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Maratouristes/ Dreux

dimanche 26 août 2012

Raid 240 pyrénéen: les premiers commentaires de Didier

Après une nuit de repos, Didier nous a livré ses premières impressions sur cette course hors norme.
"Ce fut une merveilleuse aventure, avec des passages dans des paysages superbes. Même si le temps s'est gâté sur la fin, on a eu trois jours de soleil et on a pu apprécier les montagnes pyrénéennes."

Sur son abandon, "je souffrais trop des pieds. La peau était entièrement arrachée sous les pieds, je ne pouvais plus poser le pied par terre, je faisais du 500 m à l'heure. Du coup, pour finir les 30 derniers kilomètres, cela m'aurait pris trop de temps. Le souci c'est qu'il faudrait prendre le temps de changer de chaussettes toutes les 5 ou 6 heures alors que là mes pieds ont baigné dans leur jus pendant 50 heures...."

L'arrêt de Stéphane, "c'est vraiment dommage pour lui, il n'a pas pu profiter de cette course très longtemps. Moi, j'ai souffert de la chaleur et en buvant beaucoup, j'ai eu du mal à m'alimenter. Mais pour moi, c'est passé."

La progression de l'équipe, "on a pas mal jardiné comme aux plus belles heures de nos sorties en c.o.. Cela n'a rien à voir avec un ultra-trail classique où on se contente de suivre le balisage. Là, avec road-book et GPS, on doit trouver notre chemin. On va moins vite et donc on dépense moins d'énergie. C'est grâce à cela que j'ai tenu au début même en m'alimentant mal et peu."

Le souci avec les sacs qu'ils devaient retrouver sur les deux bases-vie du parcours, "comme on était hors délais au tiers de la course, on a été orienté sur un parcours raccourci et on n'est donc pas passé à Estaing où nous attendaient nos sacs. Comme on n'est pas passé par Estaing, les responsables du site d'Estaing ont cru qu'on avait abandonné et ont renvoyé nos sacs à l'arrivée à Vielle-Aure. Mais nous on continuait et en arrivant à la seconde base-vie, à Esquièze Sere, on n'a bien sûr pas trouvé nos sacs..."

Les premiers de la course, "comme on a été orientés sur le parcours raccourci de 40 bornes, on s'est retrouvé quasiment en tête de la course et on a vu passer des équipes de tête. Ils étaient aussi désorientés que nous et n'allaient pas beaucoup plus vite. Eux aussi ont été surpris par la difficulté de la course, l'extrême difficulté du parcours. Les premiers envisageaient 60 heures, ils mettent 75 heures !"

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