C'est la fin de la c.o., le jour est levé, on a pointé notre dernière balise, on descend sur Le Trait On n'a pas quand même pas complètement l'impression de s'être raté, mais cela ne nous empêchera pas d'avoir envie d'en refaire...
Sur un plan personnel, je me trompe en reportant un azimut, alors arrivé au point prévu, on cherche, évidemment on ne trouve rien et il ne me vient pas à l'idée de le retracer pour vérifier donc on finit par laisser tomber. En plus ceux d'après étaient par conséquent faux également, heureusement il ne restait qu'une balise avant le bivouac et la distribution d'une nouvelle carte, balise qu'on a trouvé en suivant le ballet des lucioles.
J'avais tout tracé avant de partir pour pouvoir le faire dans de bonnes conditions d'éclairage et de stabilité, mais cette mésaventure donne à penser qu'il vaudrait peut-être mieux ne tracer que deux ou trois postes d'avance pour limiter les décalages et report d'erreurs.
Je dois dire aussi que je commence à avoir des difficultés pour lire les détails d'une carte IGN au 1/25000 à la lueur de la frontale. Cela fait déjà quelques courses que j'ai remplacé les lentilles par les lunettes afin de pouvoir les soulever pour regarder de près (Je me souviens de ma grand-mère faisant ce geste lorsque j'étais enfant et pourtant elle ne faisait pas de CO)
L'autre grosse perte de temps est un choix d'itinéraire direct entre postes au lieu de suivre sagement les chemins. Pari audacieux mais perdu car après avoir galéré dans les ronces et des ornières de chantier gigantesques, on a été contraint de se rabattre sur un itinéraire encore plus long et carrément hors carte!
Le parcours était très agréable, jamais monotone avec notamment le passage près d'un château superbement éclairé. La météo a été idéale, je n'ai sorti gants et bonnet que pour la fraicheur du petit matin. L'entente dans l'équipe a été parfaite mais ça n'est pas une surprise.
Ce n'est donc pas un sentiment de déception qui domine et je crois pouvoir parler au nom de l'équipe, d'autant plus que l'organisateur a salué notre performance pas si évidente à notre âge (nous avions de toutes les équipes la moyenne d'âge la plus élevée!!)
A+
Did
Non pas le poinçonneur des Lilas mais le poinçonneur au bonnet lilas ...
20h30, le départ est donné, les équipes à 4 pattes, reportent les balises sur les cartes
ça va mieux de jour pour lire la carte
9h36' Le Trait, on est arrivé !
En pleine nuit près d'un stade, on récupère les cartes pour la seconde partie de la c.o. Il gèle et on reporte les balises.
Vestiaires du stade. Mi-parcours de la c.o., un gobelet d'eau chaud et çan repart.
Superbe château éclairé en pleine nuit
L'accouplement de tortues c.o. rouges ? Non les équipes du raid Hivernal qui reportent leurs balises au départ !
Le jour se lève, ça galope toujours.
C'est le briefing avant de monter dans les bus
avant le départ, derniers moments de repos, derniers préparatifs
la potion magique, seul Didier en connaît la composition...
Une petite semoule et hop on part...
C'est la fin de la c.o., le jour est levé, on a pointé notre dernière balise, on descend sur Le Trait 
Non pas le poinçonneur des Lilas mais le poinçonneur au bonnet lilas ...
20h30, le départ est donné, les équipes à 4 pattes, reportent les balises sur les cartes
9h36' Le Trait, on est arrivé !
En pleine nuit près d'un stade, on récupère les cartes pour la seconde partie de la c.o. Il gèle et on reporte les balises.
Vestiaires du stade. Mi-parcours de la c.o., un gobelet d'eau chaud et çan repart.
Superbe château éclairé en pleine nuit
L'accouplement de tortues c.o. rouges ? Non les équipes du raid Hivernal qui reportent leurs balises au départ !
Le jour se lève, ça galope toujours.
C'est le briefing avant de monter dans les bus
avant le départ, derniers moments de repos, derniers préparatifs
la potion magique, seul Didier en connaît la composition...
1 commentaire:
Ce fut encore une très belle sortie avec effectivement des conditions parfaites, fraîches mais sans vent. Cela ne nous a pas avantagés car avec notre expérience, nos classements s’améliorent quand les conditions se durcissent (voir le résultat 2011).
On a tous les quatre bien cavalé même si je ne pouvais pas aller plus vite à cause de la cheville. Douloureuse, strappée, mais ne m’empêchant pas trop de courir. Le terrain était parfois bien roulant mais on a connu des chemins bien gras, des labours qui collaient aux pompes, des passages en sous-bois en dévers pas stables, portions qui à chaque fois me ralentissaient, comme toutes les descentes où j’étais prudent.
Avec Henri, on a eu des sueurs froides quand lors du briefing, l’organisateur a déclaré « on félicite les doyens âgés de … 58 ans. » Ouf, ce n’était pas passé loin. Et en plus à l’arrivée, quand je suis allé le féliciter pour le parcours, il m’a dit « c’est bien, vous avez bien couru car vous n’êtes pas une équipe de jeunots… !!! » Doublement cassés, par la nuit blanche et par l’organisateur !
Ce n’est pas grave, on reviendra et les jeunots n’auront qu’à essayer d’être devant.
Philippe
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