Vous lirez également ci-dessous le compte-rendu de Didier sur sa course avec Florence.
"Quelques instantanés de cette nuit la plus longue (et la plus blanche) de l'année.
On peut voir sur la photo de groupe les 2 orienteurs extrêmement concentrés en train de visualiser mentalement le parcours qu'ils ont imaginé...
Courir 10 heures on avait déjà fait, courir par grand froid aussi (souvenir de Sancy) mixer les deux, c'était pratiquement de l'inédit. En voyant certains concurrents enfiler paire de chaussettes, puis sac en plastique, puis deuxième paire de chaussettes, je me suis demandé si on ne partait pas en galère avec nos petites run 800 de chez Décathlon. En fouillant dans la bagnole on n'a trouvé qu'un sac poubelle de 100 litres, on aurait pu y mettre nos 4 pieds mais après c'était pas évident, donc on s'est dit qu'on ferait comme d'habitude.
Le pauvre gars a du transpirer car nous on n'a pas eu froid aux pieds même après quelques trempages imprévus. Pour le haut du corps, 3 couches et ce fut le grand confort toute la nuit. Seules les mains auraient préféré des moufles s'il n'y avait pas eu tout le bazar à tenir. La course. Départ 22h. Course au score, ramener le maximum de balises avant 8h05 heure de lever du soleil. Pas d'ordre de pointage imposé mais globalement deux angles d'attaque possibles, le sud et le nord. Au sud peu de balises proches donc beaucoup de course d'entrée.
Au nord un chapelet de 6 balises rapprochées près de la ville. Sachant qu'au retour si on est pris par le temps, on risque d'être amené à abandonner des balises, je préfère engranger tout de suite le chapelet nord. C'est le choix de la majorité des équipes, mais je n'y vois pas nos compères et reconnait tout de suite leur esprit frondeur. Nous ne les reverrons qu'à l'arrivée. Petit à petit la troupe se disperse et enfin nous pouvons tracer notre route sans se laisser influencer par les autres. Seules les traces de pas dans la neige viendront régulièrement confirmer nos choix.
Fossé, angle de fossés, croisement de chemins, j'annonce le numéro de balise, Florence me lit la description, je donne l'itinéraire, nous comptons nos pas à partir du dernier point remarquable, Florence poinçonne, notre organisation se rôde au fil des courses et ce soir cette belle mécanique ne s'enraye vraiment qu'une fois sur la balise 12 que nous chercherons en vain pendant trop longtemps avant de renoncer.
Plus tard nous perdons une carte mais c'est sans conséquences car nous n'avons plus a y retourner. Les heures passent très vite, ponctuées de pauses saucisson sec - pain congelé et déjà chaque disciple du maître des ténèbres (il les appelle mes fistons...) doit regagner sa bière (pour nous ce sera un chocolat chaud) avant que l'astre du jour ne darde ses premiers rayons. 7h55, Ouf! notre carton de pointage ne sera pas réduit en cendre..."
Did
Did
1 commentaire:
Pas étonnant qu'elles soient restées planquées les balises quand elles ont vu arriver belphégor...
Did
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