Chaud le compte rendu
Depuis quelques temps déjà l’idée de participer au grand raid du Morbihan me trottait dans la tête. ‘’C’est pour 2010’’ avais-je annoncé à mes compagnons de randonnée un jour d’août 2009 dans ces moments bénis où, bien dans son corps et dans sa tête on se prend à faire des projets. Le week-end fatidique est arrivé et me voilà donc avec mon dossard ce dimanche matin sur … la place de Chamonix !? Entre temps il y a eu les templiers, cette urne, ces bulletins remplis sans conviction parce que de toute façon on ne gagne jamais, ce tirage au sort hyper favorable aux maratouristes et Florence qui ‘’puisque que j’ai gagné un marathon j’y vais na!’’. Je ne pouvais pas la laisser souffrir si loin de moi, d’autant que j’avais un compte à régler avec cette course sur laquelle j’avais laissé une empreinte ''undemesjetsdebiles'' en 2007. Philippe en retour de zone A, nous ne sommes plus que trois garçons pour affronter les quatre filles, la suprématie masculine est ébranlée.
Contraint à un départ plus que prudent pour éviter par la suite tout problème gastrique, je me retrouve rapidement dernier maratouriste tous sexes confondus. Je ne m’affole pas, car presque sûr d’en ramasser au moins une dont je connais le temps de cuisson. Edith, elle, n’est pas dans son assiette perturbée par un timing de retour un peu serré et un embout de camelbak récalcitrant. Je la rejoins avec Sébastien et nous traversons ensemble le lavancher. A Argentière mes indicateurs me confirment que Florence n’est plus très loin. Je la cueille à Montroc. Un bisou, une photo, une claque aux fesses et c’est reparti. Regroupement général à Vallorcine, Isabelle et Sophie sont là, je ne m’attarde pas et repart en tête des filles. Philippe me communique les écarts, je comprend qu’il sera difficile d’aller chatouiller les garçons. Dès le début de la montée du col, j’ai l’impression d’avoir mangé du Poncin, je double sans arrêt et presque sans peine. Ma stratégie de départ pépère était la bonne. Sophie s’accroche et me rattrape dans la seconde partie. Elle fait le forcing dans la montée car elle connait ma (petite) réputation de descendeur. Je serre les dents et nous basculons roue dans roue au sommet de l'aiguillette (c'est palpitant n'est-ce pas?). La descente est aménagée de marches en rondin et une file docile de rando-coureurs indiens serpente à perte de vue. Rebelle jusqu'au bout, je refuse de suivre la procession et entame un slalom parallèle (sans les batons). 1000 mètres plus bas, je gagne le tour en roue libre (toujours à pied). Il y a trois ans, c'est là que ça s'était gaté. Je serre les fesses, y a rien qui presse. En quittant le ravito de tré le champ, j'aperçois Sophie qui arrive. Elle n'a pas laché grand chose. Dans la montée vers la Flégère, je revois le banc ou je m'étais assis pour regarder passer Isabelle la soeur de Philippe qui faisait le cross. Cette fois ça va tenir! A la Flégère, je ne prend pas le temps de me recueillir à l'endroit ou j'avais déposé une gerbe. Plus que 5km. Pour pulvériser mon temps de 7h33 j'avais annoncé un chrono sous les 7h30. Je quitte la Flégère en 6h27 nom d'une pipe ça risque quand même d'être juste! La faute à monsieur plus et à son aiguillette. Dernier kilo, ma quête de l'arche touche à sa fin, Joël et Emilie sont là c'est bon signe. Dernier mur je ne lève plus la tête. Bip fait la puce en franchissant l'arrivée 7h28 c'est terminé. Philippe me conduit tout de suite vers ma bière (non je ne suis pas mort) puis nous retournons encourager les filles. Contrat rempli mais comme tout s'est bien passé, je pense qu'il sera plus compliqué de faire mieux.
Did
Depuis quelques temps déjà l’idée de participer au grand raid du Morbihan me trottait dans la tête. ‘’C’est pour 2010’’ avais-je annoncé à mes compagnons de randonnée un jour d’août 2009 dans ces moments bénis où, bien dans son corps et dans sa tête on se prend à faire des projets. Le week-end fatidique est arrivé et me voilà donc avec mon dossard ce dimanche matin sur … la place de Chamonix !? Entre temps il y a eu les templiers, cette urne, ces bulletins remplis sans conviction parce que de toute façon on ne gagne jamais, ce tirage au sort hyper favorable aux maratouristes et Florence qui ‘’puisque que j’ai gagné un marathon j’y vais na!’’. Je ne pouvais pas la laisser souffrir si loin de moi, d’autant que j’avais un compte à régler avec cette course sur laquelle j’avais laissé une empreinte ''undemesjetsdebiles'' en 2007. Philippe en retour de zone A, nous ne sommes plus que trois garçons pour affronter les quatre filles, la suprématie masculine est ébranlée.
Contraint à un départ plus que prudent pour éviter par la suite tout problème gastrique, je me retrouve rapidement dernier maratouriste tous sexes confondus. Je ne m’affole pas, car presque sûr d’en ramasser au moins une dont je connais le temps de cuisson. Edith, elle, n’est pas dans son assiette perturbée par un timing de retour un peu serré et un embout de camelbak récalcitrant. Je la rejoins avec Sébastien et nous traversons ensemble le lavancher. A Argentière mes indicateurs me confirment que Florence n’est plus très loin. Je la cueille à Montroc. Un bisou, une photo, une claque aux fesses et c’est reparti. Regroupement général à Vallorcine, Isabelle et Sophie sont là, je ne m’attarde pas et repart en tête des filles. Philippe me communique les écarts, je comprend qu’il sera difficile d’aller chatouiller les garçons. Dès le début de la montée du col, j’ai l’impression d’avoir mangé du Poncin, je double sans arrêt et presque sans peine. Ma stratégie de départ pépère était la bonne. Sophie s’accroche et me rattrape dans la seconde partie. Elle fait le forcing dans la montée car elle connait ma (petite) réputation de descendeur. Je serre les dents et nous basculons roue dans roue au sommet de l'aiguillette (c'est palpitant n'est-ce pas?). La descente est aménagée de marches en rondin et une file docile de rando-coureurs indiens serpente à perte de vue. Rebelle jusqu'au bout, je refuse de suivre la procession et entame un slalom parallèle (sans les batons). 1000 mètres plus bas, je gagne le tour en roue libre (toujours à pied). Il y a trois ans, c'est là que ça s'était gaté. Je serre les fesses, y a rien qui presse. En quittant le ravito de tré le champ, j'aperçois Sophie qui arrive. Elle n'a pas laché grand chose. Dans la montée vers la Flégère, je revois le banc ou je m'étais assis pour regarder passer Isabelle la soeur de Philippe qui faisait le cross. Cette fois ça va tenir! A la Flégère, je ne prend pas le temps de me recueillir à l'endroit ou j'avais déposé une gerbe. Plus que 5km. Pour pulvériser mon temps de 7h33 j'avais annoncé un chrono sous les 7h30. Je quitte la Flégère en 6h27 nom d'une pipe ça risque quand même d'être juste! La faute à monsieur plus et à son aiguillette. Dernier kilo, ma quête de l'arche touche à sa fin, Joël et Emilie sont là c'est bon signe. Dernier mur je ne lève plus la tête. Bip fait la puce en franchissant l'arrivée 7h28 c'est terminé. Philippe me conduit tout de suite vers ma bière (non je ne suis pas mort) puis nous retournons encourager les filles. Contrat rempli mais comme tout s'est bien passé, je pense qu'il sera plus compliqué de faire mieux.
Did
Ce soir notre 2ème belle série de très belles photos
2 commentaires:
je n'ai pas bien compris qui met une claque aux fesses à l'autre...
joli CR pour une jolie course qui laissera de meilleurs souvenirs qu'en 2007.
steph
Félicitations à tous, on ne peut se lasser de ces paysages fantastiques! Jolie la nouvelle présentation !
Le fond blanc met merveilleusement en valeur le beau corps de Didier...
Jacques.
Enregistrer un commentaire