Série : A la découverte de la France
par ses trails. Là c'est limite la frontière belge est à 3km!
Un paysage qui rappelle les boucles de
l'Amazone. Un enfer vert digne de Délivrance (sans les
désagréments...)
Amazonie?
Lorsque l'on découvre la région, on sait tout de
suite qu'on a visé dans le mille pour un dépaysement à 2h de
Paris. Le week-end s'annonce agréable, le mauvais temps fait relâche.
On oublie presque que pour leur Grand Raid du département les
organisateurs ont remplacé le 0 par un 8 pour que cela fasse plus
sérieux. Camping improvisé, on se dépêche de planter la tente
pour aller gouter la bière belge à Bohan charmante petite bourgade
frontalière. A notre retour Steph et Jean-yves sont arrivés. Dodo
demain debout 4h.
Je retrouve les compères au petit
déjeuner.
Sluuuurp!
Pas le temps de s'attarder il faut passer au pointage
avant le départ. Les 2 courses partent en même temps, ça fait du
monde, une petite boucle permet d'étirer le peloton. Florence s'est
levée pour notre deuxième passage sur la ligne de départ. Steph et
Jean-yves sont partis devant, on se reverra peut-être plus tard.
Forêt, single track, après la côte du départ, le parcours est assez
roulant, sans bouchon bien qu'il y ait toujours du monde.
A la poursuite des sangliers
Sombre et Meuse
J'arrive à
la première barrière sans forcer avec 1h15 d'avance, c'est plutôt
rassurant. J'aperçois les représentants de la dream team 28 qui
repartent du ravito. En sortant du ravito la course passe dans une
fonderie !
Je survole la course
Et si la fonderie...
Vous êtes sûr que c'est par là?
La rivière est comme nous, elle n'est pas pressée
Pendant ce temps là, Florence traîne ses guêtres sur le parcours avec un groupe de randonneurs.
Barrières rocheuses pour les randonneurs
Stade nautique aux gradins vert
Stéphane, déjà moins bien, croise les randonneurs
Jean-Yves, en grande forme, veut se faire un tennis de table avant de repartir
Au 39ème deuxième barrière, toujours
1h20 d'avance, on se retrouve et là nous avons le temps de faire une photo avant de se
quitter.
39e km les retrouvailles
On nous avait parlé la veille de la terrrrrrrible cote de
Madagascar, je ne suis pas déçu, dré dans l'pentu ça passe plutôt
bien je gagne 3 places, mais l'addition ne va pas tarder à
arriver... Au ravito du 53e je grignote sans conviction quelques mini
tucs mais je sens que mon estomac a la tête ailleurs. Les ravitos
sont exclusivement constitués d'eau plate, j'ai donc un petit garde
manger sur le dos que je vais ramener quasiment intact. Stéphane est
là, pas dans son assiette non plus. Cette fois il repartent avec
100m d'avance sur moi... Prochain objectif la barrière du 64e km.
C'est la fin de l'hibernation ?
Je
commence à être pris de légère somnolence mais je m'accroche à
mon point de mire. Je rattrape quand même les copains à la faveur
d'un coup de mou de Steph. Il veut que je parte avec Jean-Yves et
qu'on le laisse, mais moi je suis aussi fatigué et décide de faire
une petite pause. Alors je m'assoupis quelques instants et les
chenapans en profitent pour me fausser compagnie. Ces quelques
minutes me font grand bien et je repars ragaillardi. Je ne tarde pas
à rattraper les fuyards et continue sur ma lancée en pensant à ma
barrière. Au bout d'un moment Jean-Yves me rejoint, Stéphane ayant
réussi à le convaincre de poursuivre sa route. Nous arrivons au 64e
avec 1h30 d'avance, parfait! Je décide de faire une pause de 30'
avant d'attaquer le final, Jean-Yves l'inoxydable ne s'arrête pas.
Je m'allonge sur la pelouse, règle mon réveil et ferme les yeux.
Lorsque je les rouvre, Stéphane est allongé près de moi (à 2m
quand même...) Il décide de rester encore un peu au lit, alors je
repars seul.
Un peu d'escalade pour le fun
Au 80e je retrouve Florence qui m'attend au ravito, je
tente de boire une gorgée et dépose instantanément une gerbe à la
mémoire du trailer inconnu. Finalement Je rentre juste avant minuit,
le conte est bon.
c'est moi sur la Semoy
Une nouvelle fois mon ticket repas ne me servira
pas, je vais bientôt suggérer aux organisateurs de faire un
deuxième service le lendemain...
Did
1 commentaire:
je confirme: beaucoup de gerbes pour le trailer inconnu; c'est une délicate attention que j'ai à chaque ultra!
Bon, l'avantage de prendre la navette, c'est que je peux dormir 2h, me doucher, manger le repas du soir, me coucher avec la bise de Flo, me faire réveiller par Jean-Yves qui court toujours après 17h de course...
bravo aux 2 finishers
Steph-
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