Bonjour à tous,
Voilà mon retour sur ma sortie O’Bivwak le week-end dernier à Autrans dans le Vercors.
Très belle météo pour ces 2 jours de course avec juste une averse au réveil à 5H du matpour nous aider à plier les tentes plus rapidement !! La récompense était un superbe arc en ciel qui annonçait la chaleur à venir.
Philippe mon binôme étant un expert en orientation, et le terrain étant particulièrement difficile avec un tracé qui m’aurait donné du souci en orientation, je me suis surtout concentré sur ma gestion physique pour ne pas voler en éclat en milieu de parcours avec mes 8 kilos de sac à dos plus 2 litres d’eau.
L’idée était donc que Philippe oriente les balises les plus difficiles et moi les autres, mais comme toutes les balises demandaient une grosse expérience, mon rôle était de confirmer les choix de mon binôme.
Côté résultat, au scratch sur notre circuit de 35 Km théorique, 45 en réel avec 1000 M D+, nous finissons le 1er jour 46ème sur 136 en 04H44 et le second jour 39ème sur 136 en 04h47.
Au final, nous finissons 37ème sur 136, donc content de nous surtout que sur les 136 équipes, il n’y avait que 3 équipes de vétérans, le reste étant majoritairement des coureurs de 20 à 40 ans.
Bien nous a pris de prendre tout le matériel obligatoire (tente, duvet, réchaud, vêtement chaud, vêtement de pluie, trousse à pharmacie ….) car finissant obligatoirement sur le podium vétéran vu qu’il n’y avait que 3 équipes vétérans, nous avons eu le droit au déballage du sac à dos a l’arrivée des 2 courses.
Côté course, la chaleur étant très forte, tout le monde à souffert de devoir se restreindre en eau du fait que nous devions être en autonomie et que même aux postes de secours on nous refusait de nous donner un complément en eau. Nos 2 litres par personne et par jour ne pouvaient suffire avec une telle chaleur.
La cerise sur le gâteau, vu que c’était les 40 ans de l’O’Bivwak, a été de nous coller la plus grosse inclinaison jamais proposée à l’O’Bivwak avec une piste de ski de 1500 mètres à remonter et une pente qui a provoqué soit l’abandon de beaucoup de concurrents, soit leur non classement pour dépassement des barrières horaires.
Inutile de dire que je vais reposer mes jambes cette semaine pour éviter de faire la Rogaine du Larzac ce week-end en compagnie de Jean-Pierre et Didier en fauteuil roulant.
Francis
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