment de joie: les encouragements de Stéphane Diagana au km 41 > je l'appelle, il me voit, m'encourage et me fait un signe de la main; ce n'est pas grand chose, mais j'ai dit à Jean-Yves qu' il avait l'air d'être un gars bien, car il aurait pu être à l'arrivée, au club house des champions, à se pavaner parmi la presse, et il était là, anonyme et seul à encourager des pauvres types comme moi!
Assez déçu de ma piètre prestation, pour mon 11° Paris, je me suis dit : VIVE LE TRAIL !!!!
Steph
1 commentaire:
Si tu as vu Jalabert ça devait être avant la place de la Concorde parce qu'il a mis 3h03. Console toi en pensant que tu as fini devant Zoetemelk (4h08 et 63 ans...)
Did
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