ECOTRAIL 2012- 80 KMS
Samedi sur la base de loisirs de St Quentin en Yvelines cela commence par la minute de silence (drame de Toulouse).
Moment impressionnant, on aurait pu entendre une mouche voler malgré la présence de 2200 coureurs.
A 12 h le départ est donné, il fait déjà chaud, je bois beaucoup mais bizarrement je ne me soulage pas, moi qui suis un habitué des poses « pipi », je ne me reconnais pas.
Vers le km 20 j’ai le ventre gonflé et une fringale me prend.
Au ravito de Buc, au km 22, je bois et je mange comme rarement.
Au km 30, j’ai mal au bas ventre et j’essaie de me soulager et là je comprends que je vais passer une mauvaise journée, dans le genre « pisse 3 gouttes » qui font très mal.
Ce supplice va se répéter une vingtaine de fois jusqu’à l’arrivée.
Avec le recul je me dis que j’aurai peut-être du arrêter les frais car 3 jours après la course j’ai encore mal, mais pris dans l’ambiance je n’ai pas envie d’abandonner devant Martine et Anne qui m’encouragent si chaleureusement.
A Meudon, au km 43 beaucoup de coureurs sont déjà mal en point.
Arrive Chaville, km 55 où l’on passe en mode nuit, avec la frontale je vois toutes les particules en suspension, la pollution est quasiment palpable
J’alterne marche, course et pose douleur jusqu’à la Tour Eiffel.
C’est purement au moral que je suis finisher car je vous laisse imaginer que ces heures furent longues, difficiles et douloureuses jusqu’à l’arrivée.
C’est d’autant plus frustrant que je m’étais bien préparé et que je n’avais jamais connu ce problème auparavant.
J’espère que la prochaine course me rassurera.
Pour finir l’ECOTRAIL est une belle course, très dure car il faut être capable de courir beaucoup, le parcours est varié, ludique et permet d’arriver sur les quais de Seine en ayant pratiqué la majorité du parcours en chemins et sous bois.
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