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Maratouristes/ Dreux

vendredi 4 février 2011

Hivernale du raid Normand: nos souvenirs ...

Encore une bien belle aventure collective, ici la photo du départ

SOUVENIRS ET FAITS MARQUANTS (dans le désordre)
* Après Florence qui envoie une branche en plein visage de Henri à la Noctorientation, c'est Didier qui de la même façon lui casse sa frontale. Heureusement, Sophie l'a dépanné en strappant la lampe.
* Nos doigts gelés très souvent dans la nuit, n'est-ce pas Didier: "putain ça caille, après avoir tracé la deuxième partie, j'ai cru que j'allais perdre mes doigts. J'ai dû donner la carte à Philippe pour planquer mes mains dans ma culotte"

Un petit sandwich ne fait pas de mal même dans une côte, surtout au fromage de brebis !

* Didier qui avait un problème de soft pour tracer les premières balises "après l'épouvantail au sud, la boussole complètement à l'ouest : encore un départ débile à améliorer ou comment arriver à ne pas confondre vitesse et précipitation" dixit Didier.
* Le trajet en bus digne d'un voyage scolaire de fin d'année (chauffeur si t'es champion ........)
* le petit bout de route verglacée…

Quelques belles pentes bien raides

* les vues nocturnes superbes sur la vallée de la Seine et les raffineries de Port-Jérôme, "nouvelle région, nouveaux reliefs, nouveaux sites : un bon coup de neuf pour nos balades nocturnes" selon Didier.
* les traversées de champs gelés, plus faciles dans les betteraves ( ?) que le maïs

On arrive, on arrive...

* Didier qui nous emmène sans fléchir sur les balises et qui, logiquement, finit très fatigué, et constate "nouveau final à suspense, la traversée du Trait à fond la caisse dans le sens de la longueur pour échouer à 3' de la barrière. Florence m'avait laissé pour l'occasion sa panoplie de fusible, c'est là que je l'ai sortie pour tenter de m'accrocher à mes partenaires inoxydables."
* 1610 m+ de dénivelé, plus qu'au Raid 28 où il n'y en avait "que" 1100 m !
* Denis, toujours là pour ce type d’aventure et pour une fois absent.

Là, je crois que je vais me mettre sur les fesses pour descendre...

* le café réconfortant au bivouac à 2h du mat’
* la carte de pointage des n°51 trouvée par Henri (« On la garde ? »). Finalement on leur rendra et c’est aussi bien car ils sont (juste) derrière nous.

Un coup d'oeil sur le carton de pointage. C'est bon, on y va.

* les équipes de furieux qui déboulaient à toute allure au début en bousculant tout le monde. Sûrement les mêmes qui ont ruiné des clôtures près du bivouac...
* l’orienteur d’une équipe doublée qui tentait de rassurer ses coéquipiers « Je vous assure les gars, le poseur de balises s’est trompé de 300 m… »

Des petits yeux notre orienteur au matin mais une bonne vista générale pour nous conduire aux balises.

* les pentes, raides et interminables, du double de chez nous, que l’on n’imaginait pas en Normandie. "labours gelés, tapis de ronces, plaques de verglas, ravines vertigineuses on s'est sorti sans dommages de tous les pièges"
* L’eau des douches, tiède-froide, pour Henri (comme au Raid 28) et tiède-chaude pour les autres (comme au Raid 28). « Il n’a qu’à tourner le bouton de l’eau chaude » lui conseille Danye.
* l’appel à Denis pour connaître le poids du chevreuil mâle

Pas la peine d'appeler Denis, la pancarte d'infos était près de la balise

* Une équipe complémentaire et soudée. Didier: "une sacré équipe avec moi qui ne rechigne et ne se plaint jamais, quel plaisir de courir ensemble"
* les encouragements téléphoniques de Jacques, Denis, Danye, Florence et Martine. Cette dernière au chaud dans une pizzéria après un bon ciné ! Et Didier qui râle car les cloches de Saint-Pierre n’arrêtent pas de sonner et qu’il va encore falloir attendre Philippe.

Henri toujours prêt à lire les définitions des balises

* le froid au bivouac dans le vent (-5°) et Didier imperturbable traçant son parcours à genou dans l’herbe.
* les équipes qui nous doublaient à la course avant une balise, en repartaient avant nous et arrivaient à la suivante … derrière nous en raison de l’excellence des itinéraires directs de Didier.
* les multiples chutes de chacun avec les ronces, les branches cassées, les ronces, les houx, les ronces.…et les ronces !
* En passant au-dessus de Villequier, Philippe donna à ses partenaires un petit cours de littérature poétique. C'est dans ce village que la fille de Victor Hugo mourut noyée dans la Seine lors d'une promenade en barque. Peu après, il (Victor) écrivit son célèbre poème "Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai...".

Attentifs et économes de leurs forces dès le briefing les Maratouristes

* Encore une fois on finit au sprint, mais ce ne fut pas suffisant car les 3 minutes de retard nous coûtent 1 heure et 3 places au scratch.
* on n'était pas loin du sans-faute "on n'était pas si loin de pouvoir choper toutes les balises. Je revois tous les endroits où on a perdu du temps en jardinage ou les petites erreurs de parcours, mais bon c'était pas mal quand même".
* la satisfaction de Sophie "Un raid normand qui m'a bien plu avec des équipiers qui assurent en orientation comme en course."
* l’absence de passage les pieds dans l’eau, cela change du Raid 28.
* l’investissement judicieux de Sophie qui achète des guêtres de c.o. juste avant le départ.
* le rappel à l’ordre de Didier « et ho, on cherche une balise… » alors que ses trois partenaires, mettant au point un déplacement estival sur l’Ice trail tarentaise de Val d‘Isère, ne cherchaient absolument pas et n’avaient même pas vu que Didier avait changé de direction.
* le tuyau de camel-bag qui gèle sur la fin de course. Pas facile pour boire !
* Les multiples passages sous des barbelés. On est au point pour le rampage sur sol gelé.
* la bière à l’arrivée à 9h18 du matin. Très agréable et inattendue pour débuter le petit déj’ (chocolat chaud et baguette viennoise chocolatée)

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