MEGALONIGHT 2012 - THE CAILLE IS BACK

La serviette autour du cou, prêts à passer à table...

La course

Changement cette année, toutes les cartes sont distribuées dès le départ. On est libre de faire la CO urbaine quand on veut, évidemment il est clair qu’il est préférable d’engranger ces balises faciles au début que de ne pas avoir le temps d’y aller à la fin (choix très judicieux au vu de notre finish). On se retrouve donc avec 8 balises en 28’ c’est toujours ça de pris. Je tâtonne un peu au départ voulant aller tout de suite à la H (je suis un peu bucheron) puis je me rends compte qu’on y repassera pour partir en forêt, alors on dévie vers la A, bref on fait un tour de salle pour rien…

Cheillé by night

Je suis confiant en ma capacité à courir longtemps, je sais mon équipier en pleine résurrection (il m’a annoncé son inscription à l’Ecotrail le matin même) alors il me trotte dans la tête le vague fantasme de réussir à tout prendre. Ça restera au stade du fantasme encore pour cette année. 

Aller en bleu - retour à l'orange

A la 212, première alerte, aller-retour en vain le long du chemin en compagnie d’une autre équipe, on finit par la trouver mais là je pense réellement qu’elle était mal placée. Comme d’habitude je n’ai rien tracé et à part une philosophie globale de boucle aller par le sud et retour par le nord, j’improvise le parcours au fur et à mesure. J’aurai du prendre 222 et 225 qui était en fait plus proche du parcours aller, mais à par ça rien à dire jusqu’à 226 ou obnibulé par le ravito que l’on voit au loin nous manquons un croisement, ce n’est pas encore dramatique mais déjà des minutes gaspillées. 

Au coeur de la forêt

01h du mat, une bonne soupe au ravito et on repart. Erreur stratégique, je veux prendre 232 et revenir sur 248 sans réagir à la signification du vert foncé sur la carte entre les deux. Désolé Denis pour ce mauvais quart d’heure passé à se sortir le cul des ronces…

Mais j’y crois encore et après 247 on attaque gaillardement les 2,8 km de course qui nous emmènent vers la zone éloignée. Nœud de chemin sur une carte sommaire, avant 197 nous cherchons le long de la rivière du mauvais côté et c’est encore un bon quart d’heure qui s’envole. 199, la balise est à 200m à vol d’oiseau de la précédente, et il suffit de suivre le cours d’eau. Pas de bol on passe à côté sans la voir d’où une boucle gratuite et 24’ pour 200m Aïe! 

Aux confins de l'univers

5h30 du mat on revient sur la carte du milieu. 240 244, encore 2 balises qui résistent, ça commence à craindre. La 242 à 6h53 sera l’avant dernière avant 7.3 km pour rentrer. Je tente bien un passage sur la 233 mais c’est une erreur car pris par le temps on renonce très vite et ça nous coute 1 balise de pénalité pour 30’’ de dépassement à l'arrivée.

La préparation

Arrêt crèperie, la même qu'avec JP l'an passé, pichet de cidre brut, on ne change pas les bonnes habitudes

La météo

Ciel étoilé finalement, et température douce, le rêve quoi!

Le terrain

Lourd à très lourd, mais cela n'a pas gêné plus que cela les 2 bourrins.

Les tables de la loi ? Non! la carte de la forêt de Cheillé

Les impressions

De bonnes sensations en course, encore des erreurs en orientation dues à la précipitation d’abord puis la fatigue ensuite. Heureux d’avoir reformé équipe avec la caille, j’aime beaucoup cette course, au moins on est sûr d’y faire à peu près le même temps chaque année quelle que soit la forme. Petit déj sympa à l’arrivée knacki et (ou ?) nutella, puis le retour, j’ai conduit 4km et j’ai passé le volant à Denis voyant qu’il dormait moins que moi.

Did