Finalement Toulouse est beaucoup plus loin de Dreux que ce que l'on pensait. On vient seulement de recevoir le CR de notre responsable de l'antenne toulousaine de l'association. Ah, on me souffle dans l'oreillette que le CR de Francis était là depuis un moment mais que, débordé, le blog a un peu oublié de le publier.
En complément des comptes rendus
de Didier et JP, je me dois de livrer quelques anecdotes, certainement oubliées
volontairement par mes 2 coachs !!!
Si nous sommes tous les 3 bien
contents d’avoir franchi la ligne d’arrivée, nous aurions pu, chacun notre
tour, connaître la douleur de l’abandon.
Pour ma part, après 7 heures de
courses, j’ai ressenti une irritation au fessier qui me gênera jusqu’à la fin,
et il restait … 17 heures de courses.
J’attribue cette irritation à la
transpiration entre les passages avec k-way pour la pluie, tee shirt pour les
passages météo plus cléments, puis re k-way ….
J’avais espoir de trouver de la
pommade ou du talc à la base de vie que nous avons dû atteindre vers les 23H00,
mais pas de chance, le poste de secours n’était qu’une simple sacoche avec
pansements et ciseaux, sans pommade ni talc. Il a donc fallu serrer les dents
pour encaisser cette irritation mal placée.
Par la suite, préoccupé par mes
lèvres inférieures en sang (dixit mes coachs), j’aurais pu stopper net cette
belle course après avoir pris pleine tête une poutre métallique placée dans un
petit tunnel menant à la balise 116. Si la visière de ma casquette m’a empêché
de voir cette poutre, la casquette a bien amortie le choc et m’a évité d’avoir
le crane ouvert en deux, ce qui aurait surement été la fin de course pour moi.
Pour Didier, la course aurait pu
mal tourner après une grosse gamelle en forêt. L’endroit n’était pas le mieux
choisi pour s’exploser car le dénivelé était important. Etant juste derrière
lui, j’ai retenu mon souffle après cette chute le temps de voir si tout était
ok. Par chance, la réception ne s’est pas faite contre un arbre et le Didier,
c’est du costaud !!
JP, vexé de ne pas connaître une
prise de risque pouvant lui faire frôler l’abandon, décida d’employer les
grands moyens pour traverser un cours d’eau en se gamellant royalement pour
finir allonger de tout son corps dans la flotte. Avec Didier, nous étions trop
dans l’effort pour rigoler de ce cours de natation improvisé, surtout que nous
craignions une blessure pour JP.
Finalement, après 2 mouvements de
brasse, JP constatera un doigt retourné puis remis en place.
Donc heureusement pas d’abandon
pour ce team Maratouristes, mais on a chacun connu une belle frayeur.
Dans son compte rendu, Didier
explique qu’il se disait pendant la course que c’était trop dur et que c’était
peut-être sa dernière participation à cette course. Finalement après une
semaine de recul, l’envie de revenir dans 2 ans se fait déjà présente.
Pour ma part, j’ai également
trouvé la course très difficile, surtout sur le coup de 9H00 du mat où j’ai eu
un bon coup de mou, mais aussitôt la ligne d’arrivée franchie, j’ai de suite eu
envie de refaire cette course dans 2 ans et de faire d’autres C.O entre temps
pour m’aguerrir à cette épreuve.
C’est vrai que l’effort sur 24
heures est difficile, avec une nuit dans la forêt, les pieds mouillés du début
à la fin, un terrain rendu gadouilleux par les pluies du samedi, la difficulté
pour moi à la fin de ne plus savoir s’il faut boire ou manger car mon ventre
n’acceptait plus rien, mais que c’est beau de se retrouver tous ensemble une
fois la ligne d’arrivée franchie !!
Je termine par un grand merci à
Didier et JP pour avoir bien voulue m’initier à la C.O.
Autant j’ai trouvé qu’avec la
première carte à l’échelle 1/2500 ème c’était jouable pour moi car j’ai bien
maitrisé la boussole, autant c’était très difficile avec la seconde carte à
l’échelle 1/20 000ème. Même avec la loupe de la boussole il faut avoir une
bonne expérience de lecture de carte pour appréhender les petits détails sur la
carte et surtout sur le terrain. Plusieurs fois nous nous sommes retrouvés à
quelques mètres d’une balise, sans la voir, et c’est là que l’expérience de mes
2 coachs étaient importantes pour toucher le but.
Je lance un appel à mes 2 coachs :
Le 19 Mai il y a une C.O dans l’Aveyron à GAGES LE HAUT. C’est du côté de
RODEZ. Je compte m’inscrire. Prenez-vous le risque de voir l’élève dépasser les
maîtres, ou bien vous venez prolonger ma formation à la C.O ???
Francis
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