Nouvel épisode de notre série
''Découverte des trails de France''. Dans cette quête de découvrir
et d'arpenter le plus de chemins différents possibles nous nous
retrouvons à Volvic un peu plus au Nord que lors de nos habituelles
sorties vers le massif du Sancy. Ce week-end pour moi c'est le Puy de
dôme qui est à l'honneur et j'ai hâte d'y être.
Le groupe n'a cesser de s'agrandir au
fil des semaines précédent la course et c'est vraiment sympa de se
retrouver tous là avec de nouveaux potes. Dommage pour Nicolas qui a
raté le wagon, il aurait apprécié.
joli groupe pour jolie course |
Le samedi n'est pas veille de course
pour tout le monde et l'andouillette frite est bannie du menu de
Sandrine. Deux heures après, je ne suis pas peu fier de voir ma
cousine et filleule revenir radieuse de son premier trail découverte,
prenant le temps de lire les inscriptions à chaque station du chemin
de croix qui redescend sur Volvic (Le parcours a du être très
glissant lors de certaines éditions car on peut lire des stèles
''Jésus et sa première chute'', ''Jésus et sa deuxième
chute''...)
un coureur sur le 80 km
|
et 5 coureurs sur le 42 km |
La pasta party du soir est mémorable :
Tourbillon de pâtes ruisselantes de sauce au bleu sur une
chiffonade de jambon arrosée de Pommard 2001. Merci aux
cuisiniers et à notre sommelier (privé) Gaétan, (je signe tout de
suite pour une sortie club tous les ans vers l'anniversaire
d'Arthur).
Bravo à notre sommelier préféré |
on reviendra tous les ans fêter Arthur |
Le lendemain, ça me fait tout drôle
de me lever aux aurores et d'éviter de faire du bruit pour ne pas
réveiller les maratouristes...Je suis tout seul sur le 80km et je
sais que la plupart seront sur la route du retour quand j'en
terminerai.
Je retrouve mon chauffeur, un trailer
que j'ai alpagué la veille dans le hall de l'hôtel. Grâce à lui je
vais pouvoir éviter de m'échauffer avant la course.
La neige est annoncée, au sol car dans
le ciel on espère bien n'y voir que du bleu (d'auvergne). La
température est relativement douce, ça va monter très tôt, je
laisse le coupe-vent dans le sac à dos. Je pars en slick mais j'ai
les yaktrax à portée de main. Très vite on retrouve les premières
traces de neige, j'attend le blanc continu avant de m'arrêter pour
chaîner. Je perd quelques unes des places qui me séparent du serre
file, mais l'investissement est payant et très vite je remonte sur
les premiers ''toulisses''. Le jour commence à se lever dévoilant
une véritable féérie.
Encore un peu de Chantilly?
David Hamilton? Non, Did a mis le temps
Yaka monter là-haut en Yaktrax
Il faut que je me raisonne pour ne pas
m'arrêter sans arrêt faire des photos. Nous arrivons au ravito du
21e et descendons dans le volcan endormi de Lemptégy. Nous courons
sur la pointe des pieds sans dire un mot, il ne s'agit pas de le
réveiller...
Sûrement des gradins datant de l'antiquité pour assister aux éruptions
La chaîne des puys ressemble à une
poussée d'acné dont le puy de dôme serait le furoncle principal.
On le contourne comme si on hésitait à l'attaquer. La couche de
neige est épaisse, la progression difficile car poudreuse et froide
elle ne se tasse pas au passage des coureurs. Ravito du 31e c'est là
qu'on voit si on en a encore sous le yaktrax. Un aller-retour au
sommet 500D+ 500D- par le chemin des muletiers. Je croise David qui
vient de finir sa descente. Dès le début je lache les coureurs avec
lesquels je faisais l'élastique depuis le 21e, je ne les reverrai
plus. Avec les batons je monte en rythme en profitant du paysage à
chaque lacet. Les passages à l'ombre sont les bienvenus car il
commence vraiment à faire chaud.
Comme un air de Ventoux
On se Sancy petit...
Dans la descente, je me régale et
constate qu'il y a encore du monde derrière. Sur le retour le chemin
est plus praticable, c'est tant mieux pour la barrière horaire du
48e. Ravito de Lemptégy, il reste 2h30 pour faire les 22km qui me
sépare de la bifurcation de Volvic. Ce sera trop juste pour faire le
parcours complet, mais je m'accomode curieusement bien de cette
contrariété...
Souvenir d'un séjour en crête
Peu après le 60e je rattrape Eric un
collègue de bureau, nous sommes à peu près dans le même état et
finissons tout naturellement le boulot ensemble.
Le STUT (SEGULA Team Ultra-Trail)
Je termine à 2
minutes de Roger, bon d'accord avec 9km de moins. Merci à Joël et
Sophie de nous avoir attendus.
Prochaine étape : ''les marteaux
piqueurs!''
1 commentaire:
Félicitation au géant de Muzy qui a maté le géant d'Auvergne!
Un détour par le Puy Mary aurait Salers un peu plus le parcours!
Bonne continuation , encore Bravo !
Chrisdubéarn
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