Mais avant cela il faut y aller, faire la course sur l'autoroute avec les randonneurs du TAR, et passer faire la bise chez Gaétan. Le timing est serré car en plus le départ est avancé d'une heure, crainte des organisateurs de perdre des concurrents à nuit tombante. Renseignements pris, rien à voir avec la présence annoncée de JP seigneur des poisses. Cependant nous commençons à jardiner dans la voiture, JP me faisant sortir trop tôt à Avallon. Après la rencontre chez Gaétan des fondus bourguignons avec les fondus savoyards, nouveau grain de sable à l'arrivée à Nuits (St Georges, pas tombante...) ils n'ont pas le certif de JP (que j'ai pourtant bien envoyé!). Nous activons en urgence tous nos réseaux à distance, Flo, Nadia, et même Gaétan qui enverra gentiment une photo montage de certificat, assez bien imité sauf le nom. Bref le précieux sésame arrive en même temps de Dreux et Chartres et nous pouvons nous aligner au départ.
Dans le rouge donc, dès la première bosse nous laissons filer la plupart des 15 autres équipes afin de mieux profiter du paysage.
Peu avant la 12, JP crève pour la première fois. Enfin! On commençait à s'inquiéter! Une chambre à air qui ne veut pas se gonfler et il faut redémonter, bref on est à deux doigts de planter la tente là.
balise 21, l'arrivée est proche
La suite de la journée se passe beaucoup mieux, les chemins dans la forêt sont plus faciles que dans les vignes. On passe près de Vosne-Romanée, Vougeot, Chambolle-Musigny, Gevrey-Chambertin et on arrive à Morey-Saint-Denis pour planter la tente et savourer ... une bonne bière pression en profitant des derniers rayons du soleil. De la pression au bivouac, là je dis chapeau!
EEVIRRA!
Laisser retomber la pression
Nouilles chinoises, tome de Savoie, chocolat au lait et café, après ce repas pantagruélique, 20h30 il est temps de se faire dormir les yeux.
Après une bonne nuit (sans Georges mais avec JP) de 9 fois 1 heure, (durée moyenne d'un somme entre deux changements de position sur sol dur) il est temps de repartir.
On attaque plutôt bien mais ça va se gâter rapidement. Après la 3 je tourne trop tôt et on quitte le chemin, bilan 6' perdues, mais c'est de la broutille à côté de ce qui va suivre. A la 11 on veut faire le tour et passer par la route mais c'est une erreur qui nous ajoute du dénivelé, surtout que je passe ensuite devant la balise sans la voir. Mais c'est toujours de la broutille. Pour aller sur la 12 on décide de suivre un pointillé bien droit qui se termine sur la carte par des petits points sur une descente sévère. On s'engage dans la descente et le piège se referme sur nous, pierrier et buissons impénétrables le chemin se perd, impossible de passer un vélo. Il faut remonter et prendre un autre chemin. Là c'est 40' qui sont perdues. Aux mauvais choix s'ajoute la guigne, JP crève une seconde fois. Bon, le ressort est un peu cassé, mais malgré tout il fait beau, on fait ce qu'on aime alors il faut positiver. Nous terminons bons derniers de la matinée en oubliant la balise d'arrivée que je dois retourner chercher en centre ville.
Attention aux chutes de Jean-Pierre
Malgré une deuxième journée un peu ratée, on s'est bien éclaté à ce raid Bombis et vivement de remettre ça!
Un seul petit regret, ne pas avoir pu gouter au repas d'après course un de ces petits vins de pays que les paysans du coin font modestement dans le fond de leur jardin.
Les principales étapes du parcours (Non ce n'est pas le cadeau offert aux finishers)
Did
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