Emballé par ma TDS réussie en 2011 mais frustré de ne pas être monté, à cause des orages, sur le Passeur de Pralognan, j'avais très envie de remettre ça cette année.
Dès le lancement des inscriptions, je m'inscrivais, avec Henri en attente de l'UTMB 2013, Nicolas désireux de faire un ultra-trail de plus de 100 bornes et Sophie qui voulait enfin en finir un après l'arrêt forcé à Trient sur la CCC 2010.
Ma préparation, classique avec toutefois davantage de petites sorties toniques autour du plan d'eau d'Ecluzelles. J'ai gagné en rythme et je l'ai apprécié dès les courses du printemps.
Arrivé l'été, je me lançais sur la Montagn'hard, me contentant du 60 km car d'autres courses m'attiraient avant la TDS. C'est d'ailleurs pour cela que je ne pense pas refaire l'UTMB. Avec un tel objectif, pas possible de se disperser et de trop courir.
La Montagn'hard, sous une superbe météo, passa très bien. J'avais toutefois bien mal aux cuisses dans la dernière descente. Le hasard du calendrier et de la lecture du Dauphiné Libéré placèrent ensuite sous mes pas deux courses que je ne regrette pas d'avoir courues.
La montée sur route de Peysey-Nancroix ne fut pas facile mais j'ai vu que j'avais récupéré de Saint-Nicolas-de-Véroce et déjà de bonnes jambes. Dix jours plus tard, le KM vertical de Manigod, un format de course que je rêvais d'essayer, me fit très plaisir. Au milieu de vrais spécialistes, je me suis bien amusé et surtout, je passais sous l'heure. 55' pour 1000m+, j'étais heureux.
Dix jours plus tard, le trail de 31 km Couchevel fut tronqué par la pluie (déjà!) mais j'avais pu finir assez vite preuve que la forme était là. Il ne restait plus qu'à entretenir cette condition en courant peu, cinq fois en août, mais en marchant beaucoup en montagne.
En approchant de la TDS, on comprit que la météo ne serait pas terrible. J'avais heureusement emmené, coupe-vent, poncho de rando, veste gore-tex, tout ce qui m'avait servi à la 6666 occitane 2011 (24 heures de pluie ininterrompue).
Dès lors, en faisant mon sac, je n'oubliais rien.
Après un repas sympa aux Houches entre Maratouristes (merci aux familles Houdart/Fauvel pour leur accueil), un après-midi cool et une nuit courte, on se retrouve jeudi matin à 6h, dans un café italien de Courmayeur, le même dont on avait apprécié la terrasse au soleil en 2001 !
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sympa et chaleureux le café à Courmayeur. On est arrivé tôt, dix minutes plus tard, plus de place... |
Un café et nous voilà sur la ligne peu avant 7 heures.
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6h50, A quelques minutes du départ, photo de groupe Maratouriste |
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en première ligne, Antoine Guillon (en jaune), organisateur de la 6666 Occitane futur troisième de la course et Dawa Sherpa (en vert) futur vainqueur sont prêts. Entre eux, avec la casquette orange, Pascal Blanc qui passera en tête le col de Youlaz mais qui, 43ème, arrêtera sa course au col Joly. Dans la ligne droite de départ, Pascal Blanc chutera, sans gravité apparente. |
Catherine Poletti nous annonce une heure de sec puis une journée de pluie et une nuit calme. Elle avait tout bon sur le début mais pas la nuit qui fut ... pas facile et loin d'être calme !
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Nous sommes partis, les supporters sont là |
Départ, Nicolas part devant, je laisse faire, on n'est pas dans la même catégorie.
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le départ vient d'être donné, le peloton tarde à se mettre en route. la banderole est encore loin. |
Je trottine jusqu'à la sortie de Courmayeur quand la pente se durcit. Je suis en tee-shirt avec mes manchons de cyclistes. D'autres, des gars qui doivent courir pour la première fois (!!!) s'arrêtent pour enlever le coupe-vent. Comme s'ils ne savaient pas en voyant le profil qu'on allait vite avoir chaud. Dans toutes les courses, je vois ça et à chaque fois, je suis surpris.
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On sort de Courmayeur et hop ça grimpe. Quel long serpent, plus de 1400 coureurs ! |
Dès lors, je baisse les manchons et sors les bâtons. Et ça grimpe, ça discute aussi.
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8h15, on arrive au premier ravito du col Chécrouit |
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on vient de passer le premier ravito du col Chécrouit |
Peu après le col Chécrouit, un quart d'heure plus tard qu'annoncée, la pluie arrive, forte, dense, mouillée. Des coureurs s'arrêtent tout au long du sentier. Pas moi, j'attrape mon petit poncho de rando que j'enfile sans stopper. J'ai chaud en tee-shirt en grimpant, alors sous le poncho ça va aller. Gardons les atouts "chaleur", veste gore-tex et polaire pour la nuit, quand on en aura vraiment besoin.
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Peu après le col Chécrouit, la pluie arrive, les vestes sortent... |
Le col de Youlaz, notre seul passage à plus de 2600 m arrive vite.
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on arrive en vue du col de Youlaz |
Des gars doublent droit dans la pente et se font insulter. Deux arrêts-bouchons nous freinent mais la moyenne importe peu.
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là, c'est différent, c'est à la queue leu leu |
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ça monte, ça grimpe, pas vite mais on y va |
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petit bouchon, ça se redresse |
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il y a du monde derrière |
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le sommet approche, c'est plus raide |
A deux minutes près, je suis dans le même temps qu'en 2011.
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9h32', j'oublie de faire une photo au sommet du col de Youlaz. J'en fais une juste après en me retournant... |
La descente sur La Thuile se fait bien. Arrivent toutefois les parties herbeuses glissantes et les premières gamelles. Il pleut toujours.
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on alterne, dans la descente, pentes glissantes et replats cools |
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quelques hectomètres de bitume pour s'approcher de La Thuile |
Changement de parcours à La Thuile. On rentre dans le village sympa, pour aller jusqu'à une salle communale. Je retrouve avec plaisir nos suiveurs. Dans la salle surchauffée, je sens qu'il ne faut pas rester surtout que je n'envisage pas de me changer. Un peu d'eau dans le camel, du pain, du fromage, du jambon fumé, pas de soupe car il y a une queue énorme, et je repars. Danye m'accompagne deux cents mètres et c'est parti.
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11 heures, km 21, ravito de La Thuile, je préfère aller grignotter dehors sous la pluie plutôt que dans la salle surchauffée |
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11h42, Henri arrive à la Thuile |
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11h50, Sophie est à La Thuile |
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on sort de La Thuile, ça grimpe tout de suite |
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le fameux pré raide où il faisait si chaud en 2011, des coureurs étaient couchés partout dans l'herbe dans cette pente ! |
Dans le pré en pente où de nombreux coureurs avaient explosé sous la chaleur en 2011, il s'agit de garder son équilibre sur le sentier boueux et glissant. Mais ça va, je monte tranquillement, en doublant un peu (on ne peut se changer...).
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Peu après le pré raide, on change de parcours par rapport à 2011, on traverse un petit pont et on part par un monotrace presque à niveau. |
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première bosse à négocier dans la gadoue |
Avant le Petit Saint-Bernard, deux raidards inédits 2012, font mal aux pattes.
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on arrive au bord du lac près du sommet du col, lac que l'on contourne de l'autre côté par rapport à 2011. Je chantonne :"sur la plage ensoleillée, coquillages et crustacés...", l'ivresse des montagnes sûrement. On voit dans la brume le second raidard à grimper avant le col |
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monotrace dans les rhodos, ça va pas vite... |
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dernier effort avant le col du Petit Saint-Bernard |
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13h12', J'arrive au col, Joël et Noël m'accueillent |
Au col, belle tente pour s'abriter. J'ai envie de changer de manchons, trempés. Mais une infirmière (!!!) me menace. "Vous voulez une heure de pénalité ?" J'avais oublié que l'assistance était interdite à cet endroit. Danye remballe ses manchons et je file non sans avoir bu 3 bols de soupe aux vermicelles...
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J'allais enlever mes manchons quand le contrôleur me menaça... Vite, je les remets, enfile un sweat manches longues, un bonnet, un autre poncho et je repars. |
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Rhabillé, je salue les supporters et je file |
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Un bisou à ma photographe préférée et c'est la descente vers Bourg-Saint-Maurice |
Je commence cool la descente puis je prends un rythme et finalement, je double, encore et encore. Je cours beaucoup plus que dans la descente l'an dernier.
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Joli paysage malheureusement dans la brume |
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Pas trop le temps de s'arrêter lire les infos du chemin culturel et informatif avant Séez, sûrement le fruit du travail de l'école locale |
La pluie cesse. Sur le plat entre Séez et Bourg, je cours tout le temps, ça va bien. Mais je me calme en arrivant en ville car je crains les 1900 m+ qui arrivent.
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16h13', Sophie au ravito de Bourg-Saint-Maurice |
Au ravito, je reste un moment (44'), à me changer entièrement ("tourne-toi Mimi où je le dis à ta maman !"), à bien manger, à faire le plein (car le prochain ravito est à 5 heures ou plus si affinités...). Les suiveurs sont aux petits soins ("Merci Joël pour le corsaire retrouvé dans la voiture"). Je pars deux heures avant la barrière horaire, ça va. Cool, dans un paquet pour commencer.
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16h, Bourg-Saint-Maurice s'éloigne dans la brume, ça grimpe |
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750 m+ après Bourg-Saint-Maurice, le Fort du Truc est là |
Puis je passe et les minutes passent. Je garde le rythme sans forcer, sans m'arrêter. Surprise, sept ou huit, coureurs font demi-tour... La pente et la nuit à venir les effraient... Me voilà au Fort de la Platte, 1150 m+ en 1h44'. Pas mal après 44km de course. Merci les randos en montagne ! Dommage que Danye ne soit pas inscrite, elle a presque la même forme que moi...
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des coureurs baissent les bras en voyant le Fort de la Platte là-haut. Je me dis, cela me laisse du temps pour reprendre plein de coureurs... |
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ça monte, ça monte, je double, je double... |
Le soleil arrive enfin. Pas longtemps mais il fait presque chaud, je suis en tee-shirt depuis Bourg. Je bois à une fontaine près d'une chèvrerie et je file au col de la Forclaz. Le terrain me convient moins, c'est long et bien moins raide.
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17h45, me voilà, au soleil au Fort de la Platte. Un verre à la chèvrerie, quelques blagues avec les bénévoles (les seuls au soleil, les veinards) et ça repart, moins raide, on voit le col de la Forclaz vers la gauche. |
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au-dessus du Fort de la Platte |
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petit lac juste avant le col de la Forclaz, c''est bien moins raide, tant pis |
Arrive le col, une photo et hop il faut sortir le poncho car une forte averse nous tombe dessus.
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en dehors de la première heure de course, j'ai passé quinze minutes en tee-shirt! Heureusement, je passe le col de la Forclaz à ce moment prétexte à une photo ! |
Une averse qui durera plusieurs heures !!! Mais le Passeur de Pralognan n'est pas encore là. Il faut descendre et remonter une pente interminable.
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après le col de la Forclaz, descente de 250 m- avant de remonter vers le fameux Passeur de Pralognan en face au milieu... |
On croit y être et en passant la bosse on en voit une autre, puis une autre, une autre. Je comprends que cette impatience d'arriver en-haut est le signe d'une certaine lassitude.
Et finalement, j'en vois le bout. 3h36' pour ces fameux 1900 m+, j'aurais signé avant pour faire ça. Surtout qu'en étudiant les tableaux après la course, je vois qu'à la minute près, je fais comme Nicolas !
Il fait froid au Passeur, bravo les bénévoles car le premier est passé depuis un moment et le serre-file ne sera là que longtemps après la tombée de la nuit, il y a du vent et la pluie redouble.
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19h35, le Passeur est passé, plongeons vers le Cormet de Roselend |
La descente est raide, je pense à Henri qui aura peut-être peur du vide. Il est 19h30 et avec les nuages bas, il fait presque nuit mais j'attends le Cormet pour sortir la lampe. Je glisse et tombe trois fois, sans bobo. Je commence à trembler, je sens que ça ne m'amuse plus. Et bientôt, la voiture de Joël pour se mettre au chaud et aller dormir. Une seconde, cette pensée me vient à l'esprit aussitôt refoulée, "ça va pas, tu ne penses qu'à cette course depuis un an, tu t'entraînes pour cela, tes efforts, les sacrifices de Danye, tout ça pour rien. Et Didier contraint à l'abandon par ses pieds alors qu'il voulait continuer et toi, tu n'as mal nulle part. Tout ça pour aller au chaud. Pas question de stopper !" Ces réflexions me re-boostent et j'arrive motivé au Cormet de Roselend. Heureusement car il fait très chaud (trop !) dans la tente du ravito. Je comprends que plus de 400 coureurs n'en soient pas sortis ! Le speaker m'accueille. "Tu continues ?" Quelle question !
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20h45, salle surchauffée et surpeuplée du Cormet de Roselend. Ne pas rester longtemps... |
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Prêt à affronter la nuit, on y va |
Je prends quand même mon temps pour me restaurer, faire le plein, me changer et m'habiller version nuit froide et très humide. Et c'est parti. Les premiers hectomètres à travers des alpages marécageux nous remettent vite dans l'ambiance. Quitte à avoir les pieds à nouveau trempés, autant que ce soit tout de suite.
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c'est la gadoue, la gadoue, la gadoue... |
Je sais que le col de la Saulce est court mais là, ça passe vraiment vite. Je suis même surpris de me retrouver déjà dans la descente vers la Gitte. Et là, un des pires moments de la course, glissades à répétition, impossible de courir, chose que j'avais faite en 2011 à cet endroit sur un terrain ...sec !
Je ne vais pas vite, heureusement, quelques coureurs me doublent et je me force à les suivre pour garder du rythme. La descente s'effectue lentement, même le fameux passage du curé, si joli de jour ... On entend le torrent quelques dizaines de mètres en-dessous. Il vaut mieux ne pas glisser.
En arrivant à la Gite, on voit la file des loupiottes qui remontent vers le col Joly. C'est haut, c'est loin. En 2011, j'étais moins bien à cet endroit et je m'étais calé dans les pas d'un gars qui m'avait emmené en-haut du col de la Gitte. Là, ça va, personne, je fais un grand bout seul mais en baissant de rythme. Il faut garder ses forces. J'avale assez bien les 700 m+ pour nous mène au plateau descendant vers le col Joly. Le vent nous chope au sommet, pas chaud. La pluie a cessé. Je file cool vers le col Joly car j'ai un mauvais souvenir des 250 m+ qui remontent avant la plongée sur le col Joly. C'est effectivement court mais pas facile avec quelques blocs à escalader. Nouvelle surprise, je sens des cristaux dans le tuyau du camel-bag. L'eau gèle !
La musique à fond du ravito nous encourage mais on met du temps à arriver sous la tente. Ambiance étrange. Autant au ravito précédent du Cormet il y avait foule, là presque personne, dix coureurs tout au plus. Mais les bénévoles, comme partout sont à fond pour notre bien-être, plaisantent et nous font sourire. L'un d'eux, voyant que mes doigts gelés d'humidité ont du mal à prendre ma tasse, me la sors. Sympa ! Je ne sais pas s'il assure le même service aux toilettes...
Deux soupes, des tucs, du coca, du fromage, du pain d'épices, comme d'hab', c'est bon.
Ne sachant pas qu'Henri et Sophie avaient arrêté, je fais deux fois le tour du ravito cherchant la voiture d'Anne et Martine. Personne. A cause de la météo, elles ont dû renoncer à monter au col Joly, je n'imagine pas les deux abandons.
Je repars. J'ai du mal à trottiner au début de la descente. Un gars me reprend aussitôt, je m'accroche. On ira ensemble jusqu'aux Contamines.
Il me lâchera dans le col Tricot où je ferai films et ohotos mais, les cuisses explosées, incapable de descendre vite sur Les Houches, il finira derrière moi.
Dans cette descente sur Notre Dame de la Gorge, un regroupement s'opère. On est une petite dizaine, plutôt des vieux briscards genre V1/V2. Plus de la moitié a mis, comme moi, un poncho de rando par-dessus sa veste gore-tex. On sent que ce n'est pas la première fois que ces gars-là ont pris de grosses averses pendant de longues heures en montagne.
Arrivé en bas, le groupe se disloque, certains courent jusqu'aux Contamines. Je me contente de marcher, à au moins 6, pour rester avec mon pote et comme ça va avec les barrières horaires (ils les ont rallongées à cause du parcours allongé au Petit saint-Bernard), il n'y a pas le feu. Dommage car il ne fait pas chaud ! Aux Contamines, j'apprécie encore la soupe/tucs/fromage car les barres, aussi bonnes soient-elles, y'en a marre. Je suis surpris de ne pas voir Anne. Elle devait être là à attendre Henri pour aller jusqu'aux Houches avec lui. Bizarre !
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6h45, je repars des Contamines |
On part à 7 ou 8 vers le Mont Truc, ça cause, on sent des gars contents d'en être là. On échange les expériences. Pas des perdreaux de l'année, que de grosses courses en montagne, mais personne ne se la pète, juste la satisfaction d'être sorti de la nuit et d'avoir franchi les difficultés, le plaisir du travail accompli.
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7h45, en vue (!!!) des chalets du Mont Truc |
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8h15, on attaque le col Tricot, des taches apparaissent sur les photos. Les premiers flocons ? |
Le groupe s'étire d'autant plus qu'arrivent les premières pentes du col Tricot. Le pluie redouble, je raccroche au téléphone avec les supporters car ça mouille beaucoup. Au-dessus des nuages, des nuages, puis en montant de la neige fondue à 1700 m, puis de gros flocons à 1900m !
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et oui, il neige au-dessus... |
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de plus en plus fort... de plus en plus blanc, génial ! |
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trail hivernal en août ! |
Je laisse partir les potes pour faire des photos. Quels souvenirs ! Ce col Tricot, on l'a fait peut-être une vingtaine de fois en rando. Mais jamais sous la neige ... en été ! Des photos inédites.
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rétro-réfléchissant même dans la neige... |
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Le Yéti ? Non, une contrôleuse au sommet du col qui attend les coureurs ! |
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allez les gars, vous y êtes aussi bientôt... |
On vit vraiment une édition collector de la TDS. Il ne fallait pas la louper !
Le col arrive, ses bénévoles rieurs, imperturbables dans la neige et le vent ! Bravo à eux !
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imperturbables dans le froid, le vent et la neige. Chapeau les bénévoles du col Tricot ! |
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9h15, col Tricot, le sommet |
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j'y suis, Ouf ! |
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même les appareils de contrôles sont protégés... |
Je ne m'attarde pas et je file, lentement car ça glisse, dans la descente.
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de l'autre côté, moins raide, pas franchement mieux... |
Je passe la passerelle sur le torrent du glacier de Bionassay, remontée raide mais courte sur le plateau puis une autre sur Bellevue et enfin la délivrance, la plongée sur les Houches. Je cours, enfin sur la route bitumée. Les jambes, impeccables, je reprends puis double une dizaine de coureurs.
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11h30, les Houches, dernier ravito |
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Les supporters aux Houches. Merci à tous. |
Enfin je retrouve Danye et le groupe des accompagnateurs Maratouristes. Un bisou, un peu de ravito, un peu d'impressions sur la nuit, et après un quart d'heure, je pars vers ma nouvelle veste de finisher.
Sur les derniers kilomètres, plein de coups de téléphone, un peu de course, beaucoup de marche rapide et enfin me voilà dans les rues de Cham. Je trouve, à une terrasse, des coureurs espagnols attendant l'UTMB qui m'aident à enfiler, par-dessus ma veste et mon poncho, le tee-shirt Maratouriste. Et c'est la dernière ligne droite, Sophie et Henri m'accompagnent.
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C'est la fin, je franchis la ligne entouré de Sophie et Henri. L'émotion est toujours là même s'il y a moins de spectateurs et plus de pluie à 13h30 en 2012 qu'à 12h30 en 2011. |
Photos, commentaires au micro. RV en 2013 et vite au chaud, à l'abri. Exceptionnellement pas de litre de panaché comme d'hab'. Plutôt envie de chocolat chaud !
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Bisous d'un Maratouriste bien couvert |
ça, c'est fait, troisième TDS en 3 éditions (2009, 2011 et 2012) et 5ème ultra fini à Chamonix en 5 participations depuis 2007 (UTMB 2007 et CCC 2008)! Six si l'on compte le semi-marathon Chamonix - Saint-Gervais de 2010 !
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comme chez les irréductibles gaulois, tout se termine par un repas, ici aux Houches chez les Fauvel/Houdart ! |
Maintenant grosse récup' avant les Hospitaliers où s'annonce une dure lutte avec JP, Franco, Stéphane et tous les autres...
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