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Maratouristes/ Dreux

lundi 12 novembre 2012

Trail des Hospitaliers: le compte-rendu de Didier

Les liquisses hautes! Non je n'ai pas perdu mon orthographe au moment de me plaindre des conditions d'hébergement. D'ailleurs elles étaient très bonnes ces conditions au bowling hôtel. C'est simplement le premier point où l'on a pu encourager nos 4 fantastiques samedi.

Le dernier des hospitaliers

Dans le corral...
Encouragements de cow-boy
Joelle en éclaireuse
On a pu les voir 5 fois sur le parcours et à chaque fois elles avaient le même sourire radieux.
Fin de la descente de St Sauveur
La sortie du trou à Cantobre
Le rocher de Cantobre
Le ravito de Cantobre
Radieuses jusqu'au bout
Que du bonheur...
Le lendemain, la météo n'est déjà pas aussi souriante. On annonçe de la pluie pour l'après-midi et du vent sur les crêtes. Mais les 6 compagnons sont décidés à ne pas se laisser impressionner.
Un pour tous...
Le schéma du début de course est conforme aux prévisions, les 2 avions de Louvilliers sont devant, JP est en chasse patate, et Edith Franco et moi intégrons le groupetto. 
Piliers de groupetto
Puis chacun s'en va suivre son chemin (et pourtant c'est le même!) J'arrive le premier des trois à Sauclières vers 7h30 où Anne en digne héritière de sa mère est là depuis 2 heures à encourager les coureurs. Elle m'annonce que JP est 2' devant, j'en conclus qu'il n'est pas dans un grand jour. J'en ai la confirmation dans l'ascension du St Guiral où je le rejoins. La-haut le vent souffle vraiment très fort de côté et je dois courir en fermant l'oeil droit pour ne pas y laisser une lentille.
JP hésite à redescendre avec le facteur
 A Dourbies j'entends les cloches sonnant midi un peu plus près du village que l'année dernière, je suis donc en avance sur mon tableau de marche. JP me retrouve au ravito et nous repartons ensemble. Je me détache dans la descente vers Trèves et repars du ravito sans l'avoir revu. La pluie devient insistante, et comme un imbécile je continue en tee-shirt au milieu des coureurs emmitouflés dans leur gore-tex. Je vais le payer plus tard sans doute victime d'un coup de froid sur le bide.
I'm siiiiinging in the rain...
Avant la descente sur Cantobre, je prends la décision de sortir mon coupe-vent au prochain ravito. Je commence à être un peu barbouillé. Dans la vallée au pied de Cantobre, je vomis un coup pour faire de la place. Je retrouve avec plaisir mes supportrices qui guettent au trou de Cantobre. Au ravito comme convenu je m'équipe pour la nuit qui tombe. Franco est déjà là, quand il a vu le panneau indiquant Trèves il a pensé que la course était stoppée (humour!),  JP arrive, il n'est pas radieux mais il compte bien finir en guerrier (fantassin). Je bois un coup, je vomis aussitôt. je repars le ventre bien vide cette fois et compte finir en randonneur. JP est devant, il ne sait pas que je suis derrière. Au sommet du roc nantais je tente de re-boire une gorgée, je vomis aussitôt. Bon tant pis. Je suis déçu de ne pas pouvoir m'amuser dans la descente mais c'est peut-être mieux car ça glisse pas mal. Après cette randonnée solitaire, je termine surpris de faire mieux que l'année dernière. Au repas d'après course d'agréables effluves me parviennent jusqu'au narines, rien n'y fait je ne pourrai recommencer à m'alimenter que le lendemain.

Did

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