Compte-rendu du Grand Raid des Pyrénées (GRP) 2010
Tout commence le mercredi matin quand Guillaume, un ami rencontré sur un forum puis au GRP 2009 vient me chercher à la maison. La route est longue mais on ne s’ennuie pas en voiture quand on parle course à pied ! On arrive vers 16h à mon camping, situé à 20’ à pied du départ de la course. J’attends Jean-Yves, sa femme Christine et leur fille Juliette qui arrivent de leur côté. Installation commune.
Le lendemain, contrôle des sacs , repas, sieste , préparation des sacs pour les 2 bases vie et briefing : j’ai rendez-vous avec Philippe Warembourg, un autre meneur d’allure de Millau, ex-pensionnaire de l’équipe de France de 24 heures et 14° du GRP l’an passé ( il terminera encore 18° cette année en 30h !). Puis on se dirige à la pasta party et on va se coucher de bonne heure car le réveil est programmé à 3h30.
A 5h, le départ est donné pour les 750 coureurs de l’ultra ( 160km) ; il fait doux, comme en 2009 ; je suis en cuissard, tee-shirt et manchettes de cycliste ; mais on sait qu’il y aura beaucoup de vent en altitude( des rafales à 100km/h sont prévues et on ne pourra peut-être pas monter au Pic du Midi).
Section 1 : 8,7 km et 800m de D+Le lendemain, contrôle des sacs , repas, sieste , préparation des sacs pour les 2 bases vie et briefing : j’ai rendez-vous avec Philippe Warembourg, un autre meneur d’allure de Millau, ex-pensionnaire de l’équipe de France de 24 heures et 14° du GRP l’an passé ( il terminera encore 18° cette année en 30h !). Puis on se dirige à la pasta party et on va se coucher de bonne heure car le réveil est programmé à 3h30.
A 5h, le départ est donné pour les 750 coureurs de l’ultra ( 160km) ; il fait doux, comme en 2009 ; je suis en cuissard, tee-shirt et manchettes de cycliste ; mais on sait qu’il y aura beaucoup de vent en altitude( des rafales à 100km/h sont prévues et on ne pourra peut-être pas monter au Pic du Midi).
On court sur 1.5km sur route avant d’attaquer une piste forestière sans difficulté, mais avec quelques portions plus pentues ; on a vite chaud !!
S2 : 7,5 km 813m de D+ et 205 m de D-
La montée se poursuit sur une piste de ski, une noire ; ça monte très très fort ; au col de Portet, il fait jour et le vent souffle très fort aussi : on a du mal à rester debout. Vite, on bascule en courant vers le ravito abrité ; 3’ de pose ; puis on remonte encore un peu avant de traverser le vallon suspendu de Bastanet ; on passe devant plusieurs lacs : magnifique.
S3 : 5,6 km 344m de D+ et 382 m de D-S2 : 7,5 km 813m de D+ et 205 m de D-
La montée se poursuit sur une piste de ski, une noire ; ça monte très très fort ; au col de Portet, il fait jour et le vent souffle très fort aussi : on a du mal à rester debout. Vite, on bascule en courant vers le ravito abrité ; 3’ de pose ; puis on remonte encore un peu avant de traverser le vallon suspendu de Bastanet ; on passe devant plusieurs lacs : magnifique.
Des cailloux, des cailloux et encore des cailloux ! Ce secteur très technique se trouve sur un petit sentier où il est presque impossible de courir ; de plus, il faut grimper au Col de Bastanet sur des gros blocs de pierres ; la vue est très belle, mais il ne faut pas s’attarder à faire trop de photos.
S4 : 7,5km 969m de D-
Encore des cailloux jusqu’au barrage ; un gars dérape et disparaît sous nos yeux ; il reste accroché à des fougères ; heureusement, les suivants le tirent et le remontent = grosse frayeur ! Le lac est en contre-bas. Avec Jean-Yves, on court, mais cool car un autre gars se fracasse dans les blocs juste devant moi ; je le relève avec peine , il s’assoit mais ne repart pas tout de suite ! Puis la descente vers Artigues se fait plus vite, sur un chemin en herbe. Petite photo à la cascade de Garret, comme l’an passé avec le mari et la fille de Mumu ; on retrouve Christine au ravito ; 10’ de pose et on repart pour la terrible montée.
S5 : 7,8 km 1188m de D+Pas de difficultés techniques sur cette section ; on avance bien et vers la fin, on décide de rester derrière un groupe ; on monte ces 1200m en 1h50 ; il fait très chaud mais parfois les bourrasques de vent nous glacent le ventre car le maillot est mouillé. On peut voir mélangés des moutons, des lamas, des chèvres, des vaches , des chevaux et des trailers. Au Col de Sencours, on retrouve Christine, montée à pied du Col du Tourmalet, ainsi que Stéphanie, la femme de Guillaume, qui a choisit d’être bénévole toute la journée au ravito ; félicitations et merci, car on y passait tous 2 fois !
S6 : 6,7 km 498 de D+ et 498 de D-La montée au Pic du Midi se fait en croisant ceux qui descendent après avoir pointé en haut; il y a aussi des touristes ; à la fin, le sentier est technique et étroit et il y a du trafic ; je suis essouflé à presque 2900 m d’altitude ; quelques photos avant de redescendre en courant , en croisant ceux qui montent et qui souffrent. Ravito avec Christine et Stéphanie ( coupeuse de saucisson-fromage). Puis, on attaque une très longue traversée de 20 km, avec de petits cols, sans ravito.
S7 : 7,2 km 263 m de D+ et 611m de D- S8 : 7,6 km 493 m de D+ et 571 m de D- S9 : 8,4 km 35 m de D+ et 631 m de D- S10 : 9,4 km 59m de D+ et 860 m de D-
Très très longue traversée dans le brouillard, les nuages, sous la pluie parfois ; beaucoup de lacets dans les pierriers ralentissent notre progression ; on passe par les Cols d’Aoube et de Bareilles (2238m). On arrive enfin au ravito d’Hautacam en alternant course et marche ; c’est devenu très dur pour moi, car je n’arrive plus à m’alimenter depuis Artigues ; je ne bois que des boissons énergétiques et de l’eau avec un gel de temps en temps ; mon estomac refuse tout solide et je repars donc du ravito avec une soupe et un café sucré dans le ventre ; il fait très froid, alors on ne traine pas ; c’est une longue descente que l’on connaît bien ( le seul endroit où on avait couru l’an passé). On arrive enfin à Villelongue, première base vie, au 80 ° km. Il y a beaucoup de monde, coureurs et famile ; il y a aussi la navette des abandons qui se remplit…
Je suis hors service, j’ai envie de vomir et surtout de dormir ; impossible de manger mes pâtes ; on reste longtemps et je vais un peu mieux ; je décide de repartir mais je sais que je vais déguster et ça me fait peur : il y a encore 1700m de D+ à la suite, en pleine nuit.
S11 : 7,7 km 1074m de D+Je suis hors service, j’ai envie de vomir et surtout de dormir ; impossible de manger mes pâtes ; on reste longtemps et je vais un peu mieux ; je décide de repartir mais je sais que je vais déguster et ça me fait peur : il y a encore 1700m de D+ à la suite, en pleine nuit.
Pas de difficultés techniques sur cette section, mais c’est très long ; mon rythme est bien plus lent que celui de Jean-Yves, mais je monte ; il m’attend à mi côte et reste derrière moi ; il ne veut pas monter plus vite et basculer vers Cauterets seul. Il fait nuit noire et je sais qu’au Turon de Bene, ça sera plein ( en 2009, la course avait été neutralisée à cet endroit car il y avait trop de coureurs dans cette minuscule cabane). J’avale du café et de la soupe au vermicelle et on repart ; on nous pointe ( je crois) 386° sur les 750 du départ, et il y a déjà 250 abandons , soit 50% ; enfin c’est l’info qu’on nous donne et je m’en fous !
S12 6 km 582 m de D+
Suite de la très longue montée, où je somnole en marchant ( en titubant) ; je me jure de ne JAMAIS revenir ici ; je suis très lent, il y a des pierres à enjamber ; je vois des lampes très loin, tout en haut du Col de Contente. Je me perds et Jean-Yves n’est plus là pour m’indiquer le chemin ; un gars m’appelle, je bifurque, coupe dans le « pentu » : quel con, je suivais les traces des vaches, direction la petite corniche… Je finis tout de même le col en avalant un gel rouge Overstims ; ça me booste mais je manque de le renvoyer . Tiens, celui-là je le connais, c’est Jean-Yves qui m’attend .
S 13 8,3 km 1206m de D-
« On court ? » me dit-il, alors que je désagonise ( je vais mieux dans les descentes). Et nous voilà partis à doubler au moins 20 des 30 gars qui m’ont passés dans la montée ! Il y a aussi des vaches en plein milieu du passage. Je passe devant et on fonce car je n’ai qu’une idée en tête : dormir un peu comme l’an passé. Dans la salle de la Mairie de Cauterets, il y a encore foule, car on arrive peu de temps avant le départ de la navette des abndons ; je me trouve un lit de camp sous une table et demande à Jean-Yves de me réveiller dans 30’, sans m’occuper de lui qui n’a pas de lit, au début. Ce court sommeil me fait du bien ; je réussi à manger un peu avant de repartir ; il fait encore nuit et frais, mais la montée va nous réchauffer.
S14 : 8,3 km 1020 m de D+
Belle montée boisée sur piste au début, puis au milieu des alpages. Je passe devant et le rythme est bon ; on arrive au sommet sans problème, au petit matin, mais en plein vent ; on décide de se mettre de la Nok plus tard, dans la descente.
S15 7,7 km 813m de D-On redescent vite au ravito à aulian, et là, on nous apprend ce qui s’est passé à l’UTMB ; je lis alors mes messages ( ceux envoyés par Philippe) et je me sens triste pour eux ;je pense à chacun de mes 5 camarades, plus Fred Chauveau, Théo, Pierrick Lecomte….La fête n’a pas eu lieu à Cham.
On repart dans un chemin pourri de chez pourri, tracé en balcon à l’aide d’une débroussailleuse ; les petites montées ( nombreuses) ne sont pas indiquées sur le road-book, la rubalise est moins visible. On est obligés de se baisser pour passer sous les arbres ; on marche, on piétine, on perd du temps alors que c’est une descente ; l’an passé, on avait pris la route, et c’était nul ; là aussi ! A une ferme, on nous dit que le 1° est passé la veille à 22h30 ; nous aussi, on passe à 10h30, mais le lendemain matin !
S16 5,3 km 464 de D-On repart dans un chemin pourri de chez pourri, tracé en balcon à l’aide d’une débroussailleuse ; les petites montées ( nombreuses) ne sont pas indiquées sur le road-book, la rubalise est moins visible. On est obligés de se baisser pour passer sous les arbres ; on marche, on piétine, on perd du temps alors que c’est une descente ; l’an passé, on avait pris la route, et c’était nul ; là aussi ! A une ferme, on nous dit que le 1° est passé la veille à 22h30 ; nous aussi, on passe à 10h30, mais le lendemain matin !
On continue en sous-bois avant d’arriver à Luz Saint Sauveur, au Casino ; super accueil, ambiance feutrée. Et le miracle arrive : je mange, non , je dévore mon assiette de pâtes, du jambon, des compotes, du coca, de l’eau gazeuse….Depuis que je ne bois plus le Nutratlétic et qu’il fait moins chaud, ça va mieux. Petit coup de fil à la maison où Nadège croit m’apprendre les news de l’UTMB ( elle nous suit sur le GRP en live mais aussi Philippe, qui ne repart toujours pas de St Gervais !) ; elle me dit que, finalement, on a eu de la chance de ne pas avoir été tirés au sort ; vu sous cet angle, elle a raison.
On repart, par une chaleur étouffante ; Jean-Yves a donné rendez-vous à christine à Tournaboup dans 3h.
S 17 8,5km 553 m de D+ et 50m de D-On repart, par une chaleur étouffante ; Jean-Yves a donné rendez-vous à christine à Tournaboup dans 3h.
Section très agréable, avec quelques raidillons, mais assez bien ombragée ; on se mouille au charmant village de Viey, puis on remonte à Sers ( aussi beau que son voisin) ; au-dessus d’un chemin assez raide , on retrouve Christine et Juliette, venues à notre rencontre ; c’est une super surprise !!Comme elles ne veulent pas nous ralentir, on se met à courir tous les 4, jusqu’à Barèges. Juliette nous filme et fait des photos en courant en arrière.
S 18 8,5 km 780 m de D+On arrive assez facilement au ravito de Tournaboup ; on est rejoint par les coureurs du 80 km, qui arrivent comme des fusées ! Beaucoup nous doubleront par la suite, en nous félicitant et nous encourageant. On franchit quelques blocs et on arrive au Paradis : le vallon d’Aygues Cluses. On est nombreux cette année car on arrive plus tôt qu’en 2009 et il y a plus de coureurs ; on reprend de l’eau à la cabane, avant l’avant-dernière grimpette de notre périple. Un bénévole veut m’offrir une bière ( une 8.6 !) mais je préfère rester lucide avec la descente qui nous attend.
S19 7,8 km 469 m de D+ et 651 m de D-
Après ce ravito, on remonte le Col de Barèges ( 2469m) ; il me paraît interminable cette année, et en haut, on se dépêche de se mettre à l’abri du vent. En 2009, on avait passé des heures pendant la nuit à chercher la rubalise , en descendant des blocs énormes, en glissant sous la pluie ; cette année, on descend très vite, presque à la même vitesse que les coureurs du 80km ; Jean-Yves est heureux de passer de jour car c’est lui qui était devant et qui ouvrait le chemin ; il faut quand même sauter de bloc en bloc, puis entre les nombreuses racines, mais ça va très bien ; on mène un groupe qui court le 80 km et ils n’arrivent pas à nous doubler ; leur « leader » est même surpris de notre vitesse. Arrivés au lac de l’Oule, grosse hésitation car on ne prend pas le chemin de 2009 ; pourtant , c’est bien balisé ; on en profite pour se couvrir et sortir la frontale ; il faut grimper un peu ; je passe devant et avance ; dans une tente, un gars nous dit que le ravito est dans 20’ ; c’est quasiment plat ; je suis surpris car je m’attendais à beaucoup plus difficile ; au bout de 30’, on arrive au restaurant Merlans qui était notre 1° ravito de la course hier ; il sera donc aussi le dernier.
S20 7,4 km 397 m de D+ et 265 m de D-S21 8,7 km 1159 m de D-
Avant de repartir, un organisateur veut qu’on attende un petit groupe pour monter les 222 m ensemble ; mais ce sont des gens du 80km et ce sont eux qui ne nous attendent pas !
Arrivés en haut de notre dernier col, le Portet, on cherche en vain la rubalise ; il y a énormément de brouillard ; tout le monde se range derrière moi car j’ai trouvé le chemin ; on avait déjà galéré l’année dernière au même endroit ( à quelques mètres près), mais là, ça a été le pompom !! Je perds la trace plusieurs fois, les filles demandent d’aller moins vite, elles ont froid mais discutent tout le temps ; ça me gonfle et décide de me mettre derrière, car moi, j’ai 24 h de course de plus qu ‘elles ; Jean-Yves me rejoins à l’arrière : pas besoin de se parler pour nous comprendre ; je sais que ça l’énerve aussi . Donc, dès que le gars qui m’a remplacé devant quitte le groupe en accélérant ( car ça le gonfle aussi de ne pas avoir de relai), on se met à courir comme des dératés avec Jean-Yves, dans la portion la plus pentue ; on arrive à distancer nos anciens partenaires de galère ; Christine doit nous rejoindre dans notre dernier chemin ; on fonce, je m’éclate car en 2009, je souffrais tellement des coussinets que je ne pouvais même pas marcher… Christine est bien là ; et on recommence le scénario de l’après-midi : on court, à 3, car Juliette nous attende à l’arrivée. Fin du chemin, encore les 1,5 km du départ sur la route, mais en descendant, à 12km/h ; Christine veut qu’on se dépêche car il y a la fête au village jusqu’à 2 h du matin. On arrive, heureux au milieu des applaudissements ( l’année dernière, il y avait juste un chronométreur et un gars qui nous donnait notre maillot finisher).
Je demande à Christine si elle a de l’argent ( j’ai oublié le mien) : je veux boire une bière !!! Et nous voilà en train de trinquer à 1h30 du matin ; quel délice ! On attend un peu l’arrivée des autres coureurs et on rentre en voiture prendre une douche bien chaude. Après quelques heures de sommeil, on retrouve nos voisins campeurs, avec leur maillot vert de finisher ( du 80 ou du 160 km) ; on marche tous comme des pingouins ! Je range mes affaires et on va voir la remise des récompenses ; je retrouve Guillaume, heureux de ses 35 h 01’, même s’il visait plus près des 30h ; mais après son abandon de 2009, le voilà finisher, lui qui a déjà fait 210 km en 24h.
On se retrouve au méga-buffet d’après- course où je me gave de petits fours ( surtout les fruits au sirop) et il faut repartir vers Chartres…
Arrivés en haut de notre dernier col, le Portet, on cherche en vain la rubalise ; il y a énormément de brouillard ; tout le monde se range derrière moi car j’ai trouvé le chemin ; on avait déjà galéré l’année dernière au même endroit ( à quelques mètres près), mais là, ça a été le pompom !! Je perds la trace plusieurs fois, les filles demandent d’aller moins vite, elles ont froid mais discutent tout le temps ; ça me gonfle et décide de me mettre derrière, car moi, j’ai 24 h de course de plus qu ‘elles ; Jean-Yves me rejoins à l’arrière : pas besoin de se parler pour nous comprendre ; je sais que ça l’énerve aussi . Donc, dès que le gars qui m’a remplacé devant quitte le groupe en accélérant ( car ça le gonfle aussi de ne pas avoir de relai), on se met à courir comme des dératés avec Jean-Yves, dans la portion la plus pentue ; on arrive à distancer nos anciens partenaires de galère ; Christine doit nous rejoindre dans notre dernier chemin ; on fonce, je m’éclate car en 2009, je souffrais tellement des coussinets que je ne pouvais même pas marcher… Christine est bien là ; et on recommence le scénario de l’après-midi : on court, à 3, car Juliette nous attende à l’arrivée. Fin du chemin, encore les 1,5 km du départ sur la route, mais en descendant, à 12km/h ; Christine veut qu’on se dépêche car il y a la fête au village jusqu’à 2 h du matin. On arrive, heureux au milieu des applaudissements ( l’année dernière, il y avait juste un chronométreur et un gars qui nous donnait notre maillot finisher).
Je demande à Christine si elle a de l’argent ( j’ai oublié le mien) : je veux boire une bière !!! Et nous voilà en train de trinquer à 1h30 du matin ; quel délice ! On attend un peu l’arrivée des autres coureurs et on rentre en voiture prendre une douche bien chaude. Après quelques heures de sommeil, on retrouve nos voisins campeurs, avec leur maillot vert de finisher ( du 80 ou du 160 km) ; on marche tous comme des pingouins ! Je range mes affaires et on va voir la remise des récompenses ; je retrouve Guillaume, heureux de ses 35 h 01’, même s’il visait plus près des 30h ; mais après son abandon de 2009, le voilà finisher, lui qui a déjà fait 210 km en 24h.
On se retrouve au méga-buffet d’après- course où je me gave de petits fours ( surtout les fruits au sirop) et il faut repartir vers Chartres…
BILAN :
je suis déçu encore une fois d’avoir eu des problèmes ; quand ce n’est pas les pieds ou le genou, c’est le ventre ; je suis quand même fier d’avoir terminé, de ne pas avoir abandonné les 2 fois où il y avait la navette, fier d’avoir encore partagé ce moment de 44h avec Jean-Yves , qui sera pour toujours le coureur avec qui j’ai fait le plus de km. J’ai la chance de courir avec lui en harmonie, et notre amitié est tellement forte que ça nous rend plus fort.
Je suis heureux d’avoir utilisé le TANO d’Akiléine pour tanner mes pieds car ça m’a permis de courir jusqu’au bout.
Je ne reviendrais pas au GRP sur le 160km, trop difficile techniquement ; l‘année prochaine, c’est l’UTMB ( pour le triplé) , tellement plus roulant, en espérant garder le bénéfice du tirage au sort de 2010. A surveiller, car le buzz monte………En espérant pouvoir emmener Mumu au bout de son rêve avec Jean-Yves bien sûr …
Stéphane
Je suis heureux d’avoir utilisé le TANO d’Akiléine pour tanner mes pieds car ça m’a permis de courir jusqu’au bout.
Je ne reviendrais pas au GRP sur le 160km, trop difficile techniquement ; l‘année prochaine, c’est l’UTMB ( pour le triplé) , tellement plus roulant, en espérant garder le bénéfice du tirage au sort de 2010. A surveiller, car le buzz monte………En espérant pouvoir emmener Mumu au bout de son rêve avec Jean-Yves bien sûr …
Stéphane
1 commentaire:
Je vois que la mode est aux résolutions capillaires sur les grandes courses cette année.
En tous cas, beau récit qui donne envie. Heureusement que ça a le temps de se dissiper avant l'ouverture des inscriptions...
Did
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