Bientôt 7h30, le départ approche !
En février, Edith me dit être intéressée. Pouvant faire coincider la course avec la réception des travaux de ma maison en Savoie, je lui dis OK.
Un samedi plutôt festif et "arrosé" sur ma nouvelle terrasse au soleil, un coucher "tôt" samedi soir à Lyon, unbon échauffement d'un gros km pour arriver aux dossards un quart d'heure avant le départ et c'est parti pour les montagnes russes lyonnaises.
Juste avant le départ, rencontre avec Sophie Dubois qui a couru le Maratrail et sera peut-être bientôt Maratouriste.Cet Urban trail, c'est une belle séance de fractionné. Un enchaînement, sans beaucoup de pauses, de montées raides, de descentes pas faciles et de plats ou faus-plats plus ou moins longs (le plus long, 2 km sur les quais de Saône).
Une bonne surprise par rapport aux Cabornis, j'ai du rythme et je suis plus souvent près de 13 que de 11 sur le plat. Peut-être grâce aux tours d'Ecluzelles avec Denis.
Marches de toutes tailles, hautes, petites, courtes, longues, rues très pentues, passages étroits et pavés, la difficulté est à chaque montée de trouver le bon rythme, de ne pas se brûler les cuisses. Même souci en descente, trouver le bon rythme pour aller vite tout en se ménageant jambes et articulations. Et dès qu'on peut courir, hop, ça fonce. Un peu comme en bike and run quand on pose le VTT !
Trois ravitos pendant la course, tous bien fournis en boissons, fruits secs, chocolat, tucs, produits sucrès ou salés.
Le balisage, impeccable. Les bénévoles, omniprésents. Pas besoin de réfléchir sur la direction à prendre, on pouvait rester concentrer sur sa course.

Le parcours nous fait passer dans plusieurs quartiers de Lyon, évitant celui de la Part-Dieu, trop plat ! Plusieurs passages agréables dans des parcs, au milieu de jardins. Et dans les traboules taguées du Vieux Lyon.
Les bouchons, je les craignais avec près de mille coureurs au départ.
En fait, le long (500 m) et raide, et large, tunnel routier peu après le départ a permis aux plus forts de partir devant et au peloton de déjà bien s'étirer. Un seul ralentissement peu après mais juste quelques secondes.



Au niveau température, c'était idéal. Du soleil et un peu frais. Mais dans les escaliers, on a plutôt eu chaud. Quelques courants d'air, mais que l'on trouvait agréables contrairement à ce que ressentaient les spectateurs et bénévoles qui semblaient plutôt gelés.


Dans les huit derniers kilomètres, la fatigue vient et le rythme baisse. Mais pour tout le monde. Je reste presque toute la course en 315 et 335 au fil des montées et descentes et des ravitos.
Je suis très content de ma course, les jambes sont là.
Il me reste à bien récupérer pour pouvoir enchaîner pendant les deux semaines de vacances en Savoie de longues sorties en montagne pour préparer au mieux ma revanche sur le Grand Raid 73 !
Les trois pelotons mélangés (38 km, 12 km et 23 km), il y a du monde à filer vers l'arrivée. Quelle belle descente encore dans les escaliers, il est loin le bas !
Descente de la Croix Rousse sur la place des terreaux où est l'arrivée au milieu de badauds étonnés (à l'heure où l'on est passé, ils n'étaient plus surpris, ils en avaient vu beaucoup d'autres avant nous !)
4 commentaires:
Beau compte rendu : je crois que je vais avoir des courbatures demain ...
Flo
Rien à voir avec l'urban trail, mais il n'y aurait pas une odeur de poisson sur le classement du dénivelé?
Did
Non, non, c'est le vrai dénivelé de Guy et Christine pour aller en Inde ... en avion !
Philippe
ps: mais avec la Roumanie et la Guadeloupe, tu devrais reprendre la tête pour un moment. Sauf si Joël ...
bonjour, c'est jean-michel touron le photographe fou du tor des géants
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