Ultra-Trail del largo Orta, ou comment allier tourisme et course à pied
Une année précédente, j’aurais peut-être pris part à une course ce week-end (le premier des vacances scolaires de la Toussaint). Mais je n’aurais pas pu être sur place dès le jeudi soir pour une course le samedi ! Sacré changement très appréciable.
Arrivée jeudi soir à Omegna, c’est bien pour pouvoir profiter des plaisirs de la table italienne. Retrait des dossards vendredi après-midi. Je me trompe d’heure, on arrive trop tôt mais comme je ne parle pas la langue, ils me donnent quand même mon dossard et tous mes cadeaux.
sur le balcon avant le départ
avant le départ
pour certains un chemin de croix, pas pour moi...
Les km passent, le parcours est surtout dans des forêts de châtaigniers, on piétine les châtaignes (hum des marrons glacés c’est bon) on traverse de petits hameaux, on voit de nombreuses petites chapelles, le soleil fait son apparition, il commence à faire chaud, tout va bien. Je double un peu inévitablement. Je double en montée un gars qui parle français, un franco -italien qui habite Londres. Vive l’Europe ! Il me reprend à chaque descente. Normal !
quand t'es sur le 58 km, t'as pas envie de tourner à droite !
Arrive le premier sommet, le Monte Mazzoccone vers 1490m d’altitude. Partis de 250m, on a bien grimpé, la vue sur le lac est magnifique.
Quelques passages techniques où il faut mettre les mains pour escalader (un peu). La descente voit quelques coureurs me doubler avant la premier ravito très bien fourni.
Fromages du pays, charcuteries locales, c’est parfait et originalité italienne, des biscottes tartinées de confitures d’abricot ou de cerises qui ont beaucoup de succès.
pas mal la vue...
des monuments sur chaque sommet
Quelques passages techniques où il faut mettre les mains pour escalader (un peu). La descente voit quelques coureurs me doubler avant la premier ravito très bien fourni.
le final un peu escalade du Mazzoccone
Fromages du pays, charcuteries locales, c’est parfait et originalité italienne, des biscottes tartinées de confitures d’abricot ou de cerises qui ont beaucoup de succès.
apprécié le bouillon aux vermicelles
quelle vue du ravito Sachi !
à chaque ravito, le menu restant affiché
C’est reparti vers le point haut du parcours, le Monte Croce à 1640m. C’est raide mais ça va alors je double. J’ai bien fait de ne pas rester dans les roues car après, la descente poussiéreuse est raide, je freine et les gars repassent.
le final raide du Monte Croce (je serai en_haut avant tous ceux qui sont sur la photo...)
et ça redescend aussitôt...
On rejoint le parcours du 120km parti la veille au soir et du 82km parti à 7 heures du matin. C’est dans les deux cas la tête de course qui est là. On sent les gars bien usés. Mais ils avancent. Certains me doublent sur les faux-plats montants où ils courent et moi pas.
Un constat, les Italiens ne demandent pas quand ils veulent doubler. Ils passent, parfois en forçant le passage, et quand tu les laisses passer, pas de merci ou alors très rares. Une autre façon de faire, une autre habitude. Celui qui se fait rattraper doit, d’après ce que j’ai compris, s’effacer de lui-même.
descente sur Arolla
Ravito et km s’enchaînent. Combien y a-t-il de châtaigniers en Italie ? Beaucoup assurément. On arrive sur une route forestière que l’on descend sur 5 bornes vers Arolla où m’attend Danye.
Ça va bien, personne ne me double. En arrivant dans Arolla, km32, je passe devant le caffè où l’a on a dégusté un plat de pâtes superbes la veille, on y est venu en stop ! Au ravito, des pâtes à la tomate, un régal !
La suite sera une série de bosses (100 à 350m+) où je grimpe bien et descend encore mieux (blague !). À 15 bornes du but, on passe au bord du lac à Pella.
Deux belles bosses et c’est la lampe frontale allumée une heure avant l’arrivée. Là, je vais encore moins vite, pas fatigué mais pas téméraire même bien éclairé sur ces feuilles mortes dans la nuit.
Arolla
A Arolla, avec une biscotte....
Ça va bien, personne ne me double. En arrivant dans Arolla, km32, je passe devant le caffè où l’a on a dégusté un plat de pâtes superbes la veille, on y est venu en stop ! Au ravito, des pâtes à la tomate, un régal !
la pasta d'Arolla
sortie d'Arolla
au bord de l'eau, on retrouve la brume
Deux belles bosses et c’est la lampe frontale allumée une heure avant l’arrivée. Là, je vais encore moins vite, pas fatigué mais pas téméraire même bien éclairé sur ces feuilles mortes dans la nuit.
Dernière ligne droite le long du lac, j’entends le speaker et me voilà entre les barrières. Et là, enfin, je reconnais la voix entendue le matin au départ. Silvano Gadin, le Ludo Collet italien, la voix du Tor des Geants. Et, incroyable, quand il prononce mon nom puis « la France est avec nous ! » et un tas de félicitations, j’ai des frissons, je m’imagine à Courmayeur mi-septembre. Mais ne rêvons pas, dans une autre vie peut-être.
Arrivée
ça, c'est fait !
terrain sec, poussiéreux, résultat: des pieds sales
Une belle sortie, je vais prendre goût à ces trails italiens.
2 commentaires:
Vivement la retraite!
Did
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Philippe la chante lac à Pella !
bravo !
encore un maillot de finisher! A quand l'armoire Ikéa pour les ranger tous !
Felicitations
Enregistrer un commentaire