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Maratouristes/ Dreux

jeudi 8 juin 2017

L'Ultra selon Apostolos

Définition de l'ultra-trail par note ami Apostolos Teknetzis

et hop une petite définition trailistique avant le dej , ni vu ni connu c'est indigeste mais ça passe quand même 
ULTRA (et ici Ultra trail) : cela dépend de qui a écrit la définition (débats d’experts entre ITRA, FFA , Wikipédia, organisateusr)..mais ce n’est ni un « supporter de foot un peu excité» , ni un produit vaisselle ultra performant, ni un modèle de capote…C’est une course de trail de plus de 40km pour certains, de plus de 80 pour d’autres, avec des ravito, balisée, en autonomie /semi autonomie. C’est avant tout un des seuls concepts de plaisir Sadomasochisme non commercialisé en Sex Shop (ils ne vendent pas encore des dossard dans ces magasins) .
Pour le coureur Lambda , un ultra c’est quand c’est bien trop long, bien trop dur, bien trop pentu , bien trop technique, bien trop raide (n‘y voir ici aucune connotation sexuelle ). 
Course de trail qu’un coureur lambda commence au Jour J et finit a minima à J+1, voir J+2/+3. Course en sentier, voire en montagne qui consiste à couvrir une très grande distance, le plus vite possible, à la vitesse folle de 3.5km/h pour le coureur lambda. Le fort dénivelé est une des particularités de l’Ultra, ou comme avec la Pub axe « Plus t’en mets, plus t’en as…des douleurs dans les guiboles, les pieds, le dos ». 
Pour une Elite , l’espace-temps sur un ultra se compte en heures (une vingtaine généralement pour boucler la boucle)

Pour le traileur lambda que je suis, l’unité temps est le « jour » voir même la nuit ! 
- J’ai prévu d’y passer deux nuits et toi ? je vais essayer d’éviter la troisième …Vœu pieux fait part tout ultra traileur sur le Diagonale des fous...mais quand la nuit tombe à 18h, bein la 3eme nuit tu te la prends en pleine figure quand même, et gueuler ne sert à rien 

Il y’a quelques règles à suivre pour survivre et finir un Ultra : 
Un ultra c’est long, très long et de toute façon c’est Kiki qui gagne

Pour Kiki , un ultra est toujours roulant , y compris la HardRock100 , même quand toi tu jettes tes genoux et tes pieds après la course. 
Sur un ultra ne pas avoir peur des hallu, c’est le côté divertissant du soir, après une dure journée sous le cagnard. On finit par les espérer 
Au ravito le coureur peut se permettre des écarts gastronomiques (fromage, chocolat, saucisson) , ça ne l’empêchera pas de rentrer dans son maillot de bain à la plage…vu les calories cramées. 
Sur un ultra, on peut oublier le confort du lit et du sommier ! Un tapis d’herbe sous un sapin au soleil fait très bien le job. 

Pour courir un Ultra, le coureur n’a qu’à suivre la pensée de JC DUSS : « vas-y fonces, oublies que tu n’as aucune chance et sur un malentendu ça peut marcher…mais qu’est-ce que je fous là ?

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