INFERNOU, encore 1 !!
Difficile de passer à coté d'un tel évènement, meme limité physiquement tant cette épreuve est géniale (ment difficile).
Après quelques heures de route et un léger retard du à des travaux à ... Berchères, nous arrivons chez Mireille et Francis ou hélas les travaux des dépendances pour nous accueillir ne sont pas terminés. Nous dormirons donc dans le palais principal. L'accueil est parfait si ce n'est qu'à notre entrée dans le parc, nous avons échappé à une attaque de tondeuse autonome dont la mise à jour de notre venue n'avait pas été programmée.
La petite soirée nous a mis dans les meilleures dispositions et il fallait (déjà) penser à aller se coucher. Bonne nuit de sommeil, copieux petit dèj et préparation des sandwichs pour la course, un bisou à Mireille qui la larme à l'oeil regarde s'éloigner son marrant qui la quitte (elle est restée debout), la CO c'est son malheur. Les 2 Renault s'éloignent mais là on s'égare ... sur le petit parking de Bruniquel car nous venons d'arriver à destination. Et ce qui devait arriver arriva. Les vraies premières inquiétudes de Francis concernant son "bizutage". Car pour sa première CO et épreuve longue il n'a pas choisit le plus facile et c'est courageux de sa part (vraiment).
D'autant qu' avec des coachs comme nous, il peut s'attendre légitimement à etre abandonné au fin fond de la foret de Grémille ou à la moindre faiblesse de sa part. Et je ne vous cache pas que ce n'est pas l'envie qui manquait mais hélas le bougre a une santé de fer si ce n'est un petit coup de mou au petit matin, ce n'est qu'à la 22ème heure que le ras le bol arriva. Un grand grand bravo mon cher Francis pour cette performance d'Héraclès. Je n'en dirait pas plus sachant que ta modestie ne tient guère à ce qu'on l'embète avec cet Hercule...eu égard à la mienne qui ne souhaite pas particulièrement te passer de la pommade (enfin, j'me comprends ....)
D'autant qu' avec des coachs comme nous, il peut s'attendre légitimement à etre abandonné au fin fond de la foret de Grémille ou à la moindre faiblesse de sa part. Et je ne vous cache pas que ce n'est pas l'envie qui manquait mais hélas le bougre a une santé de fer si ce n'est un petit coup de mou au petit matin, ce n'est qu'à la 22ème heure que le ras le bol arriva. Un grand grand bravo mon cher Francis pour cette performance d'Héraclès. Je n'en dirait pas plus sachant que ta modestie ne tient guère à ce qu'on l'embète avec cet Hercule...eu égard à la mienne qui ne souhaite pas particulièrement te passer de la pommade (enfin, j'me comprends ....)
Car cela n'a pas été souvent facile de progresser dans cette nature hostile, humide et usante. Le départ donné, Principe identique à 2017, une dizaine de balises sont à ramasser dans le village afin d'étaler la petite centaine de coureurs qui a pris le départ (toutes catégories confondues). Nous resterons donc unis comme les 3 doigts de la main d'un Bradipus Tridactylus mais en progressant beaucoup plus vite !! Le rythme est bon et les balises se succèdent. C'est très agréable d'autant que chacun avec sa carte peut s'amuser, s'interroger, proposer. Et c'est ce qui va se produire durant toute cette épreuve et avec trois avis parfois différents, les choix sont réfléchis et assumés. Par contre la pluie arrive et ce samedi après-midi verra un ballet de coupe-vent et autres "K-way" (n'est-ce pas Fredd et Sylvain...). On le met, on l'enlève, il fait chaud, ça caille, etc... Après quelques heures de ramassage, il est temps de trouver un point d'eau pour faire le plein et Francis est impatient d'arriver à un "ravitaillement". Ce sera donc un ravito "je ricane !!".
En effet point de cacahuètes et autres pains d'épices ou fruits secs mais 2 (mal) heureux jerrycans garants de notre progression. C'est à ce moment que Francis comprend que nous sommes en autonomie (pour un corse ...). La pluie redouble et nous repartons vers des balises bien plus difficiles, parfois dues à des choix d'azimuts qui sur le papier semblaient évidents mais dont le terrain rendait bien plus compliqués. Notamment la 75 près du ruisseau de l'Audoulou (ma préférée). De plus nous devons modifier notre stratégie au fur et à mesure que nous avançons car les liaisons sont parfois longues et le chrono devient dès lors impitoyable. La nuit s'est installée et à 3 on peut mieux mesurer la précision de nos approches. 3 frontales qui balayent la zone c'est quand meme plus facile ! Beaucoup de grimpettes dans l'ensemble et un terrain parfois très gras, les pieds sont bien trempés et la petite halte à la base vie est un vrai bonheur. La nuit commence à se rafraichir et les vetements chauds (et secs!) sont les bienvenus. Tout autant que les soupes proposées par nos hotes du moment. De la verte, de la orange ou de la blanche s'il vous plait! 50' et une photo collective plus tard, c'est le départ pour la seconde moitié. Le plan de route est tracé, nous sommes tous les 3 rassasiés et plus que motivés. Francis en jeune 1er de la classe pose toujours des questions quant aux choix de certains itinéraires car peu habitué à ce type de cartes, certains détails ne lui paraissent pas forcement évidents...mais mis en pratique dès la balise suivante. C'est avec peine que nous rejoignons, au nord de la carte, le petit village de Penne. Mauvais choix de la balise B34 vers la B33 pour quasi 1h. Un azimut dans une pente très raide, des chemins qu'on ne voit pas, toujours à la recherche d'un raccourci que jamais on ne trouva, on sait qu'elle est là ...Ajouté à cela la B60 1h plus tard que nous n'irons pas chercher pour cause de terrain trop difficile, ce sera nos 2 vrais "ratés". Le jour est maintenant levé et les balises semblent toujours aussi éloignées les unes des autres. Mais bon le soleil se lève tot ce matin et cela devient plus agréable. Bruniquel est à 5 km et nous devrions ramasser encore une dizaine de balises. La fatigue se fait maintenant sentir et le terrain en rien plus facile. 22h plus tard et à 2 km de l'arrivée, il semble l'odorat de notre héroique Francis ait senti les écuries car pour cette avant dernière grimpette, il décide de nous attendre en bas. Grand bien lui en prit car Didier, que je n'arrivais pas à suivre à ce moment là dans la pente, avait décidé de ne regarder que ces godasses pour avancer avec dans ses traces un bourricot nommé JP qui, à bout de souffle et persuadé de cette erreur, a laissé faire tant la conviction était apparente.
Jusqu'au moment ou ... DEMI-TOUR ! La balise en poche a rendu la descente encore plus agréable. Par contre Francis n'était plus là et était surement rentré. Et bien non car dans un sursaut d'orgueil ou à cause d'une attente trop longue (enfin, j'me comprends...), et fort d'un apprentissage accéléré d'une vingtaine d'heures, il était parti prendre les 2 dernières balises encore à notre portée. Après encore un mur digne de l'Infernou. Nous arriverons tous les 3 quasiment ensembles, heureux et épuisés. Comme le montrera la sortie de table vers 14h malgré un très bon couscous ...Dommage je n'avais plus de pellicules.
Super souvenir que cet Infernou, comme on pouvait s'y attendre.
Rendez-vous donc dans 2 ans, dans le meme format ...???
JP
1 commentaire:
Pour le coup c'est moi qui avait l'air bête...
Did
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