Cette année, comme les années précédentes, je me fixe deux objectifs, le classement du dénivelé du blog et un gros ultra en été.
Objectif atteint en 2012 avec la TDS et 1er au classement. Raté en 2013 avec l'Echappée belle et 2ème avec le Tor des Géants de Didier.
Viser le classement me plaît car c'est l'assurance de prendre part à de magnifiques trails en montagne, comme les Piqueurs, l'Aravis et Albertville l'an dernier. Cette année, en établissant mon programme, je suis tombé sur cette course du Salève. Cette course, c'est pour moi, que de la montée, comme au cross du Mont Blanc ma chouchoute. Le pied !
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Avant le départ, vue sur l'arrivée, là-haut |
Mais comment se préparer à Dreux pour une telle épreuve ? C'est simple, alterner le parcours du Temple d'Amour et les marches de la Sonacotra. J'ai multiplié les sorties, je les ai bien digérées et j'ai atteint mon objectifs 'haut" sur le Salève. Je savais que 5 montées, c'était possible. Mais six, c'était le mystère. 6 c'est quand même plus de 4000 m+, faut pas se tromper de rythme.
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première descente en téléphérique, on récupère |
La première, je l'ai sûrement faite trop vite, doublant dans les parties raides des gens partis plus vite. Mais je réussis à prendre le téléphérique sans perdre de temps, 30 secondes au ravito et il part. Ouf !
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on se ravitaille également dans le téléphérique |
On est une trentaine dans la cabine, à peu près du même niveau. Et on repart tous quasiment a même rythme. Moi qui pensais qu'on serait rapidement tout seul, et bien non.
Mais cette seconde montée fait des dégats et on peut monter à son rythme.
La montée, je la divise en trois parties, 250 m+ jusqu'à un replat. 200 m+ ensuite jusqu'à une terrasse en ruine. Puis 220 m+ enfin jusqu'au sommet. La première parie, j'ai faite en 18 minutes les deux premiers tours puis en 25 les deux derniers.
Je passe aux deux tiers en 30 minutes les deux premiers tours et en 40 les deux derniers ! Inévitablement la fatigue vous attrape.
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c'est mon 4ème tour mais le 5ème pour les gars de tête, ici Lorblanchet devant Pommeret |
Le téléphérique, certains n'ont pas apprécié. Un gars n'a fait que 3 montées car ..... il redescendait pied ayant peur de monter dans la cabine !
Un autre a fait chaque descente dans le téléphérique assis dans un coin par terre, prostré de peur.
En-haut de ma deuxième montée, j'ai vu que la cabine arrivait, j'ai sprinté et la porte s'est refermé juste derrière moi. Pas de temps de perdu !
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deux ravitos bien fournis, en-haut et en-bas |
Les 3 et 4èmes sont les plus dures physiquement. On commence à avoir mal et il reste du temps, des montées à faire.
La 5ème est dur dans la tête. Car, bien fatigué, allant moins vite, je me demandais si je tiendrais pour en faire une sixième.
La 6ème, la plus facile. Il me restait 1h10 pour la valider. Une fois dedans, rien ne pouvait m'arrêter, ça allait bien.
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Thomas Lorblanchet, champion du Monde de trail 2009. Lui aussi il marche ! |
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au début, faux-plat bien montant, je cours lors de mes deux premières montées... |
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puis le sentier se redresse et se rétrécit |
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ça devient plus raide, je n'y cours pas du tout... |
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quelques rambardes pour éviter de tomber sur Genève |
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ça monte toujours et là ça glisse un peu |
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les lacets s'enchaînent |
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puis vient la série de marches |
Après la course, vite direction Bourg-en-Bresse pour une étape gastronomique avec Danye, accompagnatrice infatigable. Elle ne m'a jamais vu aussi souvent sur une course ! En bas et en-haut car elle aussi a eu droit à un tour de téléphérique.
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et encore des marches |
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toujours des marches taillées dans la falaise |
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on quitte les marches pour un sous-bois très pentu |
Prochain objectif, le Grand Raid 73. L'an dernier, j'ai fini la version raccourcie par la tempête de neige. Cette fois, je veux finir la version intégrale quatre ans après mon dernier Opinel de finisher !
Pour préparer cette course, dix jours de rando-course en Savoie et le Malpassant, le parcours court (27 km et 1400 m+) du trail Nivolet-Revard.
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tellement raide qu'il faut mettre les mains |
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les marches sot hautes ça tire dans les cuissots |
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et c'est encore raide au-dessus mais le haut approche |
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presque le sommet, juste un faut-plat herbeux avant le téléphérique |
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Mon 6ème tour, le 8ème de Lorblanchet qui me double une deuxième fois |
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joli passage en balcon que le lapin n'aurait pas apprécié |
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Ludovic Pommeret multiple vainqueur du Grand Raid 73 finira second de la course |
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