5h37' de course, c'est l'arrivée. Ouf !
Dénivelé. Depuis que j’ai annoncé vouloir finir en tête du classement dénivelé, j’ai épluché sérieusement le calendrier des trails. Sur la route du retour de Savoie, le trail des Cabornis, avec ses 2200 m+, était donc très intéressant.
Sur ce passage, on voit que les organisateurs cherchaient tous les moyens de nous freiner. On descendait un mur avec une corde en face avant de remonter, avec une corde de ce côté
Quelques marches moussues mais toujours le bouchon !
Préparation moyenne. Une semaine intensive aux Saisies (2 à 3 h de ski de fond tous les matins et une heure de course à pied sur les pistes de fond damées le soir un jour sur deux) où j’ai accumulé heures d’entraînement et dénivelé. Pour suivre, une semaine de travaux tout aussi intensifs dans ma maison à Saint-Pierre. Voilà une préparation pas idéale pour un long trail début mars mais bonne pour les ultras de l’été.
Ici en haut, il y a du vent. Mais là-bas au loin, c'est Lyon
Un petit tunnel pour le fun
Appareil photo. Ce dimanche à Chasselay a bien débuté. Je venais de retirer mon dossard quand j’entends le speaker. « Le coureur ayant oublié son appareil-photo sur sa voiture, une Focus grise immatriculée … … 28 peut venir le chercher au podium.» C’est le mien ! En me préparant, je l’avais posé sur le toit où je l’avais oublié. Une dame très gentille l’a vu et rapporté à la salle des sports 300 m plus loin. Ouf ! La journée ne pouvait être mauvaise !
Sympas les bénévoles tout au long du parcours
Bâtons. Je ne l'avais pas vu dans le règlement mais dans le sms reçu peu avant la course, je vois que les bâtons sont interdits ! Dommage après une semaine à pousser sur les bâtons de ski et une semaine à pousser sur les pinceaux
Belle la vue sur la Saône
Il fallait s'appliquer dans les descentes...
Autre vue sur ce que je crois être la Saône
Bouchons. Dès le départ, je pars en queue du peloton, désirant partir cool. Je le regretterai. Rapidement, le parcours s’élève et se rétrécit. Les bouchons succèdent aux ralentissements. Je profite des grimpées plus raides et des portions plus larges plus doubler des groupes de coureurs. Et ce jusqu’à la séparation 20 km et 40 km au 15ème kilomètre. Et là, surprise, je me retrouve seul ou presque. La contrôleuse m’annonce 171ème. Je me rends compte que j’ai perdu du temps, englué pendant des kilomètre parmi les coureurs du 20 bornes. Tant pis, la course me plaît.
Longue portion de faux-plat descendant dans les champs
Jolie cette descente peu après la bifurcation 20/40. Où sont les autres coureurs ?
Final difficile. Du 15ème au 32ème, je galope bien, reprenant quelques coureurs. Suit les 9 derniers km majoritairement descendants. Et cela me convient moins, manquant de km à pied (à cause de ma cheville blessée je n'ai couru que 6 fois en février).
Les marches, c'est sûr, ça casse !
Les longs faux-plats et les replats alternent avec des descentes plus raides. Je perds 5 ou 6 places. Heureusement, deux murs dans le final, dont un gratiné de 75 m, plus raide que celui du Temple d’amour en forêt de Dreux, me permet de résister à un petit groupe revenant à toute allure. Je finis bien cassé.
Bien le joli mur juste avant de plonger sur l'arrivée !
Cabornis, un trail à faire. Un parcours superbe, des montées usantes, des descentes techniques, quelques cordes, beaucoup de marches (bien en vue de l’Urban trail de Lyon dans 3 semaines), de jolis panoramas sur la vallée de la Saône et l’agglo lyonnaise, de belles prairies dans le vent sur les Monts d’Or, deux ravitos sucrés/salés copieux et variés, des zones résidentielles avec de magnifiques propriétés, un balisage omniprésent (un point fluo orange au sol tous les 10 à 20 m et de la rubalise tous les 20 à 30m)…
A la queue leu leu, à la queue leu leu
Là il faut descendre avec une corde alors on prend son tour !
Après le Bourget en Huiles et Lavault Sainte-Anne, le tour de France Maratouriste des trails a bien fait de faire étape dans les Monts d’Or au trail des Cabornis à Chasselay à 10 km de Lyon.
Il faisait chaud par moments !
Suite. Tout d’abord repos une semaine avant de nouveau galoper pour préparer les 38 km et 1800 m+ du Lyon Urban trail le 1er avril. Quelques grimpées des 176 marches de la Sonacotra sont programmées. J'ai l'intention de courir plus en mars/avril car fin mai, le Grand Raid 73 ne pardonnera pas !
Joli coteau que l'on vient de descendre après avoir tourné près de l'église
Belle grimpette en vue.
Ici ça descend sur route !
1 commentaire:
Oublier son appareil photo sur la voiture, on n'a pas idée! Enfin j'en connais une qui laisse bien ses lunettes sur la voiture. Sauf que nous c'était après la course, sauf que nous on a roulé jusqu'à ce que j'entende un bruit imperceptible et anormal à la première cote, sauf que nous plusieurs voitures sont passées derrière et même nous à pied plusieurs fois en scrutant le sol (elles sont tellement fines) mais comme pour toi c'était une bonne journée car personne n'a daigné marcher ou rouler dessus...
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