TGV 2010
Samedi 22 Août 2009, nous finissons cette magnifique rando entamée 5 jours plus tôt et je me projette déjà vers 2010 avec l’espoir de boucler ce tour sur une journée en participant à
« The North Face Trail de la Vanoise », le TGV, 7ème édition.
Samedi 22 Août 2009, nous finissons cette magnifique rando entamée 5 jours plus tôt et je me projette déjà vers 2010 avec l’espoir de boucler ce tour sur une journée en participant à
« The North Face Trail de la Vanoise », le TGV, 7ème édition.
Avec Martine nous arrivons samedi à Pralognan la Vanoise, point de départ de la course. Notre chambre d’hôtel donne sur l’arche de départ. Briefing très complet de 18 h à 19h : tout le monde est attentif car environ 50% des participants ne connaissent pas le parcours qui est sans balisage (Parc National de la Vanoise). On nous remet une feuille de route avec les détails du parcours. Nous apprenons que les nombreux orages ont gonflé les torrents et les retenues d’eau, et que nous trouverons de la neige molle au col de Chavière.
Dimanche 4 juillet, réveil à 3 h, petit déj à 3h30, 4h 15 rassemblement. Nous retrouvons le couple Gilotti qui avait participé au Maratrail. Ils habitent désormais dans les Yvelines et courent avec le club de Bazainville. Ils ont l’UTMB 2010 comme objectif.
5 h top départ de Pralognan, Km 0, 1410m, nous sommes 385 sur les 435 inscrits, un petit bisou à Martine qui va faire 150 km et me retrouver en Maurienne au refuge de Plan Sec au dessus de Aussois.
Direction le refuge du col de la Vanoise, Km7, 2517m. Les premières sensations sont bonnes, j’ai prévu 1 h40 et j’arrive en 1h45, le lever de soleil est magnifique.
J’enchaîne vers le refuge de l’Arpont, km20, 2309m avec une barrière horaire à 9h30, j’arrive à 9h25, soit 1h00 de plus que prévu. Beaucoup de coureurs dont les Gilotti seront stoppés au refuge.
5 h top départ de Pralognan, Km 0, 1410m, nous sommes 385 sur les 435 inscrits, un petit bisou à Martine qui va faire 150 km et me retrouver en Maurienne au refuge de Plan Sec au dessus de Aussois.
Direction le refuge du col de la Vanoise, Km7, 2517m. Les premières sensations sont bonnes, j’ai prévu 1 h40 et j’arrive en 1h45, le lever de soleil est magnifique.
J’enchaîne vers le refuge de l’Arpont, km20, 2309m avec une barrière horaire à 9h30, j’arrive à 9h25, soit 1h00 de plus que prévu. Beaucoup de coureurs dont les Gilotti seront stoppés au refuge.
Les névés sécurisés par les CRS et les retenues d’eau nous ont beaucoup retardés. Depuis le refuge de la Vanoise je suis obligé de réguler mon allure car j’ai un problème d’acclimatation à l’altitude qui se traduit par des palpitations cardiaques très rapides.
Je repars vers Plan Sec, 2310m, km35. Sentiers en balcon avec vue sur la Maurienne. Je retrouve Martine à 12h30, la barrière est à 13 h. Je ne m’attarde pas car la prochaine étape au refuge de l’Orgère km50, 1935m se rejoint en passant par le col du Barbier 2287m, mon allure est limitée par ces problèmes de palpitations. Sur un chemin encombré par les chèvres, je me fais une petite entorse à la cheville droite. J’ai bien cru que ma course s’arrêtait là. Je vais encore me tordre 3 fois la même cheville jusqu’à l’arrivée et 1 fois la gauche. Il y a des jours comme ça ….
Orgère approche, j’entends les « allez » de Martine. Il est 15h15, la barrière est à 16h. Un bon ravito et c’est reparti en plein soleil pour la plus dure montée du tour, le col de Chavière km58, 2796m.
Orgère approche, j’entends les « allez » de Martine. Il est 15h15, la barrière est à 16h. Un bon ravito et c’est reparti en plein soleil pour la plus dure montée du tour, le col de Chavière km58, 2796m.
Ceux qui connaissent savent de quoi je parle. Arrivé au dernier replat, le temps se détraque, les sommets sont dans la brume et, cerise sur le gâteau, la montée et la descente jusqu’au refuge de Peclet Polset se feront dans la neige. C’est assez impressionnant, on se regroupe pour progresser comme en cordée, par endroit des cordes ont été fixées au sol mais elles ne servent à rien. Les coureurs râlent, certains piquent des colères. Il faut reconnaître que c’était limite dangereux.
Je bascule en haut du col et c’est la tempête. Il pleut très fort et mon coupe vent est traversé. J’ai froid aux doigts et je n’arrive plus à tenir mes bâtons. J’arrive à 18h15 à Peclet Polset, km60 2540m. Le refuge est fermé. Nous sommes accueillis sous l’escalier avec un verre de thé et quelques gâteaux secs.
Je suis pris de tremblements et je claque des dents. Certains se confectionnent des coupes vent avec leurs couvertures de survie. Seule solution, repartir très vite, sous la pluie en espérant qu’il fera meilleur plus bas. Plus je m’approche de la vallée, meilleur il fait.
Je retrouve Martine peu avant Pralognan et passe la ligne d’arrivée à 20h18’16 ‘’. Je suis 255ème et content d’être parmi les 289 finishers. J’avais tablé sur 12h ce qui était très très optimiste. Les conditions du moment et mon manque d’acclimatation à l’altitude expliquent une partie des 3 heures en plus.
Ce trail se veut le plus beau de France, je ne suis pas loin de partager cet avis et j’encourage les maratouristes à y participer, sans compter la qualité de l’organisation et l’accueil des habitants de Pralognan.
La 1ère féminine, Sandrine Barioz, que nous avons entendu la veille, discuter avec la patronne de l’hôtel, prévoyait de faire 10h, elle finit en 11h05. Elle est la maman de Tania Barioz, la skieuse en devenir de l’équipe de France.
La 1ère féminine, Sandrine Barioz, que nous avons entendu la veille, discuter avec la patronne de l’hôtel, prévoyait de faire 10h, elle finit en 11h05. Elle est la maman de Tania Barioz, la skieuse en devenir de l’équipe de France.
Un autre coureur d’Eure et Loir, Thierry Tebibi s’est classé 289 en 15h48’50’’.
Je vous donne maintenant rendez vous à Chamonix le 27 Août à 18h30 pour de nouvelles aventures sur l’UTMB.
Bonnes vacances à tous
Henri
Je vous donne maintenant rendez vous à Chamonix le 27 Août à 18h30 pour de nouvelles aventures sur l’UTMB.
Bonnes vacances à tous
Henri
(photos Martine)
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