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Maratouristes/ Dreux

vendredi 22 janvier 2010

Raid 28: le compte-rendu de Philippe (Maratouristes Dreux A, 11èmes)

Le Raid 28 à Dreux, c'était une bonne idée et je suis content d'avoir participé à la mise en place de cette première en mettant en relation Papy Turoom avec le service des sports de la ville et les élus.
Mais ce dont je suis le plus fier, c'est d'avoir pu remplacer Christian (40,6 ° de fièvre la veille) au pied levé. J'ai hésité. Depuis l'Euskal trail 2008, j'ai décidé de ne plus faire prendre de risques à une équipe à cause de mon genou. Mais je ne pouvais pas laisser partir une de nos équipes avec un trailer remplaçant inconnu, aussi fort soit-il. Surtout que la forme est là depuis les Templiers et que je recours très régulièrement pour rattraper Denis. Et à, force de relater ses exploits sur le blog, j'avais très envie de voir Didier en action, "de l'intérieur". Allez, je me lance et je dis OK à Didier vendredi après-midi, un peu plus de 24 heures avant le départ. Quelques coups de fil à Nicolas de LA REP :"Je ne peux plus aller au trampoline et à l'escalade dimanche. T'as un autre pigiste ? OK."

Avant le départ, la cape de pluie est encore en bon état ! La casquette est là pour protéger les lunettes.

Pas le temps d'avoir le trac, si, un peu samedi en faisant mon sac. "J'ai rien oublié ?" Mais ça passe vite en arrivant à Louis Armand car je me sens mieux en coureur qu'en accompagnateur.

Au début de course, j'ai trouvé que ça allait vite et j'étais souvent derrière. On enchaînait les balises sous la pluie en terrain connu. On reçoit les visites de David, Edith, Isabelle qui nous annoncent que les autres sont derrière car ils ramassent toutes les bleues. Ils vont nous mettre des heures dans la vue. Tant pis, nous on avance, on veut aller au bout.

Au fil des km, je me sens mieux. Dans l'équipe, ça tourne. Henri lit les définitions, Didier trouve sur la carte et décide du chemin, Denis ou Flo poinçonnent. On voit que c'est leur 4ème Raid 28 ensemble. Mais Denis a vite mal à la cheville. je le remplace au carton. Les heures défilent. La montre d'Henri rythment les pause casse-croûte. Le parcours n'est pas facile, boue (belle chute Flo !), verglas (belle chute Denis !), ruisseaux glacés, neige (plus que chez nous)...

En fin de nuit, Henri s'endort presque deux fois. Je le remplace au road-book. Au lever du jour, on est encore bien sauf Denis qui souffre vraiment malgré une canne improvisée avec une branche, comme Luigi en 2007. Dès l'aube, on revoit nos supportrices.

On retrouve nos supportrices à 9 heures du matin

Plus loin, avec Didier, on rate une balise bleue facile qui vaut 20 minutes et on perd 10 minutes à chercher en vain. Cela fait une 1/2 h de plus au compteur. Plus loin j'ai encore un peu de jambes, je vais chercher quelques bleues téléguidé par Didier. J'en rate deux car je n'ose pas prendre trop de temps. Mais Henri a raison, il faut se concentrer sur notre objectif, ne pas perdre de temps, ne pas s'emballer et garder nos forces pour rallier l'arrivée.

Plus loin, le caméraman nous fait rater une balise. On passe devant lui, on le regarde,on lui parle et on continue, ratant la balise située en face de lui de l'autre côté du chemin. Il était là pour filmer un poinçonnage, il aura filmé un ratage. 5 minutes plus tard, Didier s'en aperçoit. Vexé, je retourne la chercher. 12 minutes de perdues.

Dans la neige, dans la nuit, bien la cape pour protéger de la pluie et du vent ! Comme celle-ci a fini en lambeaux (merci les ronces, les branches et le vent...), j'en rachète bientôt une pour le GR 73, la Montagn'hard et l'UTMB...

Vers midi, on retrouve Annick, David, Danye, Martine, Isabelle à Choisel, juste au tunnel bas qui passe sous la route. Aie ! Le genou couine fort dans la marche des canards imposée. La fin sera plus dure, surtout pour Denis et Flo très courageux pour l'équipe, mon genou est sensible mais la joie est extrême de finir dans les temps. Dommage qu'on n'ait pas été prévenu du rallongement du chrono final. Au lieu de 16h08, on serait arrivé juste avant 16h30 et on aurait peut-être pu ramasser quelques bleues en plus. Tant pis, on est content de finir ensemble, surtout à la lecture du classement. Notre tactique a payé. Le Raid 28 est trop dur pour des coureurs de notre niveau pour ne pas avoir comme objectif principal de se ménager et de finir.

Le déroulement de ce Raid 28 donne presque envie de le refaire en 2011. Chiche Denis ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tu as raison de commencer maintenant. On aura pas trop de 11 mois pour amener Denis à changer d'avis. On peut peut-être déjà lui offrir un bâton de pèlerin pour son anniversaire...

Did