Été pourri, été pourri.
Ce titre est le proverbe d'un été 2014 qui n'aura pas été à la hauteur de mes espérances. Déjà au niveau meteo ce ne fut pas terrible. Jamais chaud, souvent incertain. Pas facile pour la rando en montagne.
De plus, mon dos m'a joué des tours. Il m'avait déjà privé dans le passé de courses où j'étais inscrit (Sierre-Zinal, Montsalvy...). Cette fois, je me le suis bloqué dimanche 27 juillet. Et je n'ai pu refaire une sortie (rando ou entraînement) que jeudi 14 août. Presque 3 semaines sans effort. Ratées les semaines en Savoie et en Ubaye consacrées habituellement à randonner presque tous les jours. Forfait pour le trail Frison Roche à Beaufort début août, l'incertitude était de mise pour le TGC (tour de la Grande Casse à Pralognan-la-Vanoise, 62 km et 3800 m+ le 24 août).
Le 14 et le 16 août (avec Denis), deux sorties de reprise me montrent que les jambes sont encore un peu là, surtout portées par une envie due à une frustration énorme. Mais la raison, et Danye, me poussent, contre mon gré, à ne faire que le "petit" trail La Sauvage (28 km et 1090 m+) également à Pralognan le 24 août. Deux petites randos (environ 4 heures et 500 m+) me rassurent sur ma capacité à faire ce trail.
juste avant notre arrivée à Tignes, il neigeait sur le parking de Val Claret ! Brrrr... |
Dimanche matin dès 7 heures (8° et fine pluie) me voilà à Pralognan dans le bus qui doit conduire les coureurs plus de deux heures plus tard à Tignes Val Claret (pas chaud et éclaircies).
Ma tactique est simple. Sur ce trail avec seulement 1090 m+ et beaucoup de descentes (1700 m-) où je sais que je perdrai du temps, il ne me faut pas traîner en montée. Dès lors, je pars vite. Pas facile car démarrer à 2100 m pour monter à plus de 2700 m, ça ramone les poumons ! Mais ça tient et me voilà au col de la Leysse (2700 m) en 55 minutes après 650 m+ et 6 km. Content car je pointe environ 60/65ème sur 144 au départ. Super-content car la météo s'est mise au beau, au très beau même s'il fait froid, même très froid avec un vent parfois fort.
Dans cette montée, de magnifiques vues sur la Grande Motte grimpée voici deux ans avec Didier sur l'ITT.
au col de la Leysse, 2755 m |
La descente qui suit est longue (9 km), pas très raide (600 m-) avec une alternance de sentiers roulants et de pierriers cassants. Un paysage très minéral que le soleil embellit superbement.
Ça va, je ne perds pas trop de place (70ème au pont Croe Vie, point bas de la course).
La remontée sur le col de la Vanoise commence bien à l'abri du vent, il fait presque chaud, mais vite je suis rattrapé par le manque de dénivelé et je souffre sur le long (interminable !) faux-plat pour rejoindre le col et le refuge de la Vanoise (km 21 en 3 heures de course, 73ème).
refuge de la Leysse |
Ça va, je ne perds pas trop de place (70ème au pont Croe Vie, point bas de la course).
La remontée sur le col de la Vanoise commence bien à l'abri du vent, il fait presque chaud, mais vite je suis rattrapé par le manque de dénivelé et je souffre sur le long (interminable !) faux-plat pour rejoindre le col et le refuge de la Vanoise (km 21 en 3 heures de course, 73ème).
Je bascule dans la descente (1100 m-) de 7 bornes.
Je mettrai 1h09 et perdrai 12 places pour franchir la ligne avec bien mal aux pattes mais surtout l'immense plaisir d'avoir pu boucler cette épreuve sans souci.
Cela m'a montré qu'il va falloir bosser pour finir dans de bonnes conditions le Trail des Aiguilles Rouges avec Denis fin septembre.
Je mettrai 1h09 et perdrai 12 places pour franchir la ligne avec bien mal aux pattes mais surtout l'immense plaisir d'avoir pu boucler cette épreuve sans souci.
arrivée avec un coureur (en vert lui aussi à gauche) que j'ai rattrapé sur la fin. Et oui, cela m'arrive de doubler en descente... |
Cela m'a montré qu'il va falloir bosser pour finir dans de bonnes conditions le Trail des Aiguilles Rouges avec Denis fin septembre.
Mon dos ? Chut !!! N'en parlons pas, il m'a laissé tranquille sur cette course. Ne le réveillons pas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire