Lyon urban Trail
Après le Vulcain, nouvelle sortie en groupe sur le Lyon urban Trail. Sympa le voyage avec le « camion » loué chez Opel à la dame qui connaît bien Lyon.
On file ensuite aux dossards en métro pour repérer le trajet que l’on fera le matin de la course.
Aux dossards ça va vite, pas la queue.
Aux dossards ça va vite, pas la queue.
On cherche ensuite et on trouve vite une terrasse pour boire un ... ou plusieurs coups. On trouve une belle table à l’abri, il est vrai que la pluie menace et que l’on est nombreux, neuf, en attendant Gaétan qui arrivera pour la deuxième tournée et le fils de Florence et ses amis pour la 3ème. Les « Chouffes » et les « rouges » coulent à flots autant que la pluie sur les toiles qui nous protègent.
Coup de bol pour dîner. On trouve du premier coup une table pour dix dans une pizzéria à 300 m des dossards malgré le monde à Lyon ce soir-là. Certains, encouragés par Gaétan qui paie deux bouteilles de Morgon, voudront vérifier l’affirmation scientifique selon laquelle il y a autant d’hydrates de carbone dans le vin rouge que dans les pâtes.
Courte nuit et départ semi-nocturne de l’hôtel. Pas de métro, incident sur la ligne. On (les 5 du 35 km) part donc pour 3 km d’échauffement en footing très léger. On retrouve Gaétan et c’est parti sous un petit crachin qui ne dure pas. Heureusement, on échappera ainsi aux marches glissantes.
Premiers hectomètres et première bosse sous le long tunnel. Nicolas est parti loin devant. Derrière, Gaétan mène le groupe des 4 mais je le passe dans la bosse, Luc et Pascal sur mes talons. Suit la première descente puis la montée numéro deux. Dans ce début de course, pas trop de marches mais des rues raides. Ça me va. Je fais l’effort en montée car sur le plat je sens que Gaétan, Luc et Pascal vont plus vite. Mais je ne lâche pas.
Les deux premiers ravitos arrivent, j’y passe très très vite.
Gaétan à 50 mètres lâche prise dans une montée...
même montée, Luc juste devant, je lui ai repris plus de 50 m dans la côte
Aux alentours du 20ème il me semble, Pascal peine dans une bosse, il perd du terrain, on ne le reverra qu’après la ligne. Avec Luc, on reprend Gaétan. La course continue, les montées succèdent aux descentes et vice-versa. Et Gaétan ne peut suivre. Il lâche prise dans une belle bosse.
Dernier ravito. J’ai senti vibrer plusieurs fois mon portable, je vais voir les messages. Plein d’encouragements, sympa ! Et un du lapin: « t’es 1er V3 ». Oups. Je le dis à Luc qui est avec moi. « Si tu vois un vieux qui nous doublent, demande lui s’il est V2 ou V3... » Il sourit, « si tu veux je lui pète la jambe !» Il ne reste que neuf bornes. Il ne faut pas lâcher, 1er V3 ici à Lyon, une grande course. Ouah ! Mais ça devient dur, Luc prend quelques dizaines de mètres. Mais je n’ai plus le peps dans les côtes qui suivent pour le rejoindre. Je vais assurer. Je vois également Didier et Isabelle parti sur le 23 km, moins de cent mètres devant. Mais eux aussi je ne pourrai pas les reprendre. Tant pis, je finis à l’énergie et sitôt la ligne franchie je fonce vers les écrans qui donnent le classement. Confirmation: 1er V3. Émotion.
rencontre avec un autre ambassadeur Ut4M
Dernier ravito. J’ai senti vibrer plusieurs fois mon portable, je vais voir les messages. Plein d’encouragements, sympa ! Et un du lapin: « t’es 1er V3 ». Oups. Je le dis à Luc qui est avec moi. « Si tu vois un vieux qui nous doublent, demande lui s’il est V2 ou V3... » Il sourit, « si tu veux je lui pète la jambe !» Il ne reste que neuf bornes. Il ne faut pas lâcher, 1er V3 ici à Lyon, une grande course. Ouah ! Mais ça devient dur, Luc prend quelques dizaines de mètres. Mais je n’ai plus le peps dans les côtes qui suivent pour le rejoindre. Je vais assurer. Je vois également Didier et Isabelle parti sur le 23 km, moins de cent mètres devant. Mais eux aussi je ne pourrai pas les reprendre. Tant pis, je finis à l’énergie et sitôt la ligne franchie je fonce vers les écrans qui donnent le classement. Confirmation: 1er V3. Émotion.
Je retrouve Didier, Isabelle, Luc, Nicolas et les autres. Félicitations.
Je suis content de ma course au-delà du podium. Finir à moins d’un quart d’heure de Nicolas, sur les talons de Luc, devant Gaétan et Pascal qui tous ont 10, 20 ou 30 ans de moins que moi, c’est pas mal ! Fier.
Pour fêter ça, Danye qui avait été très déçue de me voir arriver loin des autres au Vulcain (30 bornes en marchant c’est long), nous paie un pot au chaud dans un café en attendant la remise des prix.
Celle-ci arrive vite. Podium, photos, cadeau, photos, bise à la 1ère V3 F, photos et hop on part enfin pour la douche.
Pour finir cette excellente journée, petite balade dans le vieux Lyon et le soir dîner très sympa à la brasserie Georges.
Retour le lendemain sur Dreux avec une escale très agréable à Semur en Auxois. Vivement le Salève pour grimper encore et toujours même s’il me manquera un peu de jus deux semaines après ce Lyon urban Trail.
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