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Maratouristes/ Dreux

jeudi 26 janvier 2012

Raid 28, le compte-rendu avec photos de Stéphane

Une belle équipe dans le parc du chateau de Versailles


Le Raid 28, c’est le double A pour moi !
Je prends la tête provisoirement de 2 challenges inventés par Philippe : 100km et 18h49 de course… Ne manque que dénivelé mais 1350 m+ quand même !
Les points négatifs :
Thierry fait une grosse chute à vélo 2 jours avant le raid ; il a du mal à marcher et va serrer les dents très fort par moment ; de plus, avec son nouveau boulot et ses 4 heures de trajet quotidien , il ne peut s’entraîner correctement.



Mumu a toujours des doutes sur son genou.
Jean-Yves est victime d’une intoxication alimentaire ; il a dormi dans le gymnase avant de partir et a envie de vomir quand il se lève ; la nuit va être longue ! De plus, il a mal fait son sac : il doit aller chercher des piles pour ses lampes et , je ne le saurai que plus tard, il n’a pris que 2 litres d’eau alors qu’il est souffrant et assoiffé…
Véro se sent très stressée par la course, d’autant plus que Christophe, son chéri orienteur, n’est pas là ; pourtant, on ne lui met pas la pression.


Stéphane : j’ai perdu 5 kg en 2 semaines et je me sens un peu faible…
La course : après s’être tous retrouvés dans le gymnase de Houdan, on mange ensemble un repas froid car le départ est à 21h ; on se prépare, ne sachant pas si la pluie était aussi invitée ; par contre, on sait qu’il va faire 8° C au plus froid. Un petit coucou amical à Maurice Chenais, Michel ( l’Electron, notre ex-orienteur), et à Sophie Dubois qui est dans l’équipe de Christian Bouteille ( Bottle chez UFO).

Décor royal pour cette édition 2012


Dès la réception des cartes, on s’installe sur une table réservée par Véro qui a déplacé les affaires des bénévoles et on se met au report ; j’avais dit qu’on ne devait pas s’attarder dans le gymnase, on ne mettra que 15’ pour reporter les vertes jusqu’à la barrière horaire de 12h30 ; un record, comparé aux 45’ de l’an passé !


Report nocturne


Très vite, on s’aperçoit que le parcours est plat, monotone, au milieu des champs, avec un peu de bois de temps en temps ; il y a beaucoup de vent, mais dans le dos, du début à la fin ; juste une petite averse aussi. Sur le 1° carton, on laisse 2 bleues de côté, mais on fait un carton plein sur les vertes et quelques bleues faciles.


Jean-Yves et Thierry prennent la carte à tour de rôle, et sont remis dans le chemin par Véro qui guette ; Mumu a le road book et les définitions ; je poinçonne.
Dans la forêt de Beynes, près de Thoiry, on se retrouve dans un gisement de gaz, avec plein de clairière aménagées pour « pomper » le gaz ; on se met à chercher des bleues en poste à poste ; il y a la photo de la clairière suivante sur chaque balise, il faut juste en trouver 6 je crois parmi une petite vingtaine ; ça marche pour les 2 premières, mais après, par hasard, on tombe sur la dernière et on n’a plus aucune indication ; de plus, on est perdu ! Après 10’ de discussion, on décide d’arrêter la chasse aux bleues ; mais Véro décide de suivre une équipe qui passe par là ; et finalement, ils nous ramènent à la balise qu’on devait chercher, ce qui nous permet de continuer le grand chelem sur cette série de bleues ; cette Véro, quelle tricheuse !



On continue notre chemin ; à un arrêt pipi, ma lampe s’éteint, je reste dans le noir pour rattraper les autres ; ça monte longtemps ( 500m) ; arrivé en haut, je m’aperçois que j’ai perdu le carton de pointage !!!( j’en connais qui perdent bien le doigt électronique) ; je redescends à fond, sans mon sac mais avec Thierry ; je flippe ! Mais on le retrouve en bas, près de la balise ; ouf !! Faut juste remonter…Pendant ce temps, les autres ont improvisé un report nocturne pour la suite du chemin : ils sont géniaux ; même pas une vanne contre le capitaine, en plus, ils bossent ! En route, on cherche une verte près d’une mare ; on a cherché longtemps, cette foutue mare ; Jean-Yves déclare qu’ils ont déplacé la mare ! On finit par la trouver ; heureusement les filles nous attendaient assises…
On continue ainsi jusqu’à un parking où il y a une « mémory » : 5 balises à mémoriser avec leur cap en 28 secondes ; on s’organise avant et on y va ; on reporte tout sur la carte après et on décide de partir pointer des bleues ; erreur fatale ; on ne trouve pas ma balise, on fait demi-tour au bout de 10’ ; on ne trouve pas celle de Thierry ; aller, retour, re-aller, re-retour, re-re-aller ; punaise, je leur dis de partir et on retourne dans le même chemin pour la 3° fois !!! Je pointe la 46, une verte toute proche, mais on ne trouve aucune bleue en 45’ ; on finit par partir et on se refait des longues lignes droites dans la plaine, en trouvant les vertes au bord des chemins ; facile et sans grand intérêt, pour moi.


Au matin, on arrive dans une forêt ; je me régale à poinçonner des bleues que les gars trouvent sans me laisser de répit; à gauche200m, à droite, 300m, etc…J’ai la patate…
Et puis, Jean-Yves annonce qu’il n’a plus d’eau ! Heureusement, on est près de la gare de St Nom La Bretèche ; juste avant, je vais demander un demi litre d’eau à des scouts très sympas ; puis à la gare, j’envoie JY chercher de l’eau dans les WC de la gare ; il demandera à la guichetière et reviendra avec 2l et 2 bidons ( car les filles et Thierry sont aussi un peu justes) ; on est sauvés mais je râle car je suis le seul à avoir pris 4.5l d’eau comme tous les ans ; je comprends pourquoi tout le monde galopait aussi vite !!!


Olivier, organisateur de la Montagn'hard

On arrive dans le parc du château de Versailles ; qu’est-ce que c’est long !!! Mais c’est vraiment très beau et surprenant pour un Raid « nature ». Il faut contourner le canal, au milieu des joggers et des touristes ; il y a plusieurs équipes toutes couvertes de boue ; on arrive à 12h03 pour une barrière horaire à 12h30. Dans le camion des Kikourous, il y a l’équipe de Sophie Dubois : leur capitaine, Bottle, est blessé, ils rentrent avec lui…


Sophie Dubois qui a couru notre Maratrail et qui fera bientôt quelques courses avec nous

Dans Buc, Jean-Yves et Thierry nous font passer par le haut sous les arcades ; Véro et moi voulons passer par le bas ; arrivés par le haut, il faut redescendre un escalier monumental, sauter dans l’eau ( 1° et seule fois où on se mouillera les pieds), traverser le tunnel et pointer au PC ; les gens qui tiennent se poste sont étonnés de nous voir arriver à l’envers !!Et ils nous épargnent le retour par le tunnel ; du coup, la remontée est plus facile ; il faut avancer au plus vite pour ne pas prendre de pénalité ; d’autant que Thierry commence vraiment à peiner.
On se dépêche donc d’en finir ; il y a une brande ligne droite ventée sur le plateau de Saclay ; je marche derrière à 7km/h , juste devant Thierry qui essaie de courir , mais qui n’y arrive pas ; JY et les filles sont loin devant ; il y a plein d’équipes.


Mumu et Véro sont déchaînées : elles arrivent devant leur lieu de travail, comme à la Noctorientaion ; on prend la piste dans le sens inverse ; mais avant, Thierry jette l’éponge ; il est vidé malgré 3 gels consécutifs ; Mumu l’oriente vers le prochain Contrôle, et nous partons à 4 pointer des bleues et des vertes ; j’ai très mal sous les pieds ; je sens les ampoules et les échauffements ; je laisse JY pointer 1 verte et 1 bleue avec Mumu ; je ne peux plus descendre tellement ça me chauffe sous la plante des pieds ; Véro nous fait descendre une côte de 70m de D- ; mais on ne trouve rien ; je peste ; c’est de la faute de JY qui a mal fait le report, dit-elle ; elle a sans doute raison, mais il faut remonter et se dépêcher ; on retrouve Thierry et on finit par le même chemin que l’an passé.



La soupe, les chaussures à enlever, la douche sans eau !!! un bon repas ensemble ; une part de galette pour l’anniversaire de Véro ( super ton cadeau, Véro : un Raid 28 avec un bon classement) et on repart ; Thierry fait sa 2° sieste dans la voiture, Jean-Yves se réveille à Chartres ; Mumu me fait la causette, comme d’hab, pour que je reste éveillé.
Je me suis couché à 20h07 et réveillé à 7h00 le lendemain !!
Bilan : je ne me suis pas éclaté, même avec mes amis ; la faute au parcours monotone du début ( qu’est-ce que ça aurait été sous la pluie !) et à l’envie d’avancer pour glaner des minutes ou ne pas en perdre ; c’était bien mieux à la Mégalonight et à la Noc… J’ai eu mal aux pieds à la fin.


Papy Turoom est un sacré menteur : on partait pour 80 à 90 km ( 86km en 2011) ; on en a fait 10 de plus, soit 2 heures à 5km/h alors qu’il nous laissait 1 h de plus ; 100km, c’est trop long, surtout pour des non- habitués des CO comme nous. Notre classement me donne envie aujourd’hui mardi de remettre ça ; mais dimanche, je pensais comme Véro à arrêter.
Finalement, nos blessés et nos filles ont été super ; je suis fiers d’elles et d’eux, même s’ils m’ont grugé sur leur sac !!!
Place à la récup et aux souvenirs…
Steph-capitaine des PCLPCB

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Si vous aviez été tous en pleine forme, vous seriez arrivés avant les premiers!

Did