Bientôt 7h30, le départ approche !
En février, Edith me dit être intéressée. Pouvant faire coincider la course avec la réception des travaux de ma maison en Savoie, je lui dis OK.
Marathon de Paris ? Non, Urban trail de Lyon !
Un samedi plutôt festif et "arrosé" sur ma nouvelle terrasse au soleil, un coucher "tôt" samedi soir à Lyon, unbon échauffement d'un gros km pour arriver aux dossards un quart d'heure avant le départ et c'est parti pour les montagnes russes lyonnaises.
Juste avant le départ, rencontre avec Sophie Dubois qui a couru le Maratrail et sera peut-être bientôt Maratouriste.Passage à Fourvière pour Edith et ses copines Sophie Dubois et Nathalie Chauveau-Dussaud
Cet Urban trail, c'est une belle séance de fractionné. Un enchaînement, sans beaucoup de pauses, de montées raides, de descentes pas faciles et de plats ou faus-plats plus ou moins longs (le plus long, 2 km sur les quais de Saône).
Une bonne surprise par rapport aux Cabornis, j'ai du rythme et je suis plus souvent près de 13 que de 11 sur le plat. Peut-être grâce aux tours d'Ecluzelles avec Denis.
Bientôt le départ place des Terreaux. Comme pour les Formule 1, le feu est rouge, on attend !
On démarre rapidement par un long tunnel routier très pentu (c'est là qu'un des premiers funiculaires a été installé au début du siècle dernier!)
Rencontre avec Jean-Marie Gueye, le coureur finisher du Tor des Geants qui photographie Philippe chaque fois qu'il le voit. La dernière fois, c'était à l'arrivée de la TDS, aux Houches.
Marches de toutes tailles, hautes, petites, courtes, longues, rues très pentues, passages étroits et pavés, la difficulté est à chaque montée de trouver le bon rythme, de ne pas se brûler les cuisses. Même souci en descente, trouver le bon rythme pour aller vite tout en se ménageant jambes et articulations. Et dès qu'on peut courir, hop, ça fonce. Un peu comme en bike and run quand on pose le VTT !
Un peu de verdure...
Trois ravitos pendant la course, tous bien fournis en boissons, fruits secs, chocolat, tucs, produits sucrès ou salés.
Le balisage, impeccable. Les bénévoles, omniprésents. Pas besoin de réfléchir sur la direction à prendre, on pouvait rester concentrer sur sa course.
Vers le 14ème kilomètre, on passe sur les quais de Saône. Plutôt plat, il faut allonger la foulée !
Un escalier ça monte ou ça descend. Ici ça monte !
Passage caractéristique de l'Urban trail. On voit à droite les coureurs qui descendent sur la route avant de remonter où l'on est quelques hectomètres plus loin !
Petit single-track sympa entre mur et jardin... dans Lyon
On la voyait depuis longtemps mais nous y voilà enfin à la basilique de Fourvière !
Passage caractéristique de l'Urban trail. On voit à droite les coureurs qui descendent sur la route avant de remonter où l'on est quelques hectomètres plus loin !
Le parcours nous fait passer dans plusieurs quartiers de Lyon, évitant celui de la Part-Dieu, trop plat ! Plusieurs passages agréables dans des parcs, au milieu de jardins. Et dans les traboules taguées du Vieux Lyon.
Les bouchons, je les craignais avec près de mille coureurs au départ.
En fait, le long (500 m) et raide, et large, tunnel routier peu après le départ a permis aux plus forts de partir devant et au peloton de déjà bien s'étirer. Un seul ralentissement peu après mais juste quelques secondes.
Petit single-track sympa entre mur et jardin... dans Lyon
On la voyait depuis longtemps mais nous y voilà enfin à la basilique de Fourvière !
Dans le vent sous Fourvière la spectatrice supportrice
Petit jardin sous Fourvière dominant Lyon
Visite touristique des vestiges romains.
Escalier pour sortir de l'amphithéâtre romain. César a-t-il foulé ces marches ?
Là, ça grimpe et il n'y a pas de marches ! C'est dur quand même...
Au niveau température, c'était idéal. Du soleil et un peu frais. Mais dans les escaliers, on a plutôt eu chaud. Quelques courants d'air, mais que l'on trouvait agréables contrairement à ce que ressentaient les spectateurs et bénévoles qui semblaient plutôt gelés.
Escalier pour sortir de l'amphithéâtre romain. César a-t-il foulé ces marches ?
Là, ça grimpe et il n'y a pas de marches ! C'est dur quand même...
Sympa et plat le verger. Et oui dans Lyon !
Jolie passerelle sur la Saône avec belle vue sur les quais !
Dans les huit derniers kilomètres, la fatigue vient et le rythme baisse. Mais pour tout le monde. Je reste presque toute la course en 315 et 335 au fil des montées et descentes et des ravitos.
Je suis très content de ma course, les jambes sont là.
Là, je suis en-haut et je peux admirer d'où je viens. C'est bas ! En plus, il fait chaud à l'abri du vent.
Dans les huit derniers kilomètres, la fatigue vient et le rythme baisse. Mais pour tout le monde. Je reste presque toute la course en 315 et 335 au fil des montées et descentes et des ravitos.
Je suis très content de ma course, les jambes sont là.
Là, je suis en-haut et je peux admirer d'où je viens. C'est bas ! En plus, il fait chaud à l'abri du vent.
La fameuse et raide piste de ski de la Sarra au coeur de Lyon (400 m). La photo écrase le dénivelé. C'est vraiment raide !
Dossards verts (23 km), jaunes (12 km) ou bleus (38 km) tous ensemble, tous ensemble, yeah !
Il me reste à bien récupérer pour pouvoir enchaîner pendant les deux semaines de vacances en Savoie de longues sorties en montagne pour préparer au mieux ma revanche sur le Grand Raid 73 !
Il me reste à bien récupérer pour pouvoir enchaîner pendant les deux semaines de vacances en Savoie de longues sorties en montagne pour préparer au mieux ma revanche sur le Grand Raid 73 !
Les trois pelotons mélangés (38 km, 12 km et 23 km), il y a du monde à filer vers l'arrivée. Quelle belle descente encore dans les escaliers, il est loin le bas !
Dernière passerelle sur la Saône, il reste 3 km, avant de remonter sur la croix Rousse et de plonger sur l'arrivée.
Descente de la Croix Rousse sur la place des terreaux où est l'arrivée au milieu de badauds étonnés (à l'heure où l'on est passé, ils n'étaient plus surpris, ils en avaient vu beaucoup d'autres avant nous !)
4 commentaires:
Beau compte rendu : je crois que je vais avoir des courbatures demain ...
Flo
Rien à voir avec l'urban trail, mais il n'y aurait pas une odeur de poisson sur le classement du dénivelé?
Did
Non, non, c'est le vrai dénivelé de Guy et Christine pour aller en Inde ... en avion !
Philippe
ps: mais avec la Roumanie et la Guadeloupe, tu devrais reprendre la tête pour un moment. Sauf si Joël ...
bonjour, c'est jean-michel touron le photographe fou du tor des géants
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