Prologue: il y a 6 ou 7 ans, on avait décidé de soutenir la candidature de Paris aux JO. Après la déception de l'attribution (par magouille) des Jeux à Londres, on décidait quand même d'y aller, car ce n'était pas si loin de chez nous.
acte 1: en avril 2011, il y a 1 an et demi, on choisit les sessions que l'on veut voir: hand, basket, athlé, gym, de préférences les finales. On en a pour 2000 euros environ! Six mois plus tard, on nous prélève "seulement" 360 euros, ce qui veut dire qu'on a très peu de places. Quelques jours plus tard, on nous dit que c'est la finale femme de hand et la petite finale homme de hand. On est déçu, mais on se dit qu'avec les épreuves gratuites ( triathlons, marathons, marche) , on va pouvoir en profiter et visiter la ville et ses musées.
acte 2: Début 2012, on réserve le Shuttle et un camping; celui-ci est éloigné du centre car les autres sont complets depuis des mois.
En février, je trouve des places pour une demi-finale de basket femmes. En mai, j'achète des places de volley: 2 quarts de finale hommes. Ce qui nous fait 5 matches en 4 jours, avec une journée au milieu pour visiter.
acte 3: les billets arrivent par Fedex !! On les a en mains, enfin!
acte 4: Après une semaine à regarder les épreuves à la TV, c'est à notre tour de partir pour la 2° semaine. Quelques heures de route pour passer par le tunnel: ça faisait 15 ans qu'on ne l'avait pas pris. Grâce au GPS de Jean-Yves, on arrive sans encombre au camping; c'est dans une ferme; il y a des préfabriqués vétustes pour les sanitaires. au bar, 5 télés pour suivre les JO qui passent sur 7 chaines de la BBC sport!
Il y a une navette toutes les 45' pour aller à la station de métro la plus proche; c'est 5 livres par personne aller-retour; heureusement, les billets de métro (15 livres par jour par personne) sont gratuits quand on a des billets pour une épreuve.
acte 5: le lendemain, il faut se lever tôt pour en profiter au maximum; il fait très beau et le temps sera le même toute la semaine (par chance); on prend le métro pendant 1h30 pour aller à Earl's Court, une salle de spectacle du centre de Londres , éloignée du Parc olympique. En ville et près de la salle, il y a des milliers de personnes avec les maillots de Team GB; mais aussi des drapeaux de tous les pays sur le dos des spectateurs; il y a tellement de Brésiliens qu'on est sûr de voir un match de volley avec la Séléçao! Devant nous, 40 portiques d'aéroport avec ses bénévoles et ses militaires: fouille, déshabillage, il faut jeter son eau ; mais on peut remplir sa bouteille à l'intérieur; on peut passer un peu de nourriture; dans l'enceinte, il y a des dizaines de boutiques de vêtements officiels et de sandwiches.
On fait des photos avec la torche et on se fait peindre des drapeaux sur les joues: c'est la seule chose gratuite sur le site...
Ambiance de folie avec des centaines de Brésiliens et peu d'Argentins. C'est la 1° fois qu'on voit du volley et ça nous impressionne: ça cogne fort, les réceptions sont spectaculaires, les joueurs plongent, même dans le décor pour sauver un point! 3 sets à 0 pour les Brésiliens qui iront en demi finale; j'avais bien choisi mon camp!
acte 5 bis: Une petite pause et on enchaîne par le match USA Italie. Là, on se dit que les Italiens vont se prendre une doudoune; erreur, ils crient, s'encouragent, transpirent et mettent aussi 3 sets à 0 aux Américains qui ne comprennent pas ce qui leur arrive!
Voilà, ça fait 4 heures qu'on se régale de volley mais on doit rentrer, avec 2h de transport; le métro est bondé mais il n'y a aucune bousculade; on est bien guidé par les bénévoles; arrivés au camping, la douche est la bienvenue car on a eu chaud!
acte 6 : Aujourd'hui , c'est le basket féminin, dans une autre salle. On prend notre temps car le match se déroule l'après-midi et on a seulement 1 h de transport; on va pouvoir se pomener dans le quartier.
Encore les USA! Contre les belles d'Australie. Pendant une mi-temps, les Australiennes dominent les Américaines, avec une joueuse à 19 points: c'est le pivot, elle est très adroite sous les paniers et prend tous les rebonds; les supporters australiens sont aux anges. Mais à la pause, les Américaines mettent au point une autre stratégie: elles prennent le pivot australien "en strict"; elle ne marquera plus aucun point de la partie; les Australiennes enchaînent les mauvaises passes alors que les Américaines enfilent les paniers à 3 points; elles gagneront avec plus de 10 points d'avance.
A la mi-temps, nous avons eu droit à une démonstration des Crazy Dunkers, le meilleur groupe de smasheurs au monde, et ils sont Français (n.d.l.r.: ils sont venus à Dreux récemment)! Ils nous régalent de "dunks" à plus de 3m de haut grâce aux trampolines. Retour tranquille au camping.
acte 7: Journée sans match, consacrée à la visite de Londres. Il faut se lever de bonne heure pour monter dans la grande roue à 10h. London Eye monte à 135m de hauteur; il fait très beau et on voit toute la ville, à des km. Ensuite, balade à Big Ben et le Parlement, Westminster abbaye, Oxford Circus, Piccadily, Buckingham, Trafalgar square, la Tour de Londres, Tower bridge et le club France.
Hélas, il y a plus d'une heure de queue pour y entrer car devant, c'est pour les invités; derrière, pour les supporters et il faut payer !!! On décide de rentrer chez nous; en chemin on croise Olivier Girault sur son skate, Yannick Souvré entourée de journalistes, Abdel Bennazzi. Journée fatigante car il a fait très chaud.
acte8: trop de transport pour aller voir le 50 km marche sur le Mall; on prend la voiture pour aller au métro. 25' plus tard, on se trouve dans la plus grande galerie marchande d'europe; on flane avant d'entrer enfin dans le Parc olympique, grâce à nos billets du soir.
On y voit des boutiques de souvenirs, plein de restos, le stade, les 2 piscines ( natation et water polo), le vélodrome, le stade de hockey, la salle de basket ( et de hand pour les finales), le stade de BMX; c'est noir de monde; il y a au moins 1 h de queue pour entrer dans le plus grand Mc Do du monde! On prend des sandwiches ailleurs. On a 5 h à attendre: on se met devant l'écran géant pour voir de la lutte et du hockey, qui a lieu en même temps à 50m de nous. On entend les clameurs du stade et celles de l'écran.
Dans le Parc, des milliers de personnes déguisées, c'est le carnaval; malheureusement, il n'y a rien à faire dehors.
Dans la salle, entièrement démontable, on va assister à une finale de folie entre la Norvège ( futur vainqueur) et le Monténégro; dire que la France aurait pu être là...
Les Norvégiennes dominent tout le match, grâce à leur pivot qui cause des problèmes aux adversaires. A la fin, les 2 équipes sont heureuses. Retour tardif au camping, en prenant le métro; on sort en même temps que les 80 000 personnes du stade qui ont vu Usain Bolt; tout le monde, y compris les policiers, fait le coeur au-dessus de sa tête; tout le monde est heureux.
acte 9: on retourne de bonne heure au stade voir la petite finale de hand; impossible de changer nos places pour voir la finale avec les Experts; on est nombreux dans ce cas là; je n'ai pas cherché à savoir à quel prix étaient les places au marché noir...
Dans la salle, l'ambiance est géniale et le jeu est très dur. Cupic est vraiment un joueur croate exceptionnel; il y a du très haut niveau, des athlètes très forts. On quitte la salle à regret, en croisant les supporters français qui vont assister au sacre des Experts 2012.
Epilogue: on démonte notre tente et on file à l'opposé de Londres chez la cousine de Nadège qui nous a invité à dormir , à manger (des légumes, enfin!) et à regarder la cérémonie de clôture. Magnifique!
Le lendemain, petit footing avec le cousin avant de rentrer en France.
Ce qui nous plu: l'ambiance, en ville comme au Parc et dans les salles, les bénévoles tous charmants et souriants, les matches de très haut niveau, la météo de la semaine; on est fiers d'avoir assisté à cet évènement planétaire.
Ce qui nous a déplu: on n'a pas vu d'équipe française, les magouilles au Club France pour acheter des places les prix exorbitants ( tickets, nourriture, transport, logement, souvenirs...), la sécurité parfois exagérée, le peu d'images des équipes françaises à la TV anglaise.
voilà, une belle semaine de passée en famille
Stéphane
le village olympique |
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