Trail des Cabornis, le compte-rendu de Philippe

Après deux semaines en Savoie à cavaler au-dessus de Saint-Pierre-de-Soucy, à enchaîner les km en ski de fond sur le plateau du Revard et en raquettes autour des Aillons, j'avais hâte de voir ce que mes jambes allaient donner dans les Monts d'Or.

Cette course n'était pas l'objectif de l'année, loin de là.

Le Grand Raid 73 que je souhaite fortement enfin re-finir fin mai et cet X-Alpine suisse de juillet qui m'apparaît de plus en plus "hard", attirent davantage ma concentration.

Mais bon, sur ces Cabornis, j'avais quand même très envie de réduire l'écart avec Pascal qui m'avait mis une heure et quart à la Saintélyon.

Après deux semaines à admirer le Mont Blanc depuis les Bauges, Philippe était heureux de venir cavaler dans les Monts d'Or

8h45, on est presque prêt. Un coup de fil à Mickey pour les retrouvailles Maratouristes

Retrouvailles Maratouristes à Chasselay après la belle course de Sandrine samedi soir puis repas italien vite expédié mais très bon à Limonest où, inévitablement, on a droit au limoncello en fin de repas.

Le matin, on retrouve Mickey mais pas longtemps car il file vite en première ligne et on ne le reverra qu'au ...... repas.

Tout le monde est là, concentré, prêt à un effort de plusieurs heures...

Début de course, on a le sourire côte à côte

voilà nos supportrices à Curis au Mont D'Or

Le départ est donné. Rapidement la route monte et laisse place à des chemins. Ça part un peu fort, Pascal est à mes côtés. Les bosses s'enchaînent les unes après les autres, les jambes répondent bien. En descente, je suis prudent car il y a beaucoup de cailloux. Quelques rares plats et faux-plats pour relancer et les km passent. Dans les montées, j'appuie un peu et on double, ça va bien. On arrive une première fois près de Danye et Sandrine contentes de nous voir ensemble.

Premier rendez-vous avec le fan-club Maratouriste, les deux maillots verts arrivent ensemble

Un coucou et une photo des supportrices

Et encore une photo 

premières montées, ça papote

tiens, des escaliers à descendre

et il y a la queue derrière

sympas mais un peu courts ces escaliers. Il y a deux ans, on les montait et là en fin de course ça piquait fort

Puis voilà la bifurcation 20/40. Pas de souci, on s'embarque sans regrets sur le long parcours.

On n'oublie pas de faire des photos, Pascal en met plusieurs sur face-book. Il appelle même Nico sur face time. Bel échange sympa entre un Maratouriste qui s'est couché à 7 heures du mat´ à l'heure où d'autres se levaient pour aller courir.

un peu plus raide cette portion, n'est-ce pas Pascal ?

premier ravito, ça fait du bien

et hop la photo du ravito sur face-book. Derrière, vue sur la Saône

des paysages toujours magnifiques au-dessus de la Saône

la bifurcation 20/40, plus de monde sur le petit

on traverse des petits hameaux chauffés par le soleil

une longue partie plate, la plus longue, le long d'une voie ferrée

et hop, ça regrimpe dur sur du bitume

là c'est franchement raide et j'aime ça

petit arrêt technique et je rejoins Pascal

on voit une deuxième fois nos supportrices

quelques troncs à contourner, ludique

un peu moins de sourire mais autant de bonheur sur ce parcours

Comme on semble avoir le même rythme ce dimanche, on décide de finir ensemble.  Peu après, dans deux côtés plutôt raides, Pascal a un peu de mal et baisse de rythme. Il est à cent mètres. Mais comme promis, je lève le pied dans la descente et il revient. Vient enfin le Fameux Mont Thou et son sommet si panoramique. Plein de gens pique-niquent au soleil et nous on grimpe. dans l'aller-retour du sommet, j'encourage Pascal. Quelques photos et je plonge gentiment, sachant que Pascal va  revenir.

une énième côte et là, Pascal lâche un peu

je continue cool en solo, Pascal va revenir, joli pierrier

single dans les épineux, pas encore de bourgeons

et voilà le Mont Thou, je vas en-haut à mon rythme et j'attends Pascal

Il est juste en-dessous, une centaine de mètres

le voilà qui arrive, Lyon derrière lui

pause photo au Mont Thou, quel panorama !

j'entame la descente, Pascal finit la montée

et hop la photo du photographe dans la dernière montée, un long faux-plat dans les champs

Quelques portions bien grasses, une petite redoute et nous voilà à Chasselay.

Pas de douche, un repas d'arrivée dont je ne profite pas ou peu (jamais après une longue course), et départ pour Dreux.

Objectif atteint avec cette belle course. Prochain but : affoler les compteurs de dénivelé au Salève, avec les bâtons cette fois...

C'est l'arrivée. Ouf !

Belle course d'équipe !