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Maratouristes/ Dreux

dimanche 7 mai 2017

Radicatrail 34, le compte-rendu de Philippe

Après les 73 km du Vulcain où j'ai bien senti que j'avais de bien meilleures jambes que l'an dernier, j'ai grimpé pendant six heures sur les pentes de Méribel. Et en attendant ma revanche sur le trail des Allobroges (je n'ai pas digéré le fait d'être finisher avec le serre-file en 2016), il me fallait une course avec des bornes pour continuer ma prépa. 
J'avais imaginé aller faire l'Infernou avec JP et Didier. Mais, avec un calendrier 2017 déjà chargé, les négociations familiales n'ont pas abouti. Tant pis, j'irai en 2019 ! Finalement, n'ayant pas envie du semi plat de Ste-Gemme, j'ai trouvé en Normandie le Radicatrail, version courte, avec 34 km et 700 m+.  
Bonne nouvelle, Pascal allait être là, lui aussi en prévision des Allobroges.
Départ pas trop tôt, 9h30, c'est rare mais appréciable. Venant du -Havre, je retrouve Pascal à Tancarville. Un café, les retrouvailles avec Louis un collègue de Pascal d'il y a vingt ans, et c'est le départ.
Un petit kilomètre de plat et ça grimpe. Ou plutôt ça queute. Car dès qu'on quitte la route, le monotrace a du mal à absorber les 500 coureurs. Dans la mêlée, je perd du terrain sur Pascal. Et pendant 7 km, je restai ainsi une cinquantaine de mètres derrière lui. Faux-plat, portions roulantes, petites bosses raides, on avance bien surtout que le terrain est très sec. Le départ avait été assez rapide et c'est pour cela que Pascal éprouve le besoin de souffler et de lever le pied. Du coup, je reviens à sa hauteur. On fera ainsi près de 15 bornes ensemble.

Mais avant le ravito du 23ème, Pascal a un coup de moins bien. Je continue, imaginant qu'il reviendra plus tard. J'avance bien. Entre 11 et 11,5 sur le plat, ça va bien. Juste après le ravito du 23, je revenait sur une dame en orange avec qui on faisait le yoyo depuis des km quand elle est tombée. Une racine ! Quand j'arrive, trois gars sont en train de la relever. Mais ils n'ont pas d'eau pour lui nettoyer le visage, que de l'Isostar. Je m'arrête, elle est un peu k.o., je lui passe de l'eau sur deux plaies, menton et arcades. Il faudra des points. Mais n'ayant ni fil, ni aiguille, je la laisse revenir seule en arrière vers le ravito.
Car il me reste de la route, une dizaine de bornes. Qui se passent elles aussi assez bien. Il n'y aura que les deux derniers km bien plats qui me sembleront un peu plus longs.  Quelques gouttes mais ce n'est pas grave j'arrive.
Le temps de retrouver Danye, de boire un coup, une averse et Pascal (qui était fatigué et dans un jour sans) arrivent eux aussi. Ouf, on a eu du bol avec la météo !

Bilan satisfaisant. Bien couru sur le plat, facile dans les rares courtes montées où je doublais et redoublais.
Place maintenant aux Allobroges où j'espère rester plus longtemps que l'an dernier avec Pascal qui m'avait mis une heure !

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